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réactions à la news Commentaires sur la news : Spotify annonce un vaste nettoyage de son catalogue et un changement de gouvernance

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Sujet de la discussion Commentaires sur la news : Spotify annonce un vaste nettoyage de son catalogue et un changement de gouvernance
608.jpg
La plateforme supprime 75 millions de morceaux, tandis que son fondateur Daniel Ek quitte son poste de CEO pour celui d’Executive Chairman.


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26
Citation de oboreal :
Spotify c'est clairement le Bayer - Monsanto de la musique... Avec un vrai gros méchant à la tête.

https://www.music-connect.fr/tech-medias/quelles-plateformes-streaming-remunerent-le-mieux-les-artistes/

Bref, à mon avis, en 2025, rester sur Spotify c'est clairement voter pour le pire.


Oui, ayant ces infos personne ne peut dire vouloir soutenir les artistes.
Perso je n'ai jamais été sur Spotify, ai été un moment sur Deezer puis plus, et suis revenu à l'achat de CD. Et j'envisage Qobuz. Bravo à eux, et à Tidal, pour leur comportement. :)
27
A noter qu'il y a désormais des trucs pas oufs pour les artistes chez Bandcamp depuis son rachat.



On n'a pas le cul sorti des ronces.

Mais ça a toujours été ainsi : la musique est aussi un monde de requins où des petits malins ont toujours su qu'on pouvait faire du fric sur le dos des artistes. L'histoire est pleine d'artistes spoliés par leur maison de disque, leur producteur, leur manager.
28
Citation de Will Zégal :
Pour les podcasts, si tu es sur Android, je ne peux que te conseiller l'application Podcast Addict : très complète, très souple, avec plein de réglages précis. Certes un peu touffue à prendre en mains au début, mais puissante.

Oh oui, je confirme: cela fait des années que je l'utilise, cette application est superbe! :aime::aime::aime:

C'est vrai qu'on peut s'y perdre dès qu'on commence à faire son difficile avec les paramètres (genre demander de conserver cinq émissions de l'un, mais seulement les deux dernières de l'autre :mrg:), on pourrait améliorer quelques aspects dans la fonction Playlist (toujours pas trouvé comment glisser-déposer), mais Xavier Guillemane fait un boulot formidable.

C'est une des rares applications gratuites où j'ai fini par payer pour soutenir le travail derrière.

[ Dernière édition du message le 03/10/2025 à 13:12:41 ]

29
Citation de Will Zégal :
A noter qu'il y a désormais des trucs pas oufs pour les artistes chez Bandcamp depuis son rachat.

On n'a pas le cul sorti des ronces.


J'aime bien Knarf, mais à ma connaissance, et la sienne au moment ou il fait sa vidéo, il n'y a pas le moindre exemple d'abus de ce que Bandcamp serait supposé commettre... Donc attendons avant de crier au loup.
30
Ses propos sont appuyés par une vidéo d'une avocate américaine spécialisée dans le droit de la musique, donc...

Le fait qu'il n'y ait pas encore eu d'abus ne signifie pas qu'il n'y en aura pas. Espérons que ça ne sera pas sur toi que le premier tombera. :mrg:

Les contrats, ça ne sert pas tellement quand tout va bien, mais ils entrent en jeu dès qu'arrivent les litiges. Et là, tu ne peux pas simplement compter sur la "bonne volonté" de la partie adverse.
D'autant qu'avec les nombreux rachats-fusions-acquisitions qui ont court dans ce domaine, qui sait qui sera aux commandes demain. Déjà, le fait que ces clauses merdiques aient été ajoutées après le rachat de Bandcamp ne plaide pas pour la continuité de la gouvernance de l'équipe d'origine, à mon avis plutôt éthique et soucieuse des artistes.

Si tu devais faire repeindre ta maison, je doute quand même que tu signes avec une boîte un contrat qui stipule qu'elle peut multiplier le prix par 10 s'il pleut pendant le chantier sous prétexte que la personne te dirait "non mais ne vous inquiétez pas, on ne l'a jamais fait".
J'imagine que tu répondrais alors "pourquoi dans ce cas l'avoir mis dans le contrat ?"
31
À boycotter 🙏🎹

https://youtu.be/nnD-DEAF6_4

32
Will : merci et bravo pour cette analyse qui me semble très pertinente :bravo:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

33
Citation de Dextroze :
À boycotter 🙏🎹

Je le fais en tant qu'artiste, mais c'est là que j'achète presque toute ma musique : les artistes présents sur Bandcamp ne sont pas responsables de ces clauses à mon avis abusives.

Mais je trouve que ça pose aussi d'autres questions de droit, notamment concernant le changement unilatéral de conditions d'utilisation. Un artiste qui vend depuis longtemps sur une plateforme et qui y a développé tout un réseau, un public, une clientèle ne peut tout simplement pas se retirer du jour au lendemain parce qu'on a introduit des clauses largement plus en sa défaveur que quand il est arrivé. Il y a là un déséquilibre flagrant (sans compter la question de la rétroactivité) qui me semble propre à engraisser des bataillons d'avocats, mais trouverait surement des réponses différentes selon les systèmes de droits.
34
Citation de Dextroze :
À boycotter 🙏🎹


Non. C'est le meilleur système actuel, celui qui redistribue le mieux. Ou c'est le moins pire jusqu'à preuve du contraire, ce qui revient au même.
35
+1

C'est aux artistes présents sur Bandcamp de se mobiliser pour faire supprimer ces clauses abusives.

En tant qu'artiste, on peut choisir de boycoter Bandcamp tant qu'elles sont là. Mais en tant que consommateur de musique, c'est effectivement actuellement le système le plus vertueux quant à la rémunération des artistes.

Et puis, ça va plus loin : Bandcamp n'est pas un simple service de diffusion de musique. Il est situé entre ça et une sorte de MySpace : les artistes et labels peuvent aussi y vendre des produits dérivés, avoir une liste de fans et d'acheteurs à qui envoyer leurs informations de sorties, de nouveautés...

Moi, je suis ravi de voir popper directement les nouveautés des labels dont j'aime le travail.

Bref, c'est plutôt cool et il n'y a pas de raison de "punir" les artistes qui y sont au prétexte que récemment, la boîte qui a racheté Bandcamp a introduit des clauses qui peuvent potentiellement niquer lesdits artistes.

Surtout que la nique en question ne porte pas tellement sur les ventes sur Bandcamp, mais sur l'utilisation de leur musique ailleurs (en édition).

Et un jour par semaine, l'intégralité des produits des ventes vont aux artistes. Pas mal quand même.
36
Juste un petit bémol sur le respect des artistes sauce BandCamp : à ce jour, cette plateforme ne paye ni la SACEM, ni la SPEDIDAM / ADAMI, donc c'est pas ouf non plus niveau droits d'auteurs / interprètes.

[ Dernière édition du message le 08/10/2025 à 09:24:10 ]

37
Oui. C'est aussi ce que dit Knarf dans sa vidéo : c'est aux artistes de payer, ce qui n'est pas normal puisque ces droits sont normalement à la charge du diffuseur.
Les clauses concernant les droits d'auteur ont d'ailleurs sans doute été ajoutées pour le jour où ces sociétés de droits vont se réveiller et demander des comptes à Bandcamp.
Le pire, c'est qu'elles concernent aussi l'édition. Donc, si j'ai bien compris, non seulement des filiales ou partenaires de Bandcamp peuvent revendre vos titres en édition sans que vous ne voyiez la couleur de l'argent, mais en plus, c'est à vous que reviendra de payer les droits d'auteurs correspondant à cette édition si une société de perception de droit les réclame. Ouch !
38
Alors dans l'absolu ça ne devrait pas se passer comme ça car le cadre légal est clair : c'est au diffuseur de payer comme tu l'as justement rappelé. Moralité, BandCamp est hors-la-loi. J'en ai discuté il n'y a pas si longtemps que ça avec un cadre de la SACEM et il se pourrait qu'ils se penchent sur la question d'ici peu.
39
Citation de Will Zégal :
Oui. C'est aussi ce que dit Knarf dans sa vidéo : c'est aux artistes de payer, ce qui n'est pas normal puisque ces droits sont normalement à la charge du diffuseur.
Les clauses concernant les droits d'auteur ont d'ailleurs sans doute été ajoutées pour le jour où ces sociétés de droits vont se réveiller et demander des comptes à Bandcamp.
Le pire, c'est qu'elles concernent aussi l'édition. Donc, si j'ai bien compris, non seulement des filiales ou partenaires de Bandcamp peuvent revendre vos titres en édition sans que vous ne voyiez la couleur de l'argent, mais en plus, c'est à vous que reviendra de payer les droits d'auteurs correspondant à cette édition si une société de perception de droit les réclame. Ouch !


Si c'est l'intention réelle, ce qui reste à prouver, imaginer que les labels et artistes vont se laisser faire est complètement illusoire. Et mettre en place des règles illégales n'a aucun effet, elles ne sont pas exécutoires pour autant. Aucune chance que ça passe auprès de l'UE, par exemple.

Encore une fois, je vais attendre le premier exemple d'abus avant de crier au loup. ;)
40
Oui c'est clair. Il faut bien voir que l'interprétation des règles de ces grosses boites et notamment des contrats US est très complexe.
Quand je vois comment le gars de la vidéo Academix sur Spotify s'est planté, ça laisse rêveur.
41
Je pense surtout que les artistes doivent se reprendre en main et arrêter de déléguer, nous ne sommes pas submergé de contrat au point de ne pas gérer nous même notre projet, si?
Je lis souvent que ce genre de plateforme permettent la visibilité, mais quelle visibilité? Il y a des milliers/millions d'artistes sur ce genre de plateforme, nous restons invisible et nous payons cette invisibilité en léguant notre art à des personnes qui la plupart du temps ne sont ni artistes, ni créateur ni rien du tout, mais ils nous conseillent? Ok :/
Peut-être suis je naïf, mais il serait temps de se réveiller les amis, comment? Je n'en sais rien mais on va se démerder, on va déjà protéger notre travail et on parlera d'argent quand ce sera le moment :)

RdjpR

42
Tu parles des plateformes type Spotify / BandCamp ou bien de SACEM & Co ?

Parce que pour ces dernières rien qu'à mon humble niveau, à savoir un auteur / compositeur façon petit artisan qui vit de sa passion en étant vraiment bien loin du circuit mainstream, et bien sans la SACEM et la SPEDIDAM je ne pourrais absolument pas gérer seul la collecte de mes droits qui représentent bien un tiers de mes revenus quand même ¯\_(ツ)_/¯
43
Je ne parle que de la distribution/vente (spotify et autres), je suis d'accord pour la SACEM, les droits de diffusions c'est beaucoup plus compliqué.

Je suis entrain de voir pour ne pas utiliser ces plateformes pour la sortie de mon premier album solo.
Je sais que ma vision est vraiment naïve mais j'ai suffisamment vendu des morceaux de mon âme à des vendeurs de tapis :/
Je verrais :)

RdjpR

[ Dernière édition du message le 08/10/2025 à 20:58:50 ]

44
45
Citation de Leopal :
Si c'est l'intention réelle, ce qui reste à prouver,

Ce sont des clauses de contrat. Cela ne veut pas dire que ça soit l'intention d'agir selon ces clauses, mais elles représentent un risque juridique pour qui signe ce contrat.

Citation :
imaginer que les labels et artistes vont se laisser faire est complètement illusoire.

Un contrat est un contrat. Tu peux évidemment toujours te battre, mais c'est beaucoup d'énergie, beaucoup d'argent et les résultats des tribunaux sont toujours incertains.

Citation :
Et mettre en place des règles illégales n'a aucun effet, elles ne sont pas exécutoires pour autant. Aucune chance que ça passe auprès de l'UE, par exemple

Cela, c'est tout à fait exact : à ma connaissance, il ne suffit de mettre une clause dans un contrat pour qu'elle soit valide : encore faut-il qu'elle soit légale. Et en effet, ces clauses me semblent incompatibles avec l'approche légale du droit d'auteur en Europe.

Le problème, c'est qu'on a affaire à une entreprise américaine qui opère dans le monde entier. Qui est capable de dire où sont situés les acheteurs ?
Et si une musique est exploitée en édition sur le sol américain, par exemple (ou en GB), le droit européen n'entrera pas en jeu.

Quant aux droits d'auteurs, il y a un flou juridique en ce qui me concerne (mais c'est peut-être de l'ignorance de ma part).

J'explique :
Pour ce qui est du streaming, les choses sont claires : c'est une diffusion, comme la radio, la télé... le diffuseur paye les droits d'auteurs.
Pour ce qui est des supports physiques, les choses sont claires aussi : quand on fabrique un support phonographique physique, le producteur paye les droits nécessaires à la SDRM pour un certain nombre d'exemplaires. Les distributeurs (magasins, sites de vente en ligne) ne payent rien.

Mais c'est quoi des fichiers audio vendus ? Ce ne sont pas des supports physiques, ce n'est pas non plus une diffusion type streaming ou radio. En fait, on achète bien une œuvre, mais dématérialisée dans la mesure où elle est indépendante du support physique qui l'accueille.

Or, Bandcamp :
- diffuse des œuvres : on peut les écouter en streaming
- vend des œuvres : on peut acheter les morceaux ou albums et les télécharger. Et c'est que peut être le twist juridique au niveau des droits français et européens.

C'est donc à la fois un diffuseur et un distributeur.

A ma connaissance, rien n'a encore été tranché dans le droit concernant cette question. Mais je n'en sais absolument rien. Je ne m'étais même jamais posé la question.

Une logique qui peut se défendre serait que ça soit similaire à la vente de supports physiques puisque ce qui est acheté dans le cas d'une œuvre phonographique est l'œuvre elle-même et non pas le support qui l'héberge, et ça serait donc au producteur de payer les droits. Mais même cette question d'œuvre VS support peut faire les beaux jours d'armées d'avocats, parce qu'il y a aussi plein de contre-arguments.

Si quelqu'un a des infos là-dessus, je suis hyper preneur. :bravo:

En tout cas, je crains que ça ne concerne que notre pré carré européen et peut-être même français. Les législations sur les droits d'auteurs et droits voisins ne sont pas identiques partout dans le monde et particulièrement aux USA (je crois que la GB est plus proche des USA aussi sur ce point).