réactions à la news Commentaires sur la news : Spotify annonce un vaste nettoyage de son catalogue et un changement de gouvernance
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Neo Alchemist
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RdjpR
RdjpR
venuxdeluxe
J'avais espéré des fichiers multipistes avec des images , des vidéos ... Mais nous avons eu des fichiers souvent médiocres , des Artistes spoliés , du " moins disant " systématique ...... Avec au final des petits malins devenus milliardaires sur le dos de musiciens smicard ( ou même pas )
"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."
ToopTee Studio
zedbee
Gam
Spotify a tué la vente physique sans proposer un streaming de qualités supérieurs .....!
J'avais espéré des fichiers multipistes avec des images , des vidéos ... Mais nous avons eu des fichiers souvent médiocres , des Artistes spoliés , du " moins disant " systématique ...... Avec au final des petits malins devenus milliardaires sur le dos de musiciens smicard ( ou même pas )
T'es au courant que Napster était la plus 8 ans avant eux ?
hbnico
RdjpR
RdjpR
Green_Pintade
skippy72
Mini-Maxi
Quand Napster est arrivé, la nouvelle s'est répandu en quelques semaines. Perso je me souviens exactement de la soirée où on m'en a parlé pour la première fois. On était sûrement conscient que ce n'était pas hyper éthique mais rien n'arrête des gamins qui veulent écouter de la musique. D'un coup nous avions accès à tout les disques, les nouveautés aussi. Une révolution dans nos vies.
De l'autre côté de l'Atlantique un gars travaillant dans une fabrique de CD sortait tout les jours les fameux disques cachés derrière son énorme boucle de ceinture texane. Plein d'albums ont fuités ainsi.
Tout cela, l'invention du mp3 aussi, est raconté dans ce livre:

[ Dernière édition du message le 01/10/2025 à 23:30:51 ]
Leopal
Je me demande si à la fin on ne devra pas filtrer via les labels, permettre aux artistes signés de diffuser, et laisser les amateurs diffuser leur musique par eux-mêmes sur des sites persos...
Will Zégal
Mais je n'ai pas du tout la même analyse que toi.
A ma connaissance, la seule étude sérieuse, scientifique, universitaire sur le piratage de musique a été faite au Canada et elle montrait que ceux qui pirataient le plus étaient aussi ceux qui achetaient le plus de disque.
Avant l'arrivée du web, l'accès à la musique était extrêmement restreint car elle passait par des filtres : les radios FM qui, pour la plupart, passaient beaucoup la même chose (et dont l'offre était considérablement limitée quand on n'était pas dans une très grande ville) et les disquaires, eux aussi avec une offfre forcément restreinte et principalement mainstream, avec encore une offre très limitée.
Même pas mal de gens devenus par la suite journalistes musicaux vivant à Paris ou proche disaient que c'était une plaie pour obtenir des "imports" (ainsi qu'on appelait les innombrables disques qui ne sortaient tout simplement pas sur le marché français).
Quand le web est arrivé, et notamment Napster, ça a été une ouverture formidable pour les amateurs de musique. Un vrai bol d'air.
De son côté, l'industrie du disque n'a absolument pas voulu bouger de son modèle alors grassement rémunérateur de vente de disques physique. Alors que les consommateurs prêts à payer réclamaient d'autres usages, les maisons de disques restaient cramponnées à leur modèle.
Or, leur modèle était alors la vente en CD de fonds de catalogues déjà sortis en vinyles, aux coûts déjà amortis et qui leur rapportaient donc des marges monstrueuses, sachant qu'un CD qui coûtait moins cher à produire qu'un vinyle était vendu beaucoup plus cher.
Or, avec l'arrivée du CD, tout le monde a remplacé sa discothèque de vinyle par du CD. En d'autres termes, les gens ont racheté en CD ce qu'ils avaient déjà acheté en vinyle. Cela a fait la fortune des maisons de disque.
Quand la fameuse crise du disque est arrivée, "à cause du piratage" clamaient les requins des majors, l'inénarrable Pascal Nègre en tête, c'est qu'en fait les ventes de disques étaient revenus à leur niveau... d'avant l'arrivée du CD. Ce n'était pas une crise : c'est juste une bulle qui avait éclaté.
Interview de l'inventeur du MP3 : bien avant que sa technologie ne se diffuse, il est d'abord allé voir les maisons de disques. C'est avec elles en tête qu'il avait créé ce format, escomptant naturellement que ça permettrait aux maisons de disques de proposer de nouveaux services, de nouvelles façons de vendre la musique.
Les maisons de disque lui ont répondu que ça ne les intéressait pas.
Puis l'iPod est arrivé, avec sa possibilité de stocker et d'avoir dans sa poche des milliers de titres. Mais où trouver des milliers de titres ? Prendre le temps de ripper sa collection de disques ? Lol. Je viens de déménager et dans mon déménagement, il y avait encore 3 cartons de CD qui restent à ripper.
Alors oui, Napster a été le Grall des amateurs de musique.
Dans le même temps, les maisons de disque ont littéralement laissé tomber le réseau de disquaires qui, au moins, offraient du conseil à leurs clients, leur faisaient faire des découvertes et, pour certains, savaient se spécialiser, avoir des imports, etc. Bref, de bons vecteurs de vente, notamment de la musique de niche.
Ils les ont laissés tomber au profit des grandes surfaces. Car les directeurs artistiques venus du milieu musical qui régnaient avant dans les maisons de disques avaient été remplacés par des "chefs produits" venus d'écoles de commerces et qui croyaient qu'on pouvait vendre de l'art comme des paquets de yaourts. Alors plutôt que soutenir la production d'une grande diversité d'artistes, on met le paquet sur des stars avec des budgets monstrueux dont la moitié était en dépenses marketing. C'est l'époque où des maisons de disques ont viré des gens comme Nougaro ou Bachelet dont ils estimaient les volumes de vente insuffisants. C'est l'époque où un groupe de mon coin, acclamé par la critique qui le comparait à Björk, a été signé dans une major qui l'a viré dès leur premier album parce qu'ils n'en avaient vendu que... 30 000 exemplaires.
Rappelons aussi que Matmatah a dû vendre plus de 30 000 exemplaires de leur album autoproduit avant d'être signé par une maison de disque !
Non, plutôt que s'emmerder avec des milliers de références qui faisaient des ventes honnêtes, il fallait de la vente de masse, des stars qui se vendent à millions d'exemplaires. Dans ce schéma, les disquaires n'avaient pas leur place : vive les supermarchés.
Supermarché dont les rayons, très limités, ne contenaient donc quasi plus que des têtes de gondole, des machins hyper mainstream.
Quand je suis arrivé en 1990 dans la ville de 70 000 habitants où je vis, il y avait 3 disquaires. Et pas des petits magasins, mais de taille équivalente aux supérettes actuelles.
Avant 2000, il n'y en avait plus.
Je me rappelle du disquaire chez qui j'allais au moins une fois par mois pour m'acheter un disque ou deux que j'avais découvert à la radio ou par des amis. Je repartais presque toujours avec 4, 5, 6 disques parce qu'il me faisait découvrir des choses : il connaissait mes goûts, il connaissait la musique "tiens, si vous aimez ça, vous devriez écouter ça : ça devrait vous plaire" Bingo.
Où y a t-il aujourd'hui des vendeurs qui savent faire ça ? Même pas à la Fnac où, là aussi, les vendeurs autrefois hautement spécialisés et compétents ont été remplacés par des pousseurs de cartons.
Je me rappelle des startups proposant la création de services de streaming aux maisons de disques. Celles-ci n'en voulurent pas. Je me rappelle de la bataille pour une licence globale, une redevance sur le prix des abonnements internet redistribuée aux artistes sur la base des statistiques de téléchargement. Elles ont aussi lutté contre de toutes leurs forces.
Au lieu de ça, les maisons de disque ont tout fait pour criminaliser leurs clients. Il y a peu encore, des gens recevaient des courriers de menace de Hadopi.
Dans aucun autre secteur économique on ne voit ça. Si le marché évolue, on suit le marché. On ne se bat pas contre ses clients, mais pour sa clientèle.
Même Spotify, elles n'en voulaient pas. A t-on oublié que ce salaud et Ek et les maisons de disques ont été en guerre pendant des années ? Ek, un pirate "légal", s'en sortait en prétendant vendre la musique et rémunérer les maisons de disques et les artistes... de façon totalement insuffisante. Comment payer correctement les gens avec des abonnements illimités à moins de 10 € quand le prix d'un album était de plus de 10 € en sortie ?
Ek justifiait ses prix trop bas en disant qu'il ne gagnait pas (encore) d'argent, ce qui est vrai : Spotify et Eck n'ont toujours vécu que sur leur capitalisation boursière.
C'est comme si je montais une sandwicherie discount et que je me servais chez le boulanger en payant les baguettes 1/10 de leur prix en prétextant que je n'étais pas "encore" rentable, mais qu'un jour...
Finalement, il y a quelques années, le conflit a été réglé. Spotify a-t-il augmenté les redevances ? Non. Il a échangé des actions avec les maisons de disques. Ainsi, celles-ci sont passées de l'autre côté de la barrière : là où avant, elles partageaient au moins un peu les intérêts des artistes (avoir des redevances correctes sur le streaming), elles ont désormais les intérêts des actionnaires du streaming sur le dos des artistes : moins ceux-ci gagnent, plus les actions rapportent et prennent de la valeur.
Dire que ce sont les amateurs de musique qui ont tué le disque, cela me semble terriblement injuste. Ce qui l'a tué, c'est l'avidité des maisons de disque (et de leurs actionnaires, car toutes étaient entre temps devenues des multinationales), leur aveuglement quant aux besoins de changement des usages et aux évolutions technologiques qui le permettaient et la demande de leur marché. Et l'opportunisme de requins comme Ek qui s'en foutent de vendre à perte le travail des autres (ou de ne carrément pas le payer) tant que ça fait sa fortune.
A ma connaissance, Spotify n'est toujours pas rentable (ou ne l'était encore pas il y a peu) et gagne toujours son pognon grâce à la bourse.
La preuve que le piratage n'était pas un choix de cœur des amateurs de musique est qu'ils se sont jetés sur les offres "légales" payantes quand elles sont apparues.
Un des gros mensonges de cette histoire a été de professer que les chiffres du piratage correspondaient à des chiffres de ventes perdues. Tous ceux qui ont téléchargé des morceaux sur le web, tous ceux qui ont copié les disques durs des copains savent bien qu'ils n'auraient jamais acheté autant de musique. On s'est comportés comme des gourmands qui auraient eu l'accès gratuit à une pâtisserie, mais c'est pas parce que tu repars avec une forêt noire pour 8 personnes, 10 religieuses au chocolat, 15 pains aux raisins et 10 croissants que tu vas tous les manger. Encore moins que tu aurais acheté tout ça.
Que cette disponibilité gratuite de la musique ait pu nuire aux ventes ? Encore une fois, je n'en suis pas convaincu : l'étude canadienne montrait que les plus gros pirates étaient bien ceux qui achetaient le plus de la musique.
Combien d'artistes avons-nous découvert par des copies gratuites et dont nous avons ensuite acheté des albums ?
Aujourd'hui encore, malgré la facilité du piratage, malgré l'accès gratuit à la musique par Youtube, énormément de gens non seulement payent un abonnement à un service de streaming, mais achètent des disques physiques. Avec la prise de conscience du vol légalisé que sont les plateformes, il semble même que les ventes d'albums en physique (notamment en vinyle, mais on voit même le retour des cassettes) décolle.
Si les requins du disque ont hurlé à la faute au piratage, c'est surtout pour cacher leur incompétence et leur conservatisme crasse.
[ Dernière édition du message le 02/10/2025 à 08:34:28 ]
Mini-Maxi
Les utilisateurs par leur choix ont leur part de responsabilité mais ce qui tu décris est tout aussi vrai. Depuis la fin des années 90 la pression du capitale a laminé notre société.
Le livre évoqué commence sur un parallèle intéressant: quand la radio est arrivée dans les années1930 les fabricants de disques ont criés au scandale, cette forme de gratuité ayant eu un gros impact sur la vente de disques..
[ Dernière édition du message le 02/10/2025 à 09:23:42 ]
sacdesport
Tout ce que je pense du sujet mais en mieux dit
Spacionot (ex Cola Verde)
ça me fait penser au cours de physique en 4éme avec les Angström.
zogood
Avant de s'en prendre aux sites de streaming, regardons ces maisons de disques moribondes qui ont toujours refusé de voir le monde changer, qui servent de moins en moins les artistes (il y a une interview récente d'un type d'Universal - je crois - qui conseille aux jeunes de travailler leur notoriété sur les réseaux avant de venir le voir
noiZe
updownleftright
harmonique
Grandcharles
Savez-vous si Deezer (ou autre ayant beaucoup de contenu - humain, de qualité) a aussi ce genre de règles dégueulasse ? Je souhaite vraiment quitter Spotify, mais garder ce confort. J'écoute de la musique et beaucoup de podcasts aussi.
Merci d'avance.
Charles
Je joue en solo guitare/voix :
https://www.youtube.com/@CharlesAcoustique
https://www.facebook.com/CharlesAcoustique
https://www.instagram.com/charlesacoustique
Et je cherche des dates en Lorraine :D
oboreal
Ek a récemment investi 600 millions dans des drones de combat pilotés par IA. https://www.lesinrocks.com/musique/le-pdg-de-spotify-investit-600-millions-deuros-dans-larmement-677863-04-08-2025/
Il investit aussi dans une boite de fast médecine aux pratiques plus que douteuses.
Pour la musique, Spotify propose l'une des plus faibles rémunérations aux artistes (seuls Qobuz et Tidal sortent vraiment leur épingle du jeu ceci dit et sont à mon avis ceux qu'il faut promouvoir aujourd'hui : 18 à 30 euros pour 1000 streams sur Qobuz contre 3 sur spotify qui en plus favorise les gros artistes). Sur cet aspect rému seul youtube music est vraiment pire. https://www.music-connect.fr/tech-medias/quelles-plateformes-streaming-remunerent-le-mieux-les-artistes/
Par ailleurs, derrière l' IA washing qui est annoncé par cette news (et qu'AF n'aurait pas dû publier je pense, tant cette boite fait du mal à la musique), il faut se souvenir que la présence des musiques IA sur la plateforme n'est pas juste autorisé, mais organisé par la plateforme https://www.lesinrocks.com/musique/spotify-main-dans-la-main-avec-lia-a-qui-la-faute-650226-31-01-2025/
Bref, à mon avis, en 2025, rester sur Spotify c'est clairement voter pour le pire. Raison pour laquelle je vais bouger sur Qobuz dès le mois prochain alors que j'étais sur la plateforme verte depuis des années, principalement par méconnaissance des réels agissements de cette boite.
[ Dernière édition du message le 03/10/2025 à 11:39:27 ]
harmonique
logos
Même si cela n'énoxère pas Spotify des autres griefs que l'on peut avoir contre lui, il s'agit d'être précis et de ne pas rentrer dans une fausse parano. Et Massive Attack n'enlève visiblement pas ses titres de cette plateforme pour ce motif mais plutôt pour un problème de politique internationale.
Qui confirme ?
Will Zégal
Je souhaite vraiment quitter Spotify, mais garder ce confort. J'écoute de la musique et beaucoup de podcasts aussi.
Pour les podcasts, si tu es sur Android, je ne peux que te conseiller l'application Podcast Addict : très complète, très souple, avec plein de réglages précis. Certes un peu touffue à prendre en mains au début, mais puissante.
L'avantage : tu peux télécharger à l'avance tes podcasts, donc ne pas être dépendant d'une connexion.
Inconvénient : faire gaffe aux réglages de téléchargement et de limite de conservation (réglable pour chaque podcast) sinon risque de saturer le stockage de ton téléphone si, comme moi, tu as beaucoup d'abonnements.
Sinon, il y a plein d'autres applis de podcasts plus simples. Et comme à peu près tous les podcasts sont distribués par les mêmes réseaux auxquels les applications peuvent se connecter. A moins que Spotify n'ait des podcasts exclusifs, mais il ne doit pas y en avoir des masses.
Pour la musique, je n'utilise personnellement pas de service de streaming. Pour ma part, j'achète tout simplement ma musique sur Bandcamp. Mais c'est une logique un peu underground et aussi de DJ puisque une partie importante de ce que j'achète peut potentiellement servir dans mes mixes.
L'inconvénient : je n'ai pas accès à tout, tout le temps, partout. Je m'en passe très bien.
L'avantage : je découvre et soutiens des artistes et labels pas du tout mainstream, je suis propriétaire de la musique que j'ai achetée (ce qui n'est pas le cas en streaming).
La contrepartie est que ça me coûte évidemment plus cher si j'achète beaucoup. Mais je sais que je n'engraisse pas des gens comme Ek (j'ai réussi à éviter les épithètes injurieuses
Sinon, en streaming, Qobuzz n'est pas beaucoup plus cher que Spotify (actuellement, 14,49 € en payement mensuel et 12,49 € si on paye pour 12 mois).et Tidal est même moins cher (11 €/mois pour de la HD et 17 € pour un abonnement famille avec 6 comptes !
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