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tournicoton « vintage et innovant »
Publié le 27/10/12 à 17:32Caractéristiques: Ampli boutique fait mains chez DUPONT près de Cognac France, surtout célèbre dans le monde pour ses guitares manouches haut de gamme.
Ampli 5w à lampes, pur classe A.
Amplification: E.L. 84, T.A.D. (Tube Amp Doctor).
Préamp: 12AX 7, E.H. (Electro Harmonix).
Redresseuse: 5U4 GT T.A.D.
HP : 10’ Jensen Alnico P 10 R.
Règlage façade avant: 1 entrée guitare, potar (doubles/simples bobinage), volume, tonalité, boost, standby, on/of.
Façade arrière: réglage reverb. Fusible, Prise d’alimentation. Accès aux lampes.
Façade avant: protection HP crème, « tableau de bord » noir écriture blanche, bouton cheeken head blanc ou noir.
Finitions: vinyl turquoise ou rouge le tout très propre, très soigné. Caisson en multipli. Poignée cuir, de qualité. Renforts métal 4 coins bas.
Utilisation:
Simple, pratique, pas lourd (8kg), parfait en : studio, appartement, répétitions, scène si bien repiqué.
Sonorités:
Sons clairs chaleureux, pas d’acidité. Sons crunch à tomber, même à fond où certains amplis vous le font savoir désagréablement, lui à fond il ne semble pas fatigué. A fond il parle encore, il ne hurle pas (pourtant ma femme trouve que c’est fort, trop fort, enfin…), c'est huilé, mais ça croustille et toutes les notes sont articulées. Bon sang qu’il est bon, c’est pas du bruit c’est de la musique, il est meilleur que moi.
Pour reprendre un article de Tanneguy Bramaud dans Guitare xtreme concernant le DA5, « petit tueur », « du bon », « la crème de la crème » « du vrai son vintage, sans souffle, de la balle », c’est tout à fait cela. Du vintage.
Bien sûr 5w seulement, mais quelle pêche, quel dynamisme, c’est chaud, c’est vivant, quel son quoi. La lampe de puissance EL 84 y est sûrement pour quelque chose.
Suivant la guitare et les goûts, on règlera le potar d’entrée soit sur simple bobinage soit sur double (c’est un genre de balayage entre « bright » et « normal » comme sur les vieux Fender), mais je dis bien « suivant les goûts » car il m’arrive de mettre ce potar sur simple avec un double et vice versa. Mais rien n’empêche de choisir aussi une position intermédiaire, on peut négocier avec un potar… contrairement à un interrupteur.
Tout ceci en interaction avec le potar de tone, qui lui est à 0 au milieu ; plus on tourne à droite plus on a des aigus et inversement à gauche des basses, d’après la doc, mais moi je trouve que c’est plutôt des médiums, mes oreilles peut-être ?
Le potar de volume ? Eh bien si on sait ce qu’est un ampli mono canal, on sait que plus on met de volume, plus on a de chance que cela crunch.
Mais bien sûr il n’est pas nécessaire de mettre à 10, il y a pour cela un switch « boost » qui permet d’avoir un bon gggrrrrr magnifique vers 7 / 8, suivant : la guitare, les micros, la lampe de préamp (si on n’aime pas les E.H.), on peut changer hein ?
Le Jensen 10’ P 10 R est parfait, j’avais peur de manquer de basses, et bien non. Il y a une rondeur dans ces basses très agréable, le son est dense, chaud, il y a des lampes et ça s’entend mais sûrement aussi un bon câblage et de bons composants. Mais comme tout bon HP il ne pardonne pas les erreurs, tant mieux cela oblige à être meilleur.
Pas utile d’avoir une pédale d’overdrive pour taper le blues, mais si on veut rien ne l’interdit, surtout pas le DA5 qui accepte toutes celles que je lui mets (beaucoup trop, comme tout le monde, mais bon).
La réverb ( accutronic 24 cm ) peu surprendre quand on a joué sur du Fender, mais elle est très progressive et largement à la hauteur, à moins de tomber dans l’excès genre Shadow. Finesse et précision dit la doc, c’est tout à fait ça.
Avec des Gretsch, Strat. ou Télé., parfait. Avec d’autres je ne sais pas je n’ai pas les sous.
Que jouer avec ? Mais tout monsieur, tout ce qui se joue avec ce genre d’ampli. Je répète ? E.L 84, mono canal, boost, « vintage » j’ai dit.
Je pourrais dire que l’on peut jouer style Eric Clapton, Jimmy Page, David Gilmour, Marc Knopfleur, Peter Green, hein ? Et pourquoi pas Warren Haynes, Derek Trucks, Walter Trout, j’en vois qui ne suivent pas.
Ou bien Gary Clark Jr., sublime, surtout dans "Shot Gun". Vous avez vu sa main gauche ? cinq cases entre l’index et l’annulaire, sans peiner, et sa main droite, put… wahoo tout dans la souplesse du poignet mais là je m’égare.
Eh bien oui avec un DA5 ça le fait. Il suffi de jouer avec les volumes de guitare et de l’ampli.
Mais amis guitaristes, les vrais, vous savez bien que ce sont les doigts que font tout le reste, mais ça on les vends pas.
Alors bien sur cet ampli ne fait pas la vaisselle, mais pas le métal non plus. Alors à réserver aux amoureux du beau et joli son, et qui comme moi ne peuvent pas avoir un 50w, les voisins ne veulent pas.
Avis global:
Comme vous le comprendrez sûrement, je l’aime. Mais à quel prix. Car oui il est beau, il sonne magnifiquement, mais j’ai été obligé de l’acheter neuf (un peu + de 1000 roros avec la réverb, glups !), pas moyen d’en trouver d’occase. Ce qui se comprend, quand on en a un, on le garde. Certes chez Fender ou autres il y a les mêmes, mais encore beaucoup plus cher. Si vous ne voulez pas l’acheter ne l’essayez pas, car quand on aime on ne compte pas.
Ampli 5w à lampes, pur classe A.
Amplification: E.L. 84, T.A.D. (Tube Amp Doctor).
Préamp: 12AX 7, E.H. (Electro Harmonix).
Redresseuse: 5U4 GT T.A.D.
HP : 10’ Jensen Alnico P 10 R.
Règlage façade avant: 1 entrée guitare, potar (doubles/simples bobinage), volume, tonalité, boost, standby, on/of.
Façade arrière: réglage reverb. Fusible, Prise d’alimentation. Accès aux lampes.
Façade avant: protection HP crème, « tableau de bord » noir écriture blanche, bouton cheeken head blanc ou noir.
Finitions: vinyl turquoise ou rouge le tout très propre, très soigné. Caisson en multipli. Poignée cuir, de qualité. Renforts métal 4 coins bas.
Utilisation:
Simple, pratique, pas lourd (8kg), parfait en : studio, appartement, répétitions, scène si bien repiqué.
Sonorités:
Sons clairs chaleureux, pas d’acidité. Sons crunch à tomber, même à fond où certains amplis vous le font savoir désagréablement, lui à fond il ne semble pas fatigué. A fond il parle encore, il ne hurle pas (pourtant ma femme trouve que c’est fort, trop fort, enfin…), c'est huilé, mais ça croustille et toutes les notes sont articulées. Bon sang qu’il est bon, c’est pas du bruit c’est de la musique, il est meilleur que moi.
Pour reprendre un article de Tanneguy Bramaud dans Guitare xtreme concernant le DA5, « petit tueur », « du bon », « la crème de la crème » « du vrai son vintage, sans souffle, de la balle », c’est tout à fait cela. Du vintage.
Bien sûr 5w seulement, mais quelle pêche, quel dynamisme, c’est chaud, c’est vivant, quel son quoi. La lampe de puissance EL 84 y est sûrement pour quelque chose.
Suivant la guitare et les goûts, on règlera le potar d’entrée soit sur simple bobinage soit sur double (c’est un genre de balayage entre « bright » et « normal » comme sur les vieux Fender), mais je dis bien « suivant les goûts » car il m’arrive de mettre ce potar sur simple avec un double et vice versa. Mais rien n’empêche de choisir aussi une position intermédiaire, on peut négocier avec un potar… contrairement à un interrupteur.
Tout ceci en interaction avec le potar de tone, qui lui est à 0 au milieu ; plus on tourne à droite plus on a des aigus et inversement à gauche des basses, d’après la doc, mais moi je trouve que c’est plutôt des médiums, mes oreilles peut-être ?
Le potar de volume ? Eh bien si on sait ce qu’est un ampli mono canal, on sait que plus on met de volume, plus on a de chance que cela crunch.
Mais bien sûr il n’est pas nécessaire de mettre à 10, il y a pour cela un switch « boost » qui permet d’avoir un bon gggrrrrr magnifique vers 7 / 8, suivant : la guitare, les micros, la lampe de préamp (si on n’aime pas les E.H.), on peut changer hein ?
Le Jensen 10’ P 10 R est parfait, j’avais peur de manquer de basses, et bien non. Il y a une rondeur dans ces basses très agréable, le son est dense, chaud, il y a des lampes et ça s’entend mais sûrement aussi un bon câblage et de bons composants. Mais comme tout bon HP il ne pardonne pas les erreurs, tant mieux cela oblige à être meilleur.
Pas utile d’avoir une pédale d’overdrive pour taper le blues, mais si on veut rien ne l’interdit, surtout pas le DA5 qui accepte toutes celles que je lui mets (beaucoup trop, comme tout le monde, mais bon).
La réverb ( accutronic 24 cm ) peu surprendre quand on a joué sur du Fender, mais elle est très progressive et largement à la hauteur, à moins de tomber dans l’excès genre Shadow. Finesse et précision dit la doc, c’est tout à fait ça.
Avec des Gretsch, Strat. ou Télé., parfait. Avec d’autres je ne sais pas je n’ai pas les sous.
Que jouer avec ? Mais tout monsieur, tout ce qui se joue avec ce genre d’ampli. Je répète ? E.L 84, mono canal, boost, « vintage » j’ai dit.
Je pourrais dire que l’on peut jouer style Eric Clapton, Jimmy Page, David Gilmour, Marc Knopfleur, Peter Green, hein ? Et pourquoi pas Warren Haynes, Derek Trucks, Walter Trout, j’en vois qui ne suivent pas.
Ou bien Gary Clark Jr., sublime, surtout dans "Shot Gun". Vous avez vu sa main gauche ? cinq cases entre l’index et l’annulaire, sans peiner, et sa main droite, put… wahoo tout dans la souplesse du poignet mais là je m’égare.
Eh bien oui avec un DA5 ça le fait. Il suffi de jouer avec les volumes de guitare et de l’ampli.
Mais amis guitaristes, les vrais, vous savez bien que ce sont les doigts que font tout le reste, mais ça on les vends pas.
Alors bien sur cet ampli ne fait pas la vaisselle, mais pas le métal non plus. Alors à réserver aux amoureux du beau et joli son, et qui comme moi ne peuvent pas avoir un 50w, les voisins ne veulent pas.
Avis global:
Comme vous le comprendrez sûrement, je l’aime. Mais à quel prix. Car oui il est beau, il sonne magnifiquement, mais j’ai été obligé de l’acheter neuf (un peu + de 1000 roros avec la réverb, glups !), pas moyen d’en trouver d’occase. Ce qui se comprend, quand on en a un, on le garde. Certes chez Fender ou autres il y a les mêmes, mais encore beaucoup plus cher. Si vous ne voulez pas l’acheter ne l’essayez pas, car quand on aime on ne compte pas.