Pucelle_Dabidjan « Petit cheval fougueux ! »
Publié le 04/09/13 à 21:52Le coda CSiB est un drôle d'ampli.
Une bouille hors du commun, un buzz sur le net violent, le tout précédé par une pluie d'éloges de la presse spécialisé.
Ceci m'a rendu curieux et j'avais envie de me frotter au monstre.
En ouverture de test, autant dire que les chiffres annoncés donnent le tournis :
- 330w RMS sous 8 ohms, 600w RMS sous 4 ohms (warning, pas à 2ohms ou dessous)
- en classe A jusqu'à 25w, switche automatiquement en classe AB en dessus
- sortie subwoofer
- une entrée XLR symétrique et trois entrées cinch
- quatre sotie hp pour bi-amplification
- sortie préampli pour chaîner avec d'autres trucs
- télécommande
Autour du test
------------
Préparation accoustique de la pièce pauvre. Pièce carrée d'environ 30 à 40 m2 avec une surface vitrée sur la gauche et des portes à droite. Beaucoup de matos se court après, aussi dans le plein centre de l'espace de reproduction.
Lecteur CD Carry 303T
Câble secteur inconnu
Câble hp et connections cinch inconnus de ma part
Enceintes YG Accoustic, modèle Carmel, placement dans la pièce en "libre"
Apparence
----------
L'ampli se décrit simplement par "gros cube d'aluminium avec des entailles pour éviter qu'on le confonde avec un bloc d'alu". C'est un gros jouet qui respire la stabilité de tous les côtés. On se rend compte que les petits boutons sur l'appareils sont en plastique, mais c'est très planqué. Ce choix technique me dépasse toutefois, et j'ai la même critique que chez accu, lux et autres Mac... WTF LES GARS !?!
L'appareil n'est pas assez garanti. Uniquement 2 ans en Suisse, ce qui est trop peu et le place à égalité avec un grille pain et une brosse à dents électrique.
J'ai pu apprendre par le vendeur que les appareils disponibles en Europe subissent une cure d'optimisation par l'importateur, ceci afin d'éviter des vrombissement et autres bruits parasites. Il effectue aussi une petite amélioration dans les composants internes, avec l'objectif d'améliorer la qualité sous tous les points de vue. C'est louable et mérite d'être souligné. Ca change des pousseurs de cartons qui se bouffent 150% de marge.
(c.q.f.d, gaffez-vous des modèles en import trans-océaniques juste pour économiser une poignée d'euros)
Le son
------
Au départ j'étais bien emmerdé. Comment vous dépeindre un ampli qui retransmet toutes les fréquences, mais pas comme un autre ampli ? Oui.... vous remarquez... ça va être ardu.
Je vais commencer par vous sortir mes grands classique, qui diffèrent très peux d'un ampli haut de gamme à un autre ampli haut de gamme.
Le son est bien décollé de hp et "vole bien" dans l'espace. On repère parfaitement les protagonistes et il n'y a pas de fouilli quand de nombreux musiciens se chevauchent. Chaque musicien est retransmis avec le son qui va avec lui, sans flouer quand il passe sur un autre. Attention toutefois au "son coda" qui fait son apparition au plus tard ici, on y reviendra. La profondeur, elle, était standard, sans aller chercher aussi loin en arrière que les meilleurs combinaisons amplis/enceintes que j'ai pu entendre. Mais il m'est impossible de dire si c'est bien l'ampli qui peut être mis en cause ou la pièce d'écoute pas optimale. Allez savoir...
La tenue de rythme ne souffre d'aucune critique, l'ampli suit system of a down et autres slipknoteries avec aisance.
Maintenant, pour comprendre ce que cet ampli fait de particulier, on pourrait le comparer avec le Mc Intosh MA6700. Le MA6700 passe des trucs à la trappe et en garde d'autres à l'état "initial mastering". C'est ce qui donne à l'ampli précité une signature unique. De l'autres côté, le CSiB ne passe rien à la trappe, mais met un nappage plus doux sur les détails qui deviennent moins repérables dans la retransmission. Ca donne un "coulé" particulier dans le son. C'est très audible sur l'album nevermind de Nirvana. On sent que le charley pourri de Dave Grohl veut transparaître, et il est là, mais pas montré à plein, les "pires" fréquences sont adoucies. Et ça se joue sur tout le spectre. Peut importe l'artiste et le type de musique. Ca fait de l'écoute quelque-chose de très particulier qui ne ressemble à rien de ce que je connaissais jusqu'alors. Et ça doit être exactement ça qu'on appelle "le son Coda".
Le mot de la fin
-------------
C'est exactement le type de son que certaines personnes recherchent. Pour moi, qui suis un grand amateur de sons réalistes 1/1, ce n'est pas ma tasse de thé et j'aurais tendance à faire un détour autour de lui. Mais ce qui m'emmerde moi, rendra les écoutes moins stressantes, moins violentes et moins chargées pour un autre. On est absolument d'accord qu'il s'agit ici d'une appréciation complètement subjective. Le CSiB est un bon ampli, qui possède des sons de qualité et un caractère bien à lui. 5'690 euros pour un ampli intégré est toujours une grosse déconnade, chacun doit alors voir où il place ses priorités et si il peut s'offrir ce délire. Disons que, pour ce prix, ce n'est pas le meilleur deal sous le soleil.
Une bouille hors du commun, un buzz sur le net violent, le tout précédé par une pluie d'éloges de la presse spécialisé.
Ceci m'a rendu curieux et j'avais envie de me frotter au monstre.
En ouverture de test, autant dire que les chiffres annoncés donnent le tournis :
- 330w RMS sous 8 ohms, 600w RMS sous 4 ohms (warning, pas à 2ohms ou dessous)
- en classe A jusqu'à 25w, switche automatiquement en classe AB en dessus
- sortie subwoofer
- une entrée XLR symétrique et trois entrées cinch
- quatre sotie hp pour bi-amplification
- sortie préampli pour chaîner avec d'autres trucs
- télécommande
Autour du test
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Préparation accoustique de la pièce pauvre. Pièce carrée d'environ 30 à 40 m2 avec une surface vitrée sur la gauche et des portes à droite. Beaucoup de matos se court après, aussi dans le plein centre de l'espace de reproduction.
Lecteur CD Carry 303T
Câble secteur inconnu
Câble hp et connections cinch inconnus de ma part
Enceintes YG Accoustic, modèle Carmel, placement dans la pièce en "libre"
Apparence
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L'ampli se décrit simplement par "gros cube d'aluminium avec des entailles pour éviter qu'on le confonde avec un bloc d'alu". C'est un gros jouet qui respire la stabilité de tous les côtés. On se rend compte que les petits boutons sur l'appareils sont en plastique, mais c'est très planqué. Ce choix technique me dépasse toutefois, et j'ai la même critique que chez accu, lux et autres Mac... WTF LES GARS !?!
L'appareil n'est pas assez garanti. Uniquement 2 ans en Suisse, ce qui est trop peu et le place à égalité avec un grille pain et une brosse à dents électrique.
J'ai pu apprendre par le vendeur que les appareils disponibles en Europe subissent une cure d'optimisation par l'importateur, ceci afin d'éviter des vrombissement et autres bruits parasites. Il effectue aussi une petite amélioration dans les composants internes, avec l'objectif d'améliorer la qualité sous tous les points de vue. C'est louable et mérite d'être souligné. Ca change des pousseurs de cartons qui se bouffent 150% de marge.
(c.q.f.d, gaffez-vous des modèles en import trans-océaniques juste pour économiser une poignée d'euros)
Le son
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Au départ j'étais bien emmerdé. Comment vous dépeindre un ampli qui retransmet toutes les fréquences, mais pas comme un autre ampli ? Oui.... vous remarquez... ça va être ardu.
Je vais commencer par vous sortir mes grands classique, qui diffèrent très peux d'un ampli haut de gamme à un autre ampli haut de gamme.
Le son est bien décollé de hp et "vole bien" dans l'espace. On repère parfaitement les protagonistes et il n'y a pas de fouilli quand de nombreux musiciens se chevauchent. Chaque musicien est retransmis avec le son qui va avec lui, sans flouer quand il passe sur un autre. Attention toutefois au "son coda" qui fait son apparition au plus tard ici, on y reviendra. La profondeur, elle, était standard, sans aller chercher aussi loin en arrière que les meilleurs combinaisons amplis/enceintes que j'ai pu entendre. Mais il m'est impossible de dire si c'est bien l'ampli qui peut être mis en cause ou la pièce d'écoute pas optimale. Allez savoir...
La tenue de rythme ne souffre d'aucune critique, l'ampli suit system of a down et autres slipknoteries avec aisance.
Maintenant, pour comprendre ce que cet ampli fait de particulier, on pourrait le comparer avec le Mc Intosh MA6700. Le MA6700 passe des trucs à la trappe et en garde d'autres à l'état "initial mastering". C'est ce qui donne à l'ampli précité une signature unique. De l'autres côté, le CSiB ne passe rien à la trappe, mais met un nappage plus doux sur les détails qui deviennent moins repérables dans la retransmission. Ca donne un "coulé" particulier dans le son. C'est très audible sur l'album nevermind de Nirvana. On sent que le charley pourri de Dave Grohl veut transparaître, et il est là, mais pas montré à plein, les "pires" fréquences sont adoucies. Et ça se joue sur tout le spectre. Peut importe l'artiste et le type de musique. Ca fait de l'écoute quelque-chose de très particulier qui ne ressemble à rien de ce que je connaissais jusqu'alors. Et ça doit être exactement ça qu'on appelle "le son Coda".
Le mot de la fin
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C'est exactement le type de son que certaines personnes recherchent. Pour moi, qui suis un grand amateur de sons réalistes 1/1, ce n'est pas ma tasse de thé et j'aurais tendance à faire un détour autour de lui. Mais ce qui m'emmerde moi, rendra les écoutes moins stressantes, moins violentes et moins chargées pour un autre. On est absolument d'accord qu'il s'agit ici d'une appréciation complètement subjective. Le CSiB est un bon ampli, qui possède des sons de qualité et un caractère bien à lui. 5'690 euros pour un ampli intégré est toujours une grosse déconnade, chacun doit alors voir où il place ses priorités et si il peut s'offrir ce délire. Disons que, pour ce prix, ce n'est pas le meilleur deal sous le soleil.