Voir les autres avis sur ce produit :
Spawn-X
« Aurait pu être parfaite si seulement... (mise à jour le 30/08/2018) »
Publié le 27/11/16 à 21:24
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Mise à jour du 30/08/2018:
https://fr.audiofanzine.com/sequenceur-generaliste/steinberg/cubase-pro-9-5/forums/t.676023,exporter-la-midi-clock-dans-un-smf,post.9727813.html
Je viens de tomber des nues...
Donc, la machine n'est pas capable de lire les données d'horloge MIDI contenues dans un fichier MIDI... Bonjour le foutage de gueule!!!
Cette machine est parmi ce dont nombre de musiciens/groupes ont besoin.
Imaginez un peu, vous êtes un trio, mais sur votre album, vous avez des titres qui contiennent 4 guitares, un piano, un clavinet et un trio de soufflants... Ben sur scène, soit vous êtes obligés d'embaucher des musiciens additionnels, soit vous réarrangez vos titres pour les jouer en formule "trio", soit, vous prenez le risque d'embarquer un ordinateur portable avec vous avec tous les risques que supposent l'informatique en live (plantages, et autres joyeusetés...).
Maintenant, vous pouvez aussi envisagez "d'embaucher" un LP-16 qui, sur le papier, présente les avantages de l'informatique, sans les risques...
Alors oui, mais y'a quand m^m quelques bémols à jouter à la partitions...
Le plus important selon moi, c'est que le LP-16 ne dispose que d'une puissance de calcul limitée qui interdit à son fabricant de lui ajouter un fonction qui semblait pourtant être une nécessité: un mixer interne...
Pour bien comprendre ce que je lui reproche, il me faut vous expliquer sa base de fonctionnement.
Vous utilisez donc un logiciel nommé uTool pour préparer vos morceaux et vos playlists.
Concrètement, on crée un nouveau morceau, on y importe les pistes audio, le fichier MIDI (notes, tempo, signature, changements de sons/fx, changements de lights, etc...), on sauvegarde, puis, il faut lancer le mixer sur le logiciel pour panner les pistes et régler leurs niveaux.
On fait pareil pour créer une playlist.
Ensuite, on doit exporter sur une clef USB qu'on ira ensuite connecter au LP-16.
-Premier constat: En 2016, un constructeur est encore capable de nous pondre une machine qui ne sait pas se connecter à un ordinateur et en même temps permettre la lecture du support USB à cet ordinateur. Il faut jongler avec la clef entre l'ordi et la machine... Bon...
En plus, la connexion à chaud de la clef USB sur le LP-16 fait que celle-ci se met en erreur, obligeant de fait à redémarrer le LP-16 à chaque transfert... Cool...
Par ailleurs, c'est fromage ou dessert dans le sens ou les fonctionnalités "interface audionumérique" du LP-16 ne peuvent pas cohabiter avec la présence d'une clef sur son port USB interne. En clair, si le LP-16 est branché à un ordinateur, il oublie instantanément la clef USB qui lui est connectée... Impossible de changer ce comportement, c'est figé dans la ROM... Une simple imprimante actuelle sait parfaitement faire ça en laissant apparaitre tout support de stockage qui lui est connecté comme lecteur amovible dans l'ordinateur... C'est dire si le LP-16 est "vintage" dans sa conception...
-Second constat:
Le processus d'export des fichiers depuis le logiciel uTool vers la clef USB prend beaucoup trop longtemps pour la tâche à réaliser. Pour 7 titres seulement, près de 30min de moulinage... Gloups...
C'est d'autant plus relou que cet export parait inutile dans certaines situations comme par exemple lorsque les fichiers source sont déjà dans le bon format (même fréquence et même définition). En fait, l'export à lieu quoi qu'il arrive pour adapter les fichiers en fonction des réglages de PAN et de VOLUME attribués dans le logiciel uTool...
-Troisième constat, le pire sans doute:
Le mixage ne peut pas se faire en temps réel sur le LP-16... Tout passe forcément par l'éditeur uTool... Obligation, donc, de disposer de l'ordinateur en répétition, d'y modifier les paramètres, puis, de passer par la phase... d'export... De quoi rendre dingue tout le groupe avec toute cette attente... Et oui, parce que le problème est que le mixage doit être fait en situation pour être optimal. Ou alors, il faut disposer d'une console numérique automatisable avec au moins autant d'entrées qu'on utilise de pistes sur le LP-16. Dans ce cas, on laisse tout à fond dans le LP-16, et on mix sur la console numérique sur laquelle on mémorise le mix dans une scène (une scène par morceaux...). Mais du coup, on doit rappeler cette scène à chaque changement de morceau. Alors pour les plus tordus d'entre nous, on peut imaginer d'asservir la dite console en MIDI (si elle en est capable évidemment) et de programmer le fichier MIDI importé dans la LP-16 pour qu'il rappelle lui m^m la scène, mais bon, on n'a pas tous le niveau de connaissance technique ni l'envie de se compliquer à ce point la vie.
La solution idéale aurait donc été tout simplement que le LP-16 dispose en interne d'un mixer dont il aurait pu mémoriser la position titre par titre.
Réponse cinglante du fabricant: Impossible à implémenter, le LP-16 ne dispose pas d'assez de ressources pour ça...
Il semble cependant que Cymatic ait entendu la réclamation puisque d'après eux, une nouvelle version de l'éditeur uTool est sur le point de sortir et permettra d'utiliser le LP-16 comme interface audio en direct, donc, de faire le mixage des pistes sur l'ordinateur pendant la répétition. Ce n'est pas encore exactement la solution parfaite, mais ça devrait permettre de gagner du temps puisque dans ce cas, les fichiers audio pourront être lus directement soit depuis le disque-dur de l'ordinateur, soit depuis la clef USB connectée sur l'ordi (pas sur le LP-16) et l'on pourra ensuite mémoriser le mixage dans uTool sans être obligé de faire l'export immédiatement, mais en reportant cette tâche plus tard après la répète ou pendant la pause bibines... Alors oui, on sera quand m^m obligé de se fader l'ordinateur en répète, mais une fois les pistes optimisées, les lives pourrons se dérouler sans ordi.
Pour le reste, la machine semble sérieuse. Bien construite, mais on sent clairement que l'intérieure n'est pas très rempli. C'est léger et on imagine aisément que le hardware interne ne doit pas occuper le boitier à 100%...
Le boitier justement, parlons-en, ou plutôt, son revêtement. Esthétiquement, vous admettrez sans difficultés qu'on a vu mieux. Mais le truc qui me fais franchement peur, c'est la finition de la surface plastique type "soft touch" adoptée par le fabricant... Je possède plusieurs objets qui revêtaient ce type de surface lorsqu'ils étaient neufs... Oui, je parle au passé, parce que malheureusement, tous ont fini par voir leur aspect tourner à la bouillie dégueux au bout de quelques années. Vous savez, le truc pas cool qui fat que ce plastique semble "fondre" et devient poisseux et collant... Le genre de truc qui rend l'appareil inutilisable et qu'on ne sait pas comment nettoyer... J'ai un disque-dur externe, un pad de jeu, deux émetteurs HF AKG, et tout un tas d'autres bidules pas forcément électroniques qui sont pour l'instant relégués dans un placard dans l'espoir de trouver un jour une solution pour supprimer cette peaux de poisson dégoulinante...
Rien ne me permet d'être certain que le LP-16 va suivre cette tendance, bien sûr, mais j'ai peu de doutes malgré tout...
Petit regret fonctionnel, les pattes de la machine sont en plastique dur et non en caoutchouc si bien qu'elle glisse quel que soit le support sur lequel elle est posée.
Reste que sur le plan de la fonction pure, c'est vraiment bien. Depuis que je l'ai, j'ai pu automatiser tous les changements de sons sur mon VG-99... Je ne me contente plus que de jouer de la guitare, et le LP-16 envoie les ordres nécessaires par MIDI à mon VG-99, j'ai l'impression d'avoir un assistant qui pilote mes machines depuis le backstage comme le font les stars de la scène ...
Bref, j'espère que ce nouveau uTool sortira bientôt et qu'il changera suffisamment la donne pour m'inciter à venir modifier cet avis... Affaire à suivre donc...
https://fr.audiofanzine.com/sequenceur-generaliste/steinberg/cubase-pro-9-5/forums/t.676023,exporter-la-midi-clock-dans-un-smf,post.9727813.html
Je viens de tomber des nues...
Donc, la machine n'est pas capable de lire les données d'horloge MIDI contenues dans un fichier MIDI... Bonjour le foutage de gueule!!!
Cette machine est parmi ce dont nombre de musiciens/groupes ont besoin.
Imaginez un peu, vous êtes un trio, mais sur votre album, vous avez des titres qui contiennent 4 guitares, un piano, un clavinet et un trio de soufflants... Ben sur scène, soit vous êtes obligés d'embaucher des musiciens additionnels, soit vous réarrangez vos titres pour les jouer en formule "trio", soit, vous prenez le risque d'embarquer un ordinateur portable avec vous avec tous les risques que supposent l'informatique en live (plantages, et autres joyeusetés...).
Maintenant, vous pouvez aussi envisagez "d'embaucher" un LP-16 qui, sur le papier, présente les avantages de l'informatique, sans les risques...
Alors oui, mais y'a quand m^m quelques bémols à jouter à la partitions...
Le plus important selon moi, c'est que le LP-16 ne dispose que d'une puissance de calcul limitée qui interdit à son fabricant de lui ajouter un fonction qui semblait pourtant être une nécessité: un mixer interne...
Pour bien comprendre ce que je lui reproche, il me faut vous expliquer sa base de fonctionnement.
Vous utilisez donc un logiciel nommé uTool pour préparer vos morceaux et vos playlists.
Concrètement, on crée un nouveau morceau, on y importe les pistes audio, le fichier MIDI (notes, tempo, signature, changements de sons/fx, changements de lights, etc...), on sauvegarde, puis, il faut lancer le mixer sur le logiciel pour panner les pistes et régler leurs niveaux.
On fait pareil pour créer une playlist.
Ensuite, on doit exporter sur une clef USB qu'on ira ensuite connecter au LP-16.
-Premier constat: En 2016, un constructeur est encore capable de nous pondre une machine qui ne sait pas se connecter à un ordinateur et en même temps permettre la lecture du support USB à cet ordinateur. Il faut jongler avec la clef entre l'ordi et la machine... Bon...
En plus, la connexion à chaud de la clef USB sur le LP-16 fait que celle-ci se met en erreur, obligeant de fait à redémarrer le LP-16 à chaque transfert... Cool...
Par ailleurs, c'est fromage ou dessert dans le sens ou les fonctionnalités "interface audionumérique" du LP-16 ne peuvent pas cohabiter avec la présence d'une clef sur son port USB interne. En clair, si le LP-16 est branché à un ordinateur, il oublie instantanément la clef USB qui lui est connectée... Impossible de changer ce comportement, c'est figé dans la ROM... Une simple imprimante actuelle sait parfaitement faire ça en laissant apparaitre tout support de stockage qui lui est connecté comme lecteur amovible dans l'ordinateur... C'est dire si le LP-16 est "vintage" dans sa conception...
-Second constat:
Le processus d'export des fichiers depuis le logiciel uTool vers la clef USB prend beaucoup trop longtemps pour la tâche à réaliser. Pour 7 titres seulement, près de 30min de moulinage... Gloups...
C'est d'autant plus relou que cet export parait inutile dans certaines situations comme par exemple lorsque les fichiers source sont déjà dans le bon format (même fréquence et même définition). En fait, l'export à lieu quoi qu'il arrive pour adapter les fichiers en fonction des réglages de PAN et de VOLUME attribués dans le logiciel uTool...
-Troisième constat, le pire sans doute:
Le mixage ne peut pas se faire en temps réel sur le LP-16... Tout passe forcément par l'éditeur uTool... Obligation, donc, de disposer de l'ordinateur en répétition, d'y modifier les paramètres, puis, de passer par la phase... d'export... De quoi rendre dingue tout le groupe avec toute cette attente... Et oui, parce que le problème est que le mixage doit être fait en situation pour être optimal. Ou alors, il faut disposer d'une console numérique automatisable avec au moins autant d'entrées qu'on utilise de pistes sur le LP-16. Dans ce cas, on laisse tout à fond dans le LP-16, et on mix sur la console numérique sur laquelle on mémorise le mix dans une scène (une scène par morceaux...). Mais du coup, on doit rappeler cette scène à chaque changement de morceau. Alors pour les plus tordus d'entre nous, on peut imaginer d'asservir la dite console en MIDI (si elle en est capable évidemment) et de programmer le fichier MIDI importé dans la LP-16 pour qu'il rappelle lui m^m la scène, mais bon, on n'a pas tous le niveau de connaissance technique ni l'envie de se compliquer à ce point la vie.
La solution idéale aurait donc été tout simplement que le LP-16 dispose en interne d'un mixer dont il aurait pu mémoriser la position titre par titre.
Réponse cinglante du fabricant: Impossible à implémenter, le LP-16 ne dispose pas d'assez de ressources pour ça...
Il semble cependant que Cymatic ait entendu la réclamation puisque d'après eux, une nouvelle version de l'éditeur uTool est sur le point de sortir et permettra d'utiliser le LP-16 comme interface audio en direct, donc, de faire le mixage des pistes sur l'ordinateur pendant la répétition. Ce n'est pas encore exactement la solution parfaite, mais ça devrait permettre de gagner du temps puisque dans ce cas, les fichiers audio pourront être lus directement soit depuis le disque-dur de l'ordinateur, soit depuis la clef USB connectée sur l'ordi (pas sur le LP-16) et l'on pourra ensuite mémoriser le mixage dans uTool sans être obligé de faire l'export immédiatement, mais en reportant cette tâche plus tard après la répète ou pendant la pause bibines... Alors oui, on sera quand m^m obligé de se fader l'ordinateur en répète, mais une fois les pistes optimisées, les lives pourrons se dérouler sans ordi.
Pour le reste, la machine semble sérieuse. Bien construite, mais on sent clairement que l'intérieure n'est pas très rempli. C'est léger et on imagine aisément que le hardware interne ne doit pas occuper le boitier à 100%...
Le boitier justement, parlons-en, ou plutôt, son revêtement. Esthétiquement, vous admettrez sans difficultés qu'on a vu mieux. Mais le truc qui me fais franchement peur, c'est la finition de la surface plastique type "soft touch" adoptée par le fabricant... Je possède plusieurs objets qui revêtaient ce type de surface lorsqu'ils étaient neufs... Oui, je parle au passé, parce que malheureusement, tous ont fini par voir leur aspect tourner à la bouillie dégueux au bout de quelques années. Vous savez, le truc pas cool qui fat que ce plastique semble "fondre" et devient poisseux et collant... Le genre de truc qui rend l'appareil inutilisable et qu'on ne sait pas comment nettoyer... J'ai un disque-dur externe, un pad de jeu, deux émetteurs HF AKG, et tout un tas d'autres bidules pas forcément électroniques qui sont pour l'instant relégués dans un placard dans l'espoir de trouver un jour une solution pour supprimer cette peaux de poisson dégoulinante...
Rien ne me permet d'être certain que le LP-16 va suivre cette tendance, bien sûr, mais j'ai peu de doutes malgré tout...
Petit regret fonctionnel, les pattes de la machine sont en plastique dur et non en caoutchouc si bien qu'elle glisse quel que soit le support sur lequel elle est posée.
Reste que sur le plan de la fonction pure, c'est vraiment bien. Depuis que je l'ai, j'ai pu automatiser tous les changements de sons sur mon VG-99... Je ne me contente plus que de jouer de la guitare, et le LP-16 envoie les ordres nécessaires par MIDI à mon VG-99, j'ai l'impression d'avoir un assistant qui pilote mes machines depuis le backstage comme le font les stars de la scène ...
Bref, j'espère que ce nouveau uTool sortira bientôt et qu'il changera suffisamment la donne pour m'inciter à venir modifier cet avis... Affaire à suivre donc...