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stiiiiiiive
Publié le 18/09/05 à 03:53
Il s'agit grosso modo d'un K2600 avec un clavier 5 octaves non lesté et sans ruban. On a conservé les 8 faders, les roues de modulation et de pitch, la vélocité et l'afterTouch monophonique.
La polyphonie est de 48 voies, ce n'est pas énorme, mais souvent suffisant. Les sonorités sont aussi bien acoustiques que synthétiques car on dispose de samples et aussi de vrais oscillateurs. Les programmes en ROM sont au nombre d'environ 500.
Les effets sont ceux du déjà renommé KDFx que le synthé embarque en série.
On dispose d'un séquenceur 16 pistes + 16 pistes d'arrangement (séquences de 1 à 16 pistes déclenchables en temps réel). Le sampler optionnel a déjà fait ses preuves dans les autres instruments de la série K ; je l'ai peu utilisé, mais il est relativement intuitif et efficace. Les convertisseurs sont très agréables : dynamiques et doux à la fois.
En face arrière, on dispose de 2 sorties MIX, 4 sorties séparées, le trio MIDI (thru commutable en out), des e/s optiques ADAT, 4 entrées footswitch, 2 entrées control/expression, 1 entrée pour contrôleur à souffle, 1 entrée ruban (en option, donc), les réglages de contrastes et luminosité pour l'écran, 1 SCSI, 1 smartMedia et l'emplacement pour l'option sampling et ses e/s analos et numériques au format S/PDif et AES, commutable par soft.
Plus subjectivement, notons que le clavier est un peu plastoc et bruyant comparé aux 76 touches lestées du K2500 que j'avais avant. Dommage aussi que le petit ruban ait disparu.
8 pour la médiocrité du clavier.
Edition : je passe de 8 à 9 car j'ai été sévère. Le clavier est vraiment limite, mais de manière générale, c'est une excellente machine.
UTILISATION
Les novices pourront être déstabilisés par l'interface épurée, mais une fois la philosophie de la marque comprise, tout coule. On peut éditer tout ce qui est à l'écran en pressant une unique touche. Le manuel est énorme, il y en a même plusieurs, mais encore une fois, quand on a compris le fonctionnement, c'est relativement simple.
La force du K2661 (et de toute la série K, d'ailleurs) c'est évidemment la synthèse VAST. Elle jouit d'une matrice de modulation MIDI énorme. L'implémentation est plus que flexible. N'importe quel contrôleur hard (fader, aftertouch, pédales, wheels, switches etc) ou soft (LFO, random, enveloppe, clock, constantes, et même des fonctions mathématiques entre deux controleurs ! etc) peut contrôler n'importe quel paramètre (pitch, cutoff, temps de reverb, feedback de delay, quantité de disto, gain d'une bande d'EQ, profondeur d'enveloppe, fréquence de LFO etc). On assemble quelques modules DSP tels que filtres divers, disto, oscillateurs, et on paramètre la matrice MIDI du tout, ceci pour chaque layer (jusqu'à 32 par programme). Attention : seuls des signaux de contrôle MIDI peuvent être routés, pas de signal audio ; ce n'est pas un vrai modulaire.
Je me corrige : Le mode rapide d'assignation d'un contrôleur hard (enter + mouvement dudit contrôleur), déjà présent sur le K2500, est présent ici aussi. Merci barbenzinc, j'avais fait une erreur de manipulation.
Dans les petits inconvénients, je note le fait que le signal prélevé ne soit pas ôté du MIX lorsqu'un câble est connecté à une sortie séparée (comme sur le K2500 : c'était bizarre mais pratique...) et aussi des LFOs un peu lents et imprécis dans les fréquences hautes.
Je l'utilise pour le moment de la manière suivante : des séquences comprenant une piste de clik en sortie séparée pour le batteur, des parties à jouer moi-même, et un combo rock/metal à côté.
9 pour les petits défauts, comblés par la qualité de l'OS et l’implémentation MIDI à toute épreuve. Personne n'est parfait.
SONORITÉS
Les sonorités sont en partie à l'origine du prestige de la marque. Ce n'est pas anodin. Les imitations orchestrales ou plus généralement acoustiques sont réalistes, et les synthés très très dynamiques et expressifs.
Les algorithmes du KDFx sont très convaincants ; de la simple réverbération aux simulations d'ampli en passant par les filtres dynamiques. Les effets viennent vraiment embellir les sons, mais ils ne masquent en aucun cas une qualité médiocre
Ce synthé sonne vraiment bien : dynamique, chaud, il sonne pro. L'expressivité est très bonne, surtout vu la matrice MIDI... tous les délires sont permis. On peut le faire sonner comme on veut, dans beaucoup de styles.. La synthèse VAST a ce charme que lorsqu'on ne peut pas faire directement ce qu'on veut, une astuce de programmation est toujours envisageable pour y arriver. Programmer des sons est un plaisir. Du point de vue du contrôle en temps réel, même si on ne dispose pas d'une interface digne d'un vintage, on pourra assigner les paramètres aux 8 faders...
Notons aussi la présence du mode KB3, modélisation très pointue d'orgues à tirettes façon B3 (déjà présent sur le K2500), le liveMode (avec options sampling) qui permet de faire passer le signal des entrées à travers le moteur de synthèse VAST et le KDFx (déjà présent sur le K2500), et le tripleMode qui augmente les possibilités d'algorithmes (exclusivement sur la série K26xx).
Enfin, le grain est comme toujours sujet au goût de chacun...
9 parce que personne n'est parfait.
AVIS GLOBAL
Cette machine est une workstation, indubitablement : synthé, sampler, séquenceur, interface de contrôle, tout y est et avec une très bonne qualité globale. Certes il reste cher, comme tous les instruments de la marque.
Je l'utilise depuis octobre 2004 à peu près. J'avais avant celui-ci un K2500 avec lequel je prenais beaucoup de plaisir, sauf pour le transporter chaque semaine. Avec le K2661, je me suis délesté de 10-15 kg et j'ai gagné un KDFx. J'ai perdu un bon clavier, par contre, mais c'est un détail au vu du reste.
Quoi qu'il en soit, je savais que je voulais conserver la philosophie et la flexibilité Kurzweil, donc je n'ai rien essayé d'autre. Je pense que peu de machines peuvent offrir une liberté de programmation aussi vaste (hardware, j'entends : exit les reaktor etc, je préfère le hard quand je sors de chez moi). Et c'est pourquoi je n'envisage pas du tout de changer d'instrument.
Si c'était à refaire, je recommencerais car je pense que je ne trouverais pas mon bonheur ailleurs.
9 pour le prix au neuf, mais la qualité se paie.
La polyphonie est de 48 voies, ce n'est pas énorme, mais souvent suffisant. Les sonorités sont aussi bien acoustiques que synthétiques car on dispose de samples et aussi de vrais oscillateurs. Les programmes en ROM sont au nombre d'environ 500.
Les effets sont ceux du déjà renommé KDFx que le synthé embarque en série.
On dispose d'un séquenceur 16 pistes + 16 pistes d'arrangement (séquences de 1 à 16 pistes déclenchables en temps réel). Le sampler optionnel a déjà fait ses preuves dans les autres instruments de la série K ; je l'ai peu utilisé, mais il est relativement intuitif et efficace. Les convertisseurs sont très agréables : dynamiques et doux à la fois.
En face arrière, on dispose de 2 sorties MIX, 4 sorties séparées, le trio MIDI (thru commutable en out), des e/s optiques ADAT, 4 entrées footswitch, 2 entrées control/expression, 1 entrée pour contrôleur à souffle, 1 entrée ruban (en option, donc), les réglages de contrastes et luminosité pour l'écran, 1 SCSI, 1 smartMedia et l'emplacement pour l'option sampling et ses e/s analos et numériques au format S/PDif et AES, commutable par soft.
Plus subjectivement, notons que le clavier est un peu plastoc et bruyant comparé aux 76 touches lestées du K2500 que j'avais avant. Dommage aussi que le petit ruban ait disparu.
8 pour la médiocrité du clavier.
Edition : je passe de 8 à 9 car j'ai été sévère. Le clavier est vraiment limite, mais de manière générale, c'est une excellente machine.
UTILISATION
Les novices pourront être déstabilisés par l'interface épurée, mais une fois la philosophie de la marque comprise, tout coule. On peut éditer tout ce qui est à l'écran en pressant une unique touche. Le manuel est énorme, il y en a même plusieurs, mais encore une fois, quand on a compris le fonctionnement, c'est relativement simple.
La force du K2661 (et de toute la série K, d'ailleurs) c'est évidemment la synthèse VAST. Elle jouit d'une matrice de modulation MIDI énorme. L'implémentation est plus que flexible. N'importe quel contrôleur hard (fader, aftertouch, pédales, wheels, switches etc) ou soft (LFO, random, enveloppe, clock, constantes, et même des fonctions mathématiques entre deux controleurs ! etc) peut contrôler n'importe quel paramètre (pitch, cutoff, temps de reverb, feedback de delay, quantité de disto, gain d'une bande d'EQ, profondeur d'enveloppe, fréquence de LFO etc). On assemble quelques modules DSP tels que filtres divers, disto, oscillateurs, et on paramètre la matrice MIDI du tout, ceci pour chaque layer (jusqu'à 32 par programme). Attention : seuls des signaux de contrôle MIDI peuvent être routés, pas de signal audio ; ce n'est pas un vrai modulaire.
Je me corrige : Le mode rapide d'assignation d'un contrôleur hard (enter + mouvement dudit contrôleur), déjà présent sur le K2500, est présent ici aussi. Merci barbenzinc, j'avais fait une erreur de manipulation.
Dans les petits inconvénients, je note le fait que le signal prélevé ne soit pas ôté du MIX lorsqu'un câble est connecté à une sortie séparée (comme sur le K2500 : c'était bizarre mais pratique...) et aussi des LFOs un peu lents et imprécis dans les fréquences hautes.
Je l'utilise pour le moment de la manière suivante : des séquences comprenant une piste de clik en sortie séparée pour le batteur, des parties à jouer moi-même, et un combo rock/metal à côté.
9 pour les petits défauts, comblés par la qualité de l'OS et l’implémentation MIDI à toute épreuve. Personne n'est parfait.
SONORITÉS
Les sonorités sont en partie à l'origine du prestige de la marque. Ce n'est pas anodin. Les imitations orchestrales ou plus généralement acoustiques sont réalistes, et les synthés très très dynamiques et expressifs.
Les algorithmes du KDFx sont très convaincants ; de la simple réverbération aux simulations d'ampli en passant par les filtres dynamiques. Les effets viennent vraiment embellir les sons, mais ils ne masquent en aucun cas une qualité médiocre
Ce synthé sonne vraiment bien : dynamique, chaud, il sonne pro. L'expressivité est très bonne, surtout vu la matrice MIDI... tous les délires sont permis. On peut le faire sonner comme on veut, dans beaucoup de styles.. La synthèse VAST a ce charme que lorsqu'on ne peut pas faire directement ce qu'on veut, une astuce de programmation est toujours envisageable pour y arriver. Programmer des sons est un plaisir. Du point de vue du contrôle en temps réel, même si on ne dispose pas d'une interface digne d'un vintage, on pourra assigner les paramètres aux 8 faders...
Notons aussi la présence du mode KB3, modélisation très pointue d'orgues à tirettes façon B3 (déjà présent sur le K2500), le liveMode (avec options sampling) qui permet de faire passer le signal des entrées à travers le moteur de synthèse VAST et le KDFx (déjà présent sur le K2500), et le tripleMode qui augmente les possibilités d'algorithmes (exclusivement sur la série K26xx).
Enfin, le grain est comme toujours sujet au goût de chacun...
9 parce que personne n'est parfait.
AVIS GLOBAL
Cette machine est une workstation, indubitablement : synthé, sampler, séquenceur, interface de contrôle, tout y est et avec une très bonne qualité globale. Certes il reste cher, comme tous les instruments de la marque.
Je l'utilise depuis octobre 2004 à peu près. J'avais avant celui-ci un K2500 avec lequel je prenais beaucoup de plaisir, sauf pour le transporter chaque semaine. Avec le K2661, je me suis délesté de 10-15 kg et j'ai gagné un KDFx. J'ai perdu un bon clavier, par contre, mais c'est un détail au vu du reste.
Quoi qu'il en soit, je savais que je voulais conserver la philosophie et la flexibilité Kurzweil, donc je n'ai rien essayé d'autre. Je pense que peu de machines peuvent offrir une liberté de programmation aussi vaste (hardware, j'entends : exit les reaktor etc, je préfère le hard quand je sors de chez moi). Et c'est pourquoi je n'envisage pas du tout de changer d'instrument.
Si c'était à refaire, je recommencerais car je pense que je ne trouverais pas mon bonheur ailleurs.
9 pour le prix au neuf, mais la qualité se paie.