Native Instruments Supercharger GT

La version basique de ce compresseur m’a donné une envie de revanche que j’ai concrétisée pendant une opération réduc de 50 %.

Les graphismes sont plutôt beaux comme d’hab chez NI mais l’animation des vu-mètres n’est pas analogique, les aiguilles bougent par paliers ce qui les rend clinquants et peu utiles à mon goût.

Cette fois il y a le minimum de réglages (attaque et relâchement), et quelques bonus appréciables comme la distorsion réglable et convaincante, et le « character » qui n’est rien d’autre qu’un réglage de courbe d’égalisation.

Pour le reste c’est comme la version basique, l’utilisation est très simple : on règle ce qui semblerait être le threshold avec le potard input trim, avec assistance de LEDs pour permettre de placer le knee bien dans la moyenne de la dynamique du son, puis on tourne le gros potard bien gras qui fait tout le reste. Il compresse, plutôt bien par une très légère rotation du potard, beaucoup trop agressivement au-delà.

Je n’ai jamais vraiment compris la façon dont il compresse. Ça n’est pas un bête compresseur digital générique pur et dur, ni une émulation de tube. En fait le traitement du son semble complexe. Et il modifie tellement le son que ça en devient trop de la bouillasse notamment dans les basses fréquences. Je le soupçonne d’avoir une fonction enhancer ou exciter, peu importe j’ai horreur de ces trucs là.

Il faut le régler avec parcimonie car c’est semblé taillé pour les gros porcs du son. Néanmoins lorsque je veux tester une compression, ce plugin est l’un des premiers de ma collection que j’essaie grâce à sa facilité d’utilisation pour avoir un aperçu, mais pour le master je ne le trouve pas adapté il est trop méchant, sauf pour les soirées techno tuning. Par contre en tant qu’insert dans une piste il a tout à fait sa place et peut donner un caractère intéressant.