« Revival eighties rebirth IRL »

Drumati'X le retour de la renaissance infernale simply beat from hadrware soldering component.

Oui ses sons sont partout dans des VST et toutes groovebox numérique depuis des lustres et plus paramétrables c'est vrai.
L'occasion s'est présenté ici via une annonce et ma curiosité à difficilement résisté.

Mais qu'en est t'il d'avoir cette petite boite dans son setup ?

Elle fait très basique vu ce qui existe pour le beatmaking à l'heure actuelle, perso je suis en expérimentation d'un setup live analogique et me voilà bien content de pouvoir coller de la percussion du même acabit.

Redécouverte donc de cette petite page d'histoire sonore imaginé par Roland afin d'accompagner les musiciens solitaires pour ensuite être exploité par le punk rock et enfin popularisé par la scène électronique.

La version Behringer est plug and play, MIDI IN,OUT, THRU (Ouaiii !), Trigger pour deux pistes, sync in et out.
Sorties séparées pour chaque sons (Ouaiii !)
USB pour paramétrer et MAJ (Ouaiii !)
Se nourrit de 9V à 300mah comme une pédale d'effet (Ouaiiii !)
Less is more : possible d'aller souder des résistances, potards et interrupteurs pour moduler les sons cette technologie simple (Ouaiii !) (https://maffez.com/?page_id=1021)

Bon la boîboîte est en plastoc digne de la série des pédales d'entrée de gamme de la marque mais le design reste le même vintage que l'original en un peu plus grand, léger, c'est un convive facilement transportable sans plomber le sac.
Les boutons sont mollo sur leur axe central, sexy de visu mais un peu moins au toucher.
Les potards résistent bien et tiennent bien leur positions.
Par contre pas de boitier à piles pour la compo nomade.
Le clap est en bonus mais accolé sur le même canal de volume la cymbale...Cymbale qui reste un peu au dessus niveau volume dans la sortie Mix out.... Mais qui a sa sortie séparée !

Oui car tout est dans le Mix out tant que rien n'est connecté sur les sortie séparées qui séparent pour de vrai.
Dès que l'on connecte un mini jack dans l'une des sorties, le son y est prioritairement attribué et le clap et la cymbale on chacun leur sortie ce qui permet de les séparer à ce niveau. (ouf!)
La porte est donc ouverte pour aller coller des effets sur chaque sorties afin de palier à l'austérité des patchs.
Questions modulation de bases il y a une disto comutable et paramétrable (disto, ton et niveau) qui s'applique à l'ensemble et rallonger ou raccourcir le charleston ouvert via une combinaison de touches.

L'ergonomie Roland est bien là, une bonne vielle philosophie de programmation des années 80 et c'est un des trucs rigolo de l'expérience à mon goût :Le voyage dans un workflow à l'ancienne !

32 mémoires divisé en 2 groupes, facile pour se souvenir ce qu'on a préparer pour les envoyer à la volée en direct, les 16 boutons sont à portée de doigts sans plonger dans d'interminables menus.
Quelques combinaisons de touches pour divers réglages et le tour est joué.

En travaillant ses patterns dans l'ordre on peut ensuite chainer les mesures se trouvant sur les touches consécutives sans avoir à préparer un enchainement dans le mode song.
En impro synthé jam c'est top, on colle un groupe de mesures vite fait avec 2 doigts pendant qu'on gère le train mélodique des synthés et derrière les mesures se déchainent toute seules.
Avec les différentes découpes rythmiques on peut composer des mesures avec des temps découpés différemment qu'on enchaine ensuite.

Enfin, en mode expandeur MIDI ou peut accéder à chaque sons depuis l'extérieur sur un seul canal midi. Ce qui est appréciable pour ceux qui utilisent des séquenceurs du genre Electribe 2, des rythmes peuvent être composés sur un seul canal en mode clavier au lieu d'occuper pleins de canaux MIDI en mode trigger. (Ouaiii!)

Pas de swing, pas d'automation, pas de micro tuning, c'est simple et austère avec quelques portes de sorties...
Mais la créativité ne se trouve t'elle pas dans la contrainte ?