On le sait, les maisons de disques et les artistes font depuis longtemps pression sur les plateformes de diffusion en ligne de la musique pour protéger leurs oeuvres et percevoir les rémunérations qui leur reviennent de droit.
Mais ces artistes sont aujourd’hui confrontés à une multitude de sites qui utilisent leurs musiques plus ou moins (ou pas du tout) légalement, difficile donc pour eux de s’y retrouver et la chasse aux droits d’auteur est devenue un vrai casse-tête. D’autant que la consommation de musique en ligne a explosé ces dernières années, les revenus générés par l’achat de supports physiques aux USA étant passé de 98,4 % en 2004 à 35 % en 2013, tandis que ceux du streaming étaient de 3% en 2007 et de 21% en 2013.
Entre streaming, plateformes vidéos, radios en ligne et plateformes de vente, Il est donc grand temps que les législations évoluent et que soient redéfinis les cadres qui permettront aux artistes de toucher les revenus de leurs créations. Au moment où l’Union Européenne planche sur le sujet, le Bureau Américain du Copyright a rédigé en février dernier un rapport de plus de 200 pages dans lequel il pointe les lacunes du système actuel et fait plusieurs recommandations dont, nous l’espérons, les pouvoirs publics tiendront compte.
Si vous n’avez pas le courage d’avaler ce petit pavé, voici un résumé du rapport :
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ZobilamoukPosteur·euse AFfiné·ePosté le 26/06/2015 à 18:31:18
Merci de faire passer ce genre d'info, très intéressant ;)
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boooobyPosteur·euse AFfolé·ePosté le 26/06/2015 à 19:06:36Votre "lecteur de pages" ne fonctionne pas sur iPad...
À part ça, le sujet à l'air intéressant !
Apres lecture d'une bonne moitié du document, je me demande bien a quoi ça sert... a part peut être justifier leur salaires ? Finalement ils ne font que poser sur papier comment est le système actuel, et comment "les gens qui sont déjà très GRAS, pourrais continuer a ne jamais connaître la faim", avec de petite phrases destinées aux artistes, qu'on traite clairement appartement comme du bétails, pour leur assurer "un revenue décent"...
Le fait est, que j'ai l'impression que c une énième tentative d'appliquer un système d'un autre temps a une technologie et une manière de consommé de demain...
Bref ont attend quoi pour créer, NOUS ARTISTES AUDIO/VIDEO, un site comme youtube, donc avec pubs, oú une partit des bénéfices revient au fonctionnement technique (serveurs, gestions des droits, etc...) et le reste des bénéfices (tirées des pubs et abonnement sans pubs...) directement aux artistes en fonction de leur nombres d'écoutes, téléchargementsk, qualité d'audio/vidéo (donc poids des fichier a héberger > serveurs) ? Le tout donc sans intermédiaires !? WTF !?
Bon ok, je m'emballe un peut, mais j'ai pas tout a fait tors non ? -
spraytexPosteur·euse AFfiné·ePosté le 27/06/2015 à 01:49:11Non,mais tu devrais faire un effort sur ta mémoire des mots et calmer ton correcteur.
Par respect pour ceux qui te lisent!
Oui,c'est américain,oui,c'est fric,et bientôt avec le tafta,n'importe quel quidam talentueux bien équipé en matos enfilera proprement les studios avec le fonctionnement uber-pop qui va s'étendre à toutes les professions,si ça passe,et ça passera.L'europe ne crie pas au scandale à la vue de ce qui se passe en France,non?
Y'a pas de raison,on nous vendra ça comme du progrès alors que c'est de la pure exploitation et que cela tire les compétences vers le bas,et donc,je le pense très sincèrement,à la disparition de celles-ci.
Tel studio qui imagine tel comp ou pré-amp,qui le finance en partie dans le développement et sa conception avec une autre boite toute aussi compétente,fait ça par plaisir(en partie aussi) et aussi volonté de créer,à l'aide de ses gains,de nouveaux sons.
Ben bof avec l'avenir je crois,chacun compte ses sous,et le travail d'usine déplaisant,la gestion pointue,les perspectives calculées avec le comptable sont de mises pour préserver la survie des boites qui font de la musique.
Les benefs qui se partageaient du plus gros au plus petit,se partagent de moins en moins sans vendre son âme,c'est dur.
Les plus gros récoltent du coup.
Ce qui arrive aujourd'hui aux taxis,que je ne défends pas forcément(ils sont,par leur fonctionnement et leur coût,un transport de luxe mais,boulot de merde) risque bien d'arriver à toutes les professions bientôt,et cela inclue ceux de la musique.
Perso,fuck usa et leur droit à dire tout sur tout,comme l 'UE d'ailleurs (je parle de leur gouvernement/idéologie de fous aux deux) et vive le village gaulois d'irreductibles(suffit de remplacer les romains par des cow-boys sans manières,l'image me plait,et j'aime Robert Moog).
Mais il suffit de parler à tous les chefs de pme ou indépendants libéraux(j'exclue de mise les intermittents sans les détester complètement,c'est étrange) pour comprendre que ça craint et que ça tire,vertigineusement,vers le bas.
Défendre des valeurs de qualités,de partage et d'indépendance(de liberté,hein),aujourd'hui,tout en gagnant sa vie sans e*****r l'autre ou se faire soi-même e*****r,devient vraiment difficile.
Heureusement il reste des clients qui pensent pareil mais souffrent aussi de leur pensée,c'est du vécu.
Pour moi,l'avenir est vraiment trouble mais je ne doute pas que la majorité et un minimum de bon sens l'emportent.
Faudrait déjà commencer par le bon sens,et c'est pas gagné!
Je tiens à préciser que je ne travaille pas dans la musique,mais par écho,je me rends compte que les écarts qui se creusent sont communs à toutes les professions.
Je respecte du coup les petites entités qui se battent en voulant préserver leurs valeurs,qui,je pense,font la richesse de toutes les personnes qu'elles rencontrent.
Pour les sex-shops,je vais sur internet.
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DarkmoonSquatteur·euse d’AFPosté le 27/06/2015 à 04:33:43J'ai pas tout compris, mais j'pense que ça t'as fait du bien en tout cas!