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Pucelle_Dabidjan « L'anti-idiophile »
Publié le 02/04/18 à 17:26
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
La passion audiophile est une passion qui peut parfois être dévorante. Et certains passionnés ont parfois tendance à verser dans l'ésotérisme. Cet ampli a été destiné aux audiophiles qui n'ont pas embrassé ce chemin.
Il bénéficie d'une alimentation stable avec un gros transformateur, flaqué d'un étage de filtrage solide et un étage de sortie capable de délivrer des puissances tout à fait intéressante, soit 2x100w sous 8 Ohms et 2x140w sous 4ohms, avec la capacité d'aller frôler les 3 Ohms. Ce genre de performance, aujourd'hui, devenant plutôt rare, et, souvent, l'apanage des chaînes hifi très haut de gamme.
Le boitier est stable et plutôt sobre. On retrouve le design de l'ère industrielle "techno end-80's".
Notons que cet amplificateur n'est pas forcément construit pour les amateurs de simplicités. On y rencontrera même des options et/ou switches, dont le rôle apparaît aberrant.
Par exemple, vous pouvez choisir, en façade, si vous voulez que le haut-parleur gauche ou le haut-parleur cesse d'émettre des sons. Là où un simple switch "balance" (qui est présent) aurait suffit. On peut bypasser la section d'eq. Choisir si on veut que le loudness soit adapté pour bas volume, ou, au contraire, désactiver ce dernier. On peut choisir si la section phono doit être qualibrée pour les cellules MM ou MC.
Notons que les câbles, sur cet ampli, sont simplement écrasés via un système de vis rotative à l'arrière. Les fiches bananes ne fonctionnant, ici, pas.
Mention spéciale avec félicitations du jury pour l'excellent potentiomètre de volume, qui est vraiment très bien étagé et délivre toute sa puissance de façon vraiment progressive. On comprend, en utilisant cette machine, ô combien la concurrence moderne sacrifie cette aisance de réglage pour simuler une montée en puissance impressionnante dès le 1er tiers de la course. Ici, une fois le 1er tiers monté, vous commencerez à avoir du volume. Ceci permet de régler le volume avec finesse.
Faisons donc une rapide revue avant de passer à la suite :
L'ampli est bien construit, il est puissant, complet, et pas cher.
Comme vous l'avez aussi lu en dessus et en dessous, il est tout-cela, en plus d'être fiable. L'engin aurait été vendu/construit autour de 1990, il n'est, pour mon modèle, jamais passé chez le réparateur ou la case service, et il est là, il fonctionne aux petits oignons. Ce qui lui permet déjà de se placer au devant d'amplis qui sont pourtant des références, mais n'arrivent pas à cette fiabilité. Je ne citerai que les Mc Intosh intégrés récents, mais aussi les ASR Emitter, qui voient plus fréquemment et régulièrement le SAV que cette bestiole là.
Mais est-ce qu'il sonne ?
Alors, pour vous le donner en mille. Oui. il sonne très très bien et se sent , du coup, très à l'aise, avec des enceintes, normalement un poil difficiles à pousser. Dans mon cas, l'essai a été réalisé avec des Dynaudio Contour 1 ; enceintes qui étaient tenues comme il se doit par cet intégré absolument abordable, et sans perte de qualité évidente.
Dans le cas présent, les informations musicales étaient reçues depuis un Accoustic Research EB-101, qui nous envoyait divers pressages de Johnny Halliday et autres galettes de Supertramp, Bonnie Tyler, Mike Oldfield, Yello et autres Asia.
Le message global était différent de mon ensemble pre+puissance Accuphase et tourne-disque Sota Sapphire. Mais comme vous vous en doutez, la qualité, principalement de la cellule, est toute différente. Là où la AR EB-101 se contente d'un Pickering SVX4000 de type MM ; la Sota elle utilise une cellule MC de haut vol signée Clearaudio (symphony V2). Un comparatif serait faussé d'entrée.
Mais l'ensemble ci-présent se montre capable d'envoyer un message délié, pouvant faire preuve de finesse quand ceci est nécessaire, de poigne quand c'est demandé, et de toutes les inflexions qu'on attend d'un grand ampli hifi. Il n'y a pas de méli-mélo harmonique audible. Les Dynaudio sont biens tenues, et les divers protagonistes jouent à l'unisson, tout en étant parfaitement détourés. Le son se décolle des hauts-parleurs comme ceci s'est déjà vu sur d'autres références.
Nous noterons, à ce passage, que le placement des enceintes n'était pas encore optimal pour cette essai. Un WAF puissant gênant considérablement un meilleur placement.
Mot de la fin :
Le Technics SUV-670 est un amplificateur intégré puissant, réunissant toutes les qualités des bons amplis de l'âge d'or de la hifi. Il est passé sous le radar des spéculateurs et autres esthètes de pacotille, ce qui le rend abordable et raisonnable. C'est un superbe choix pour qui veut un ampli sérieux sans laisser tout son salaire dans l'opération.
Il bénéficie d'une alimentation stable avec un gros transformateur, flaqué d'un étage de filtrage solide et un étage de sortie capable de délivrer des puissances tout à fait intéressante, soit 2x100w sous 8 Ohms et 2x140w sous 4ohms, avec la capacité d'aller frôler les 3 Ohms. Ce genre de performance, aujourd'hui, devenant plutôt rare, et, souvent, l'apanage des chaînes hifi très haut de gamme.
Le boitier est stable et plutôt sobre. On retrouve le design de l'ère industrielle "techno end-80's".
Notons que cet amplificateur n'est pas forcément construit pour les amateurs de simplicités. On y rencontrera même des options et/ou switches, dont le rôle apparaît aberrant.
Par exemple, vous pouvez choisir, en façade, si vous voulez que le haut-parleur gauche ou le haut-parleur cesse d'émettre des sons. Là où un simple switch "balance" (qui est présent) aurait suffit. On peut bypasser la section d'eq. Choisir si on veut que le loudness soit adapté pour bas volume, ou, au contraire, désactiver ce dernier. On peut choisir si la section phono doit être qualibrée pour les cellules MM ou MC.
Notons que les câbles, sur cet ampli, sont simplement écrasés via un système de vis rotative à l'arrière. Les fiches bananes ne fonctionnant, ici, pas.
Mention spéciale avec félicitations du jury pour l'excellent potentiomètre de volume, qui est vraiment très bien étagé et délivre toute sa puissance de façon vraiment progressive. On comprend, en utilisant cette machine, ô combien la concurrence moderne sacrifie cette aisance de réglage pour simuler une montée en puissance impressionnante dès le 1er tiers de la course. Ici, une fois le 1er tiers monté, vous commencerez à avoir du volume. Ceci permet de régler le volume avec finesse.
Faisons donc une rapide revue avant de passer à la suite :
L'ampli est bien construit, il est puissant, complet, et pas cher.
Comme vous l'avez aussi lu en dessus et en dessous, il est tout-cela, en plus d'être fiable. L'engin aurait été vendu/construit autour de 1990, il n'est, pour mon modèle, jamais passé chez le réparateur ou la case service, et il est là, il fonctionne aux petits oignons. Ce qui lui permet déjà de se placer au devant d'amplis qui sont pourtant des références, mais n'arrivent pas à cette fiabilité. Je ne citerai que les Mc Intosh intégrés récents, mais aussi les ASR Emitter, qui voient plus fréquemment et régulièrement le SAV que cette bestiole là.
Mais est-ce qu'il sonne ?
Alors, pour vous le donner en mille. Oui. il sonne très très bien et se sent , du coup, très à l'aise, avec des enceintes, normalement un poil difficiles à pousser. Dans mon cas, l'essai a été réalisé avec des Dynaudio Contour 1 ; enceintes qui étaient tenues comme il se doit par cet intégré absolument abordable, et sans perte de qualité évidente.
Dans le cas présent, les informations musicales étaient reçues depuis un Accoustic Research EB-101, qui nous envoyait divers pressages de Johnny Halliday et autres galettes de Supertramp, Bonnie Tyler, Mike Oldfield, Yello et autres Asia.
Le message global était différent de mon ensemble pre+puissance Accuphase et tourne-disque Sota Sapphire. Mais comme vous vous en doutez, la qualité, principalement de la cellule, est toute différente. Là où la AR EB-101 se contente d'un Pickering SVX4000 de type MM ; la Sota elle utilise une cellule MC de haut vol signée Clearaudio (symphony V2). Un comparatif serait faussé d'entrée.
Mais l'ensemble ci-présent se montre capable d'envoyer un message délié, pouvant faire preuve de finesse quand ceci est nécessaire, de poigne quand c'est demandé, et de toutes les inflexions qu'on attend d'un grand ampli hifi. Il n'y a pas de méli-mélo harmonique audible. Les Dynaudio sont biens tenues, et les divers protagonistes jouent à l'unisson, tout en étant parfaitement détourés. Le son se décolle des hauts-parleurs comme ceci s'est déjà vu sur d'autres références.
Nous noterons, à ce passage, que le placement des enceintes n'était pas encore optimal pour cette essai. Un WAF puissant gênant considérablement un meilleur placement.
Mot de la fin :
Le Technics SUV-670 est un amplificateur intégré puissant, réunissant toutes les qualités des bons amplis de l'âge d'or de la hifi. Il est passé sous le radar des spéculateurs et autres esthètes de pacotille, ce qui le rend abordable et raisonnable. C'est un superbe choix pour qui veut un ampli sérieux sans laisser tout son salaire dans l'opération.