Sujet quels prix pour une presta dans un hotel de luxe
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Shala Meka
3776
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 21/06/2015 à 22:30:06quels prix pour une presta dans un hotel de luxe
Bonjour
Avec mon groupe de reprise,nous avons l'opportunité de placer regulierement des dates dans un hotel plutot luxueux.
Avez vous un ordre d'idée de combien se negocie les prestas dans ce genre de lieux?
faut il mettre le paquet? ou il faut s'en tenir à un truc minimal (j'entend un vrai cachet par musicien + defraiement)
merci d'avance
Avec mon groupe de reprise,nous avons l'opportunité de placer regulierement des dates dans un hotel plutot luxueux.
Avez vous un ordre d'idée de combien se negocie les prestas dans ce genre de lieux?
faut il mettre le paquet? ou il faut s'en tenir à un truc minimal (j'entend un vrai cachet par musicien + defraiement)
merci d'avance
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22419
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 22/06/2015 à 00:47:29
Bonjour ou bonsoir, c'est selon !
Je lis ton post et hop ! je me revois automatiquement dans la même situation il y a euh... bah il y a 20 ou 25 ans.
Comme il y a lieu et lieu, il y a tarif et tarif.
On va se débarrasser de suite de cette question d'argent, pour y revenir + tard : attendu ici qu'on ne parle pas de l'auto-animation du camping-des-flots bleus, regardons les choses comme elles sont.
Tu es un très bon ventriloque. Tu demandes TANT.
Vous êtes un excellent groupe. Tu demandes 5 fois TANT si vous êtes 5 ?
J'ai un numéro de magie avec un tigre qui me demande chaque jour vos deux cachets réunis rien qu'en bouffe : je demande... ?...
Je m'étonne un peu que l'intermédiaire par qui vous connaissez ce plan ne vous ait pas renseigné sur les coutumes en la matière de l'établissement en question, je vais juste tenter d'apporter quelque élément de réponse touristique, basée à la fois le vécu et ce que les retours m'ont permis d'en savoir.
Globalement, disons que si c'est pour un plan régulier "pépère", allez-y doucement sur la salaison (mais je parle pour Paris, où la concurrence entre prestations est rude et le George V ne fonctionne absolument pas comme son voisin immédiat Prince-de-Galles). Après une saison il sera toujours temps de revoir les prétentions car vous aurez correspondu à ce qu'on attend de vous. (Prendre rencard dès les derniers jours de passage à ce sujet).
Dans quelques endroits huppés de Province, on n'a fait que du coup-par-coup et c'est un souci différent, le fait de demander "beaucoup" est plutôt pris comme un gage de sérieux, d'autant que tu as déjà tes références. Ce ne sont pas tellement les prix qui (les) rebutent, mais il faut s'attendre à être juste prestataire et s'adapter d'un coup pour convenir strictement à la clientèle de l'endroit : c'est finalement ça le + dur car, qu'il y ait ou "pas" de clients, tu n'es pas là pour imposer quoique ce soit ni même l'ambitionner.
Côté sympa là aussi en + de quelques menus avantages chèrement acquis, dans les deux cas tu croises des gens du show-biz en tournée permanente, certains -humoristes, surtout- t'invitent parfois à la table apéritive ouverte à une dizaine de convives dans les salons où l'on fait péter chaque roteuse à l'odeur incroyable de 500 tickets pièce et sans que nul ne trouve à sursauter. Mais tout ça est une autre histoire, c'est juste une histoire de comportement euh... social.
C'est du reste un excellent tremplin si vous avez le pied marin -ce qui n'est pas mon cas au bout de deux jours-, pour vous propulser dans quelques années sur les bateaux de luxe et leurs croisières avec de grandes vedettes qui font juste un soir sur la scène minuscule par rapport à l'une des piscines et que tu échanges avec la descendante de l'empire du tabac blond (qui a une suite réservée à l'année sur le paquebot): j'ai jamais fait et je sais que ça paye finalement assez peu, mais vous êtes logés et nourris comme des grands-chefs dans des destinations qui n'existent même pas en télé.
Ici comme ailleurs, le tout est de pouvoir faire l'effort de vouloir s'adapter à des situations parfois incommodantes -une équipe qui part reste tout le long indissociable et même en escales, on n'interchange pas le personnel pas plus qu'on ne disperse les familles-, mais situations qui valent assurément le coup d'être vécues si l'on n'a pas ou plus trop d'ambition à terre. Quoiqu'il en soit, vous avez un nom prestigieux sur une carte de visite une fois rendus à quai. Dénigrés ou raillés par certains, je perdure à dire que ces références valent bien des passeports...
Résumons en espérant avoir tranché un peu de ta question dans ce morceau de vie: des gens avisés vont te donner un salaire pour répondre à leur clientèle, et vont se baser bien davantage sur leurs appuis (relations) que sur un c-v tombé de nulle part avec, au regard, un tarif qui n'aura du reste aucune chance.
Retenir alors qu'un prix est un prix, même ré-évalué à 20 % pour la circonstance par rapport à quelque chose de déjà correct... Oui, un prix est un prix, et c'est aussi en ça qu'il se mérite.
Si ce n'est pas la lutte des classes, c'est pas non plus la classe des luths .
Je lis ton post et hop ! je me revois automatiquement dans la même situation il y a euh... bah il y a 20 ou 25 ans.
Comme il y a lieu et lieu, il y a tarif et tarif.
On va se débarrasser de suite de cette question d'argent, pour y revenir + tard : attendu ici qu'on ne parle pas de l'auto-animation du camping-des-flots bleus, regardons les choses comme elles sont.
Tu es un très bon ventriloque. Tu demandes TANT.
Vous êtes un excellent groupe. Tu demandes 5 fois TANT si vous êtes 5 ?
J'ai un numéro de magie avec un tigre qui me demande chaque jour vos deux cachets réunis rien qu'en bouffe : je demande... ?...
Je m'étonne un peu que l'intermédiaire par qui vous connaissez ce plan ne vous ait pas renseigné sur les coutumes en la matière de l'établissement en question, je vais juste tenter d'apporter quelque élément de réponse touristique, basée à la fois le vécu et ce que les retours m'ont permis d'en savoir.
Globalement, disons que si c'est pour un plan régulier "pépère", allez-y doucement sur la salaison (mais je parle pour Paris, où la concurrence entre prestations est rude et le George V ne fonctionne absolument pas comme son voisin immédiat Prince-de-Galles). Après une saison il sera toujours temps de revoir les prétentions car vous aurez correspondu à ce qu'on attend de vous. (Prendre rencard dès les derniers jours de passage à ce sujet).
Dans quelques endroits huppés de Province, on n'a fait que du coup-par-coup et c'est un souci différent, le fait de demander "beaucoup" est plutôt pris comme un gage de sérieux, d'autant que tu as déjà tes références. Ce ne sont pas tellement les prix qui (les) rebutent, mais il faut s'attendre à être juste prestataire et s'adapter d'un coup pour convenir strictement à la clientèle de l'endroit : c'est finalement ça le + dur car, qu'il y ait ou "pas" de clients, tu n'es pas là pour imposer quoique ce soit ni même l'ambitionner.
Côté sympa là aussi en + de quelques menus avantages chèrement acquis, dans les deux cas tu croises des gens du show-biz en tournée permanente, certains -humoristes, surtout- t'invitent parfois à la table apéritive ouverte à une dizaine de convives dans les salons où l'on fait péter chaque roteuse à l'odeur incroyable de 500 tickets pièce et sans que nul ne trouve à sursauter. Mais tout ça est une autre histoire, c'est juste une histoire de comportement euh... social.
C'est du reste un excellent tremplin si vous avez le pied marin -ce qui n'est pas mon cas au bout de deux jours-, pour vous propulser dans quelques années sur les bateaux de luxe et leurs croisières avec de grandes vedettes qui font juste un soir sur la scène minuscule par rapport à l'une des piscines et que tu échanges avec la descendante de l'empire du tabac blond (qui a une suite réservée à l'année sur le paquebot): j'ai jamais fait et je sais que ça paye finalement assez peu, mais vous êtes logés et nourris comme des grands-chefs dans des destinations qui n'existent même pas en télé.
Ici comme ailleurs, le tout est de pouvoir faire l'effort de vouloir s'adapter à des situations parfois incommodantes -une équipe qui part reste tout le long indissociable et même en escales, on n'interchange pas le personnel pas plus qu'on ne disperse les familles-, mais situations qui valent assurément le coup d'être vécues si l'on n'a pas ou plus trop d'ambition à terre. Quoiqu'il en soit, vous avez un nom prestigieux sur une carte de visite une fois rendus à quai. Dénigrés ou raillés par certains, je perdure à dire que ces références valent bien des passeports...
Résumons en espérant avoir tranché un peu de ta question dans ce morceau de vie: des gens avisés vont te donner un salaire pour répondre à leur clientèle, et vont se baser bien davantage sur leurs appuis (relations) que sur un c-v tombé de nulle part avec, au regard, un tarif qui n'aura du reste aucune chance.
Retenir alors qu'un prix est un prix, même ré-évalué à 20 % pour la circonstance par rapport à quelque chose de déjà correct... Oui, un prix est un prix, et c'est aussi en ça qu'il se mérite.
Si ce n'est pas la lutte des classes, c'est pas non plus la classe des luths .
Shala Meka
3776
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
3 Posté le 22/06/2015 à 08:11:42
Citation :
Je m'étonne un peu que l'intermédiaire par qui vous connaissez ce plan ne vous ait pas renseigné sur les coutumes en la matière de l'établissement en question
En fait on a pas d'intermediaire; nous avons joué pour un évenement privé qui s'est déroulé dans cet hotel.
Le directeur a vu notre presta qu'il a beaucoup aimé et souhaite nous prendre.
Hit !
22419
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
4 Posté le 22/06/2015 à 17:35:03
Le plan royal
Tu nous diras ?...
Le cas échéant, comme tu as déjà un prix en tête, tu fais comme avec tous : tu lui demandes lors de la discussion ce qu'il compte donner ou ce qu'il pratique d'habitude et de là tu enquilles ou pas : 1/ ça tombe dans vos prix et tu fais remarquer par exemple que "vous êtes 4 quand même" mais que ça t'ennuirait de devoir décliner rapport à un musicien un peu gêné en ce moment..., 2/ si c'est au-dessus tu prends en argumentant quand même sur un nouvel appareil en achat "mieux adapté à l'endroit", et 3/ si c'est en-dessous, ben c'est niet : "on ne peut malheureusement pas actuellement dans cet ordre de prix, je vais étudier une autre formule pour tenter néanmoins de vous proposer quelque chose"...
Tu nous diras ?...
Le cas échéant, comme tu as déjà un prix en tête, tu fais comme avec tous : tu lui demandes lors de la discussion ce qu'il compte donner ou ce qu'il pratique d'habitude et de là tu enquilles ou pas : 1/ ça tombe dans vos prix et tu fais remarquer par exemple que "vous êtes 4 quand même" mais que ça t'ennuirait de devoir décliner rapport à un musicien un peu gêné en ce moment..., 2/ si c'est au-dessus tu prends en argumentant quand même sur un nouvel appareil en achat "mieux adapté à l'endroit", et 3/ si c'est en-dessous, ben c'est niet : "on ne peut malheureusement pas actuellement dans cet ordre de prix, je vais étudier une autre formule pour tenter néanmoins de vous proposer quelque chose"...
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