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Obligations et cadre légal autoproduction/auto-édition

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Sujet de la discussion Obligations et cadre légal autoproduction/auto-édition   fusion
Je commence à travailler sur notre premier album, et je me demande si il existe un genre de tuto ou d'article regroupant les obligations et le cadre légal de l'autoproduction et de l'autoédition.
En vous remerciant.

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)" qui a été fusionnée dans ce sujet le 30/08/14 ]

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11

Citation de : EPE_be

Je voudrais bien lire l'article qui dit cela

https://www.sacem.fr/cms/home/la-sacem/reponses-a-vos-questions/toutes-les-reponses/toutes-les-questions-reponses/createurs-cote-pratique

Quelles sont mes obligations en tant que sociétaire ?

- vous avez l'obligation de déposer toutes vos œuvres et vous vous engagez à respecter les Statuts et le Règlement général de la Sacem.
- vous faites apport à la Sacem du droit d'autoriser ou d'interdire l'exécution ou la représentation publique (télévision, radio, concert, spectacle…) et la reproduction (CD, DVD, vidéos…) de vos œuvres.
- vous conservez l'entier exercice de votre droit moral : aucun arrangement ou adaptation de vos œuvres ne peut être déposé sans votre accord.

 

https://www.sacem.fr/files/content/sites/fr/files/mediatheque/sacem/missions/statuts_reglement_general/statuts_reglements_sacem_2014.pdf

 


1. Devoirs généraux


Article 29

Tout auteur, auteur-réalisateur, compositeur ou éditeur doit signer un acte
d'adhésion aux Statuts de la société.
Par cet acte d'adhésion il s'engage notamment :
1° A se conformer aux Statuts et au Règlement général dont il déclare avoir pris connaissance.
Le respect des Statuts et du Règlement général comporte en particulier à sa charge
l'obligation :
• de ne conclure aucune convention qui dispose au profit de qui que ce soit des droits dont
il a fait apport à la société ;
• de ne convenir avec un collaborateur ou avec un éditeur d'aucun mode de répartition qui
dérogerait aux modes prévus par les Statuts et le Règlement général ;
• de ne concourir directement ou indirectement ni à l'accaparement de programmes, ni à
l'établissement de programmes faux ou inexacts ;
• de certifier sincères et de signer les programmes des oeuvres jouées qu'en sa qualité
éventuelle d'exécutant, d'interprète ou d'organisateur de spectacles, qu'il peut être appelé à
remettre à la société ;
• de ne pas associer aux redevances de droits d'auteur provenant de l'exploitation de
ses oeuvres les établissements tributaires de la société ou d'autres sociétés d'auteurs
- directement ou indirectement (notamment par l'intermédiaire de sociétés d'édition affiliées
et/ou contrôlées par ces établissements) - dans le seul but d'obtenir de ces établissements
qu'ils accordent un traitement préférentiel auxdites oeuvres lorsqu'ils utilisent le répertoire
de la Société.
2° A se soumettre, dans le cadre des Statuts et du Règlement général, aux décisions du
Conseil d'administration.
3° A déclarer sous sa responsabilité au répertoire de la société toutes les oeuvres dont il est
le créateur, l'éditeur ou l'ayant droit tel que prévu à l'article 4 des Statuts et à garantir que
ces oeuvres ne sont entachées, ni de contrefaçon, ni de plagiat, ni d'emprunt illicite.
Lorsqu'il est fait un emprunt quelconque au domaine public par le ou les créateurs d'une
oeuvre, soit littéraire, soit musicale, ce ou ces créateurs sont tenus de le mentionner sur le
bulletin de déclaration de l'oeuvre dont il s'agit.
Chaque Membre est, en outre, tenu de fournir le cas échéant, à la demande de la société,
tous documents prouvant sa qualité de créateur, d'éditeur ou d'ayant droit.
4° A faire connaître au moment de son admission celles de ses oeuvres pour lesquelles il
aurait antérieurement confié à un tiers l'exercice des droits dont il fait apport à la Société.
Il s'engage à faire entrer lesdites oeuvres dans le répertoire de la société dès que possible.
5° D'une façon générale, à ne rien faire ni entreprendre qui puisse nuire aux intérêts
matériels et moraux de la société et de ses Membres.

[ Dernière édition du message le 31/08/2014 à 11:26:09 ]

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Merci :-) Mais, outre le fait que j'ai des doutes sur le fait que cela ne puisse être contesté en justice, je ne vois pas ce que la sacem pourrait faire si je dépose une partie de mes œuvres dans d'autres sociétés, ou si je ne les dépose pas toutes. A part m'exclure et perdre un client.

Il y a d'ailleurs une contradiction dans le lien que tu donnes :
Citation :
vous pouvez quitter la Sacem si vous désirez confier la gestion de vos droits à une société d’auteurs étrangère. Il vous est possible également d’assurer vous-même partiellement ou totalement la gestion individuelle de vos droits.
https://www.sacem.fr/cms/home/la-sacem/reponses-a-vos-questions/toutes-les-reponses/toutes-les-questions-reponses/createurs-cote-pratique#ctn49092_76621

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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je ne vois pas de contradiction, la phrase se comprend ainsi :

1) tu quittes la SACEM et ses obligations

2) tu es alors libre

a. de te lier à une autre société d'auteur aussi exigeante en terme d'exclusivité totale,

b. ou te démerder tout seul,

c. ou, enfin, de te lier avec d'autres entités qui accepteraient, elles, de ne pas fonctionner de manière exclusive

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C'est pas super évident à la première lecture, mais effectivement ça a l'air d'être ça...

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Même si ça semble clair et dit expressément, ça reste zarbi, et de fait contestable facilement. Pour être franc j'avais jamais entendu parler de ça auparavant, et le coup de contrat exclusif et à vie, en plus d'être immoral est de toute façon illégal.

Perso, dans des rares cas, il m'est arrivé de donner/vendre des morceaux/samples libres de droits et donc non sacemisés, honnêtement je ne vois aucune raison de ne pas le faire, le contrat me liant avec la sacem sur ce point me paraissant être du délire total.

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Disons que c'est pas "exclusif et à vie" dans la mesure où apparemment tu peux demander ta radiation... C'est sans doute ça l'entourloupe: tu peux partir, MAIS dans ce cas là comment tu fais pour toucher ce qui t'est dû (ça doit évidemment rester possible mais c'est certainement plus compliqué et/ou long)? Ou alors, tu peux rester, MAIS dans ce cas tu acceptes les obligations contractuelles... Vu comme ça ça parait plus compliqué à contester.

Concernant les trucs libres de droit, si ton nom n'apparait nulle part je vois de toute façon mal comment ils pourraient aller t'emmerder sur quoique ce soit... :pasvupaspris:

Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.

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Y a aucun problème à toucher ce qui t'es dû via une société de droit d'auteur étrangère (voire même un copyright officiel américain - droit d'auteur et copyright se reconnaissent) Juste que si tu es diffusé ou si tu joues principalement en France, la sacem prendra son pourcentage vu qu'elle a de fait l'exclusivité de la perception en France, y compris pour les sociétés étrangères. Tant que ça dure, ça fait des années que l'Europe se penche sur le problème.

Mais pour un auteur français diffusé principalement hors de France, y a pas à hésiter.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Je récapitule les obligations minimales donc pour produire, publier et vendre un disque :

Créer une structure légale, asso ou entreprise
Demander une autorisation de publication a la SDRM
Faire le dépôt légal à la BNF

Right ?
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Ça me semble correct. N'oublie pas que si aucun auteur n'est à la sacem (et s'il n'y a aucune reprise de titres déposés), s'il faut bien une autorisation de pressage sdrm, il n'y a rien à payer.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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J'avais vu ca.:bravo:
Les assos son toujours exemptées de tva ?