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< Tous les avis Schecter Robert Smith Ultra Cure
pilal pilal
Publié le 05/05/07 à 16:07
Résumé des specs : Tout acajou, touche palissandre, 24 cases, frettes medium jumbo, inserts en abalone, deux seymour classic 59 splittables etc... mais surtout un poid énorme.
Assemblée en corée, la finition n'est pas irréprochable : j'ai remarqué un polissage un peu léger par endroit et un peu abusif sur un angle, mais rien de très méchant. Le palissandre utilisé pour la touche n'est pas le plus beau que j'ai vu et mérite d'être un peu huilé.

UTILISATION

L'instrument se révèle très agréable à utiliser malgré son poids qui se fait tout de même sentir après plusieurs heures de jeu debout.
La forme étrange donne un excellant équilibre à la bête qui se montre d'une très bonne ergonomie. Le manche est très confortable et l'accès aux 24 cases parfaitement dégagé.
Le son de l'engin est simplement excellent.

SONORITÉS

Volume au plus fort, le niveau de sortie est mammouthesque et donne un fameux résultat sur un ampli à lampe, de l'épiphone valve au HK triamp. On est dans un univers très Gibsonnien. Le réglage du volume et le split pour chaque micro permet d'obtenir un nombre de nuances impressionnant, qui permet d'utiliser la guitare pour tous les types de musiques et de sons.
Si la guitare porte le nom d'un groupe que certain ne connaissent qu'au travers de qq tubes des années 80, elle réjouira autant les métalleux que les amateurs de blues, de pop etc...
A noter que le gros Robert n'a pas jugé nécessaire de mettre un réglage de tonalité sur la guitare.

AVIS GLOBAL

J'ai cette guitare depuis une semaine et je ne me lasse pas depuis de tester les 1001 façons de la faire sonner. J'ai beaucoup de guitares : une telecaster, une strat, une flying V, une variax et que sais-je encore. C'est de loin une de mes meilleures, sinon LA meilleur, tant du point de vue du look que du son. Le rapport qualité prix est impressionnant et devrait faire rougir quelques grandes marques américaines. Et si c'était à refaire, je verserais encore mon obole à ces rednecks de chez Schecter.