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Galanti M.G10
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luclille luclille

« Please don't touch »

Publié le 02/04/12 à 14:59
Combo, préampli transistors + une lampe en puissance.
Deux entrées high et low très efficientes
Cordon d’alimentation sans prise de terre
Réglages volume, aigus, basse, profondeur et vitesse du trémolo
Entrée footswitch pour activer le trémolo
Hp 8 pouces noname en fer blanc

Le tout emballé dans une belle boîte en bois de cagette avec une jolie toile argentée devant.
Mon modèle est tout à fait différent des Galanti mg.10 qu’on voit sur le net : les commandes sont à l’arrière et c’est le plus beau de tous les kikis.

UTILISATION

On ne peut pas obtenir de mauvais sons avec cet ampli.
Tester les deux entrées, car le résultat est très différent selon la guitare.
A l’allumage l’ampli produit un bruit de fond qui s’estompe en chauffant, jusqu’à quasiment disparaître.
J’ai changé la prise pour la mettre à la terre car je me prenais des joutes de temps à autre, et je n’aime pas ça. Depuis l’ampli est plus silencieux, donc tout va bien.

SONORITÉS

Parfait pour le blues crado et le rock cradingue.
L’ampli est très réactif au toucher et à l’attaque. Le trémolo est somptueux, et le petit hp à deux balles restitue parfaitement les basses. Pas besoin de reverb, le son est déjà gorgé de profondeur.
Le son est typé, mais on peut passer du jazz au rock garage sans problème. En tout cas ce n’est pas un son moderne, et c’est très bien ainsi.
Je le pratique avec une demi-caisse ou une danelectro, le résultat est super dans les deux configurations.

J’aime absolument, et sans réserve aucune, tout ce qui sort de cet ampli.

AVIS GLOBAL

J’ai acheté cet ampli 5 euros, à un mec qui le croyait décédé. Un fusible plus tard, il braillait comme au premier jour (l’ampli pas le mec).
Car un Galanti ne meurt jamais.

J’ai joué sur des amplis à lampes, transistors, à modélisatures, à vapeur et à roulettes. J’en ai gardé quelques uns pour leur singularité, car finalement, il n’y a que ça qui compte. Le Galanti en fait partie : quand je veux convoquer l’esprit du grand Hubert Sumlin, c’est lui que j’allume.

Si vous croisez cet ampli, passez votre chemin : je suis juste derrière.