Delirihome
« Entre la Rolls la Jeep et la Ferrari »
Publié le 27/09/11 à 14:28Le modèle que j'ai est un double corps, mignon tout plein avec sa petite tête à 3 boutons, sa petite lumière bleu et son baffle 1X12. Les spécifications sont sur le site Doctor Z. Je ne suis pas très branché technique et ça ne me parle pas. Par contre, le son et l'utilisation au quotidien, ça oui !
Facile à transporter, simple, costaud, rien de superflu construit pour durer. C'est le côté Jeep. Classique, chic et de bon goût, fait à la main, ça sent la colle à bois et le fer à soudé, propre, net avec les composants triés sur le volet. ça, c'est le côté Rolls. Je mettrai 10 quand les amplis seront gonflables.
Le côté Ferrari, c'est quand on branche !
UTILISATION
1 entrée jack et 3 boutons de réglage ! En réalité, ce sont des potards de Rolls. Aucun bruit parasite avec un humbucker. Un petit Bzzz en position simple mais c'est peut-être du à ma vieille Patrick Eggle. Le plus étonnant, c'est qu'on peut avoir une diversité de son incroyable en jouant sur ces potards. J'y vient.
SONORITÉS
Maintenant parlons Ferrari. Au départ, je voulais l'utiliser pour jouer du jazz pour profiter à fond de ce beau son clair. Avec les 2 potentiomètres de tonalité disons entre 7 et 10 h, on a un son jazzy profond, boisé, plus ou moins suave (en jouant sur le bass). Plus on monte le gain, plus le son "s'étale". Surtout c'est très vivant. Toutes les intensions sont restituées. Rien a voir avec un Jazz Chorus par exemple. On se retrouve comme sur un Fender Twin, peut-être avec plus de dynamique.
Changement de guitare : son style strat avec ma vieille P. Eggle. Alors là, c'est un autre univers : en jouant sur le treble et le gain, on passe progressivement (encore en clair) du plus chaud au plus cinglant. Toujours avec un grand respect du son de la guitare. Du groovy, du funky, du country, il y a tout. Avec le gain au dela de 13 h, ça commence à chanter sur les single notes. En accords, ça crunch au poil, du gouleyant au extra-sec. Je retrouve des sons d'"Exil on main street", mon album des stones préféré. Sur une Lespaul, c'est encore autre chose : creamy ou tranchant (toujours selon l'interaction entre les 3 potards) et plein d'harmoniques qui sintillent. La classe. ça vaudrait 10, mais la perfection, connais pas.
AVIS GLOBAL
ça fait bientôt 3 ans que je l'ai. Vu la qualité de l'objet, je ne comprends pas que cette marque soit encore si mal connue. La plupart des gens ne veulent acheter que des marques ou des modèles réputés. Mais quand on voit le prix des Fender vintage ou des mesa boogie... C'est vrai que cet ampli avec ces 3 petits boutons, ça frime pas trop. Quoique. Avec ça, on a le son de base parfait pour tout jouer avec une grande classe et largement assez de puissance sonore pour la scene. Un dernier truc : avec cet ampli, on (re)découvre ses pédales d'effet. Jouissif ! Mais c'est encore une autre histoire.
Facile à transporter, simple, costaud, rien de superflu construit pour durer. C'est le côté Jeep. Classique, chic et de bon goût, fait à la main, ça sent la colle à bois et le fer à soudé, propre, net avec les composants triés sur le volet. ça, c'est le côté Rolls. Je mettrai 10 quand les amplis seront gonflables.
Le côté Ferrari, c'est quand on branche !
UTILISATION
1 entrée jack et 3 boutons de réglage ! En réalité, ce sont des potards de Rolls. Aucun bruit parasite avec un humbucker. Un petit Bzzz en position simple mais c'est peut-être du à ma vieille Patrick Eggle. Le plus étonnant, c'est qu'on peut avoir une diversité de son incroyable en jouant sur ces potards. J'y vient.
SONORITÉS
Maintenant parlons Ferrari. Au départ, je voulais l'utiliser pour jouer du jazz pour profiter à fond de ce beau son clair. Avec les 2 potentiomètres de tonalité disons entre 7 et 10 h, on a un son jazzy profond, boisé, plus ou moins suave (en jouant sur le bass). Plus on monte le gain, plus le son "s'étale". Surtout c'est très vivant. Toutes les intensions sont restituées. Rien a voir avec un Jazz Chorus par exemple. On se retrouve comme sur un Fender Twin, peut-être avec plus de dynamique.
Changement de guitare : son style strat avec ma vieille P. Eggle. Alors là, c'est un autre univers : en jouant sur le treble et le gain, on passe progressivement (encore en clair) du plus chaud au plus cinglant. Toujours avec un grand respect du son de la guitare. Du groovy, du funky, du country, il y a tout. Avec le gain au dela de 13 h, ça commence à chanter sur les single notes. En accords, ça crunch au poil, du gouleyant au extra-sec. Je retrouve des sons d'"Exil on main street", mon album des stones préféré. Sur une Lespaul, c'est encore autre chose : creamy ou tranchant (toujours selon l'interaction entre les 3 potards) et plein d'harmoniques qui sintillent. La classe. ça vaudrait 10, mais la perfection, connais pas.
AVIS GLOBAL
ça fait bientôt 3 ans que je l'ai. Vu la qualité de l'objet, je ne comprends pas que cette marque soit encore si mal connue. La plupart des gens ne veulent acheter que des marques ou des modèles réputés. Mais quand on voit le prix des Fender vintage ou des mesa boogie... C'est vrai que cet ampli avec ces 3 petits boutons, ça frime pas trop. Quoique. Avec ça, on a le son de base parfait pour tout jouer avec une grande classe et largement assez de puissance sonore pour la scene. Un dernier truc : avec cet ampli, on (re)découvre ses pédales d'effet. Jouissif ! Mais c'est encore une autre histoire.