Jacobacci JB 200

je l'ai joué sur des tas d'ampli fender, actuellement en appart, sur des rumble. mais auparavant sur des ampli plus puissants.

pour du rock: puissance oblige! mais on peut jouer du jazz en diminuant le coté percussif. depuis le son clair :old school jusqu'au son saturés tout passe!

j'ai une version avec deux bartholini et un simple ajouté par la suite.

switch permettant de passer d'un micro à l'autre et d'interposer le simple bobinage!

qu'en dire c'est une tuerie, en acajou, pas très belle mais une vraie basse de travail.

elle sait tout faire, bravo les frères jacobacci .

une pièce de la lutherie made in France!

La Jaco a droit à un vieux Bassman ou un presque aussi vieil Ampeg pour faire entendre sa voix. Pas de pédale pour elle (alors que j'utilise parfois un preamp Sadowski puis un compresseur EHX black finger avec certaines de mes autres basses), elle n'en a pas besoin pour les sons que je recherche lorsque je l'utilise (rock et soul 70's).

Ma JB 200 n'a pas de numéro de série. Renseignements pris auprès de l'excellent site dédié à l'histoire des Jacobacci, c'est probablement le signe d'une fabrication du début des années 70. Corps et manche (vissé, au diapason Gibson) en acajou, touche palissandre. Frette 0, chevalet en tôle pliée bien costaud, mécaniques Schaller, l’accastillage était au top pour l’époque.

Côté électronique, c’est à la fois classique et innovant, là aussi pour l’époque : 2 gros humbuckers Benedetti, un switch par micro, un volume et une tonalité. On a donc moins de possibilités qu’avec une électronique classique, style Rickenbacker par exemple, puisqu’on ne peut pas mixer finement les 2 micros : c’est on ou off. Mais en revanche, on dispose d’un bypass qui permet de shunter l’égalisation, et dans le cas de ma JB200, d’un 4ème switch. Je ne connais pas exactement son rôle, je suppose qu’il permet de choisir une bobine du micro, ou les deux. A moins qu’il ne permette de les mettre en opposition de phase ? Je penche plutôt pour la 1ère solution. Dans tous les cas, l’utilisation de ce sélecteur modifie le son sans en diminuer le volume. De façon générale, l’électronique de cette Jaco est silencieuse, sélecteurs et potentiomètres ne crachotent pas malgré leur âge.

D’abord, on prend une première claque avec l’ergonomie générale : la basse est légère, bien équilibrée. Le manche est de profil plutôt rond, avec un radius peu prononcé. Comme son diapason est un peu plus court que les standards habituels, c'est une autoroute. La qualité de fabrication et le radius presque moderne permettent une action bien basse.

Les partis pris de lutherie donnent une idée du son qu’on pourrait obtenir : acajou, palissandre, diapason raccourci, gros micros, ça devrait sonner punchy, bas médiums et pas très précis.

Mais, étonnamment, malgré le diapason plus court et le "tout acajou", les notes restent assez définies.

Surtout, les humbuckers Benedetti sont monstrueux de puissance, de grain, de définition. La combinaison lutherie-Benedetti est une vraie réussite : ça grogne, c’est chaud et naturellement compressé, particulièrement en position manche. Le micro aigu apporte un peu de polyvalence, qu'il travaille seul ou combiné avec son poteau. En revanche, certaines configurations offertes par mon "switch mystère" sont moins convaincantes. Dans tous les cas, on a entre les mains un instrument vintage, et les sons qui vont avec. On reste dans le domaine du rock, du blues, de la soul, et pourquoi pas, du jazz des 70's.

Avec ses double bobinages, elle n'a pas son pareil pour mettre en colère les lampes d'un Ampeg ou d'un Bassman, et comme toute basse de caractère, elle aime qu'on lui rentre dedans. Alors, elle grogne, mais sans le côté bas médiums baveux qu'on trouve parfois avec le "tout acajou". Le slap, on en parle ? Vous avez déjà demandé à votre chat d'aboyer ?

Bilan très positif pour cette mamie râleuse. Jacobacci est à la musique ce que Facel Vega était à l'automobile : un morceau d'histoire de France, Monsieur !

Basse gaucher, 4 cordes, fabriquée en France par les frères Jacobacci en 1972. Entièrement faite à la main.
En acajou du Honduras, touche en palissandre de Rio.
Diapason de 33'5, 20 frets + fret 0
2 micros Benedetti (également fait main) Modèle à "gros aimants" (je ne connais pas son petit nom, s'il en a un )
Un volume et une tonalité pour les 2 micros, et 3 switchs, 1 par micro, et un bypass (permet d'envoyer directement le jus des micros dans l'ampli sans passer par les potards, le but était une utilisation en studio, le son y étant travaillé en aval)

Et en plus, elle est belle!


UTILISATION

Je suis encore débutant dans la basse (bientôt 2 ans de pratique loisir), mais le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est une merveille.
Par rapport à ma petite Squier Jazz Bass, c'est le jour et la nuit. La facilité de jeux est déconcertante. à peine la touche effleurée que la note sort, juste, sans friser. Sa réponse à l'attaque est également très impressionnante, tant une même note pourra être d'une douceur infinie, ou au contraire très agressive. Je manque encore un peu de toucher et de subtilité pour l'exploiter, mais ça viendra.

L'ergonomie est parfaite, bien équilibré, corps bien découpé pour y poser mes "abdos houbloneux" et d'une légèreté franchement surprenante.

SONORITÉS

La sonorité est très typé, ça sent le bois.

Déjà, les micros ont une patate saisissante, même pour des passifs. En utilisant le bypass, une grosse attaque fait saturer à peu prêt tous les amplis que je lui présente, donnant un son gras, une vilaine disto de toute beauté, ça sent Magma, Top, Paga, et toute cette joyeuse mafia.

En jouant plus en nuance, ça sens plus les vieux gainsbourg, la variet des années 70, un son très rond, très chaud, pratiquement pas d'infrabasse, beaucoup de médiums.

J'ai essayé de faire quelque enregistrements sur un petit multipiste; c'est pas qu'elle perce le mix, elle l'explose, on n'entend qu'elle, quelle présence!

elle ne convient pas trop au rock, encore moins au métal, et n'est pas vraiment une "Slappeuse" (c'est faisable, mais c'est pas beau)
Pour tout le reste, c'est de la bombe (je l'ai dernièrement essayé au zouk, c'est excellent)

Je l'utilise sur un combo Fender 150w à transistors. c'est pas mal du tout, surtout comparé à ma petite Squier Jazz Bass, elle sort beaucoup plus fort, et on reconnait bien le "grain" Jacobacci.
L'idéal serait de lui trouver un bel amplis contemporain à lampes. Pour avoir entendu une autre JB200 sur un vilain Ampeg SVT II, c'était grandiose!

Je ne met pas 10 uniquement pour le petit manque de polyvalence, mais on ne peut pas être spécialiste en tout


AVIS GLOBAL

achetée il y a 6 mois

Je l'ai acheté car :
- Le bassiste de mon ancien groupe en a une, je suis tombé amoureux de ce son (c'est ce qui m'a donné envie de me mettre à la basse)Et je me suis dit que j'en aurais absolument une le jour ou je saurai bien jouer, quitte à la prendre en droitier et faire une petite conversion.
- J'en ai trouvé une sur le bon coin, par hasard, en gaucher. Combien en ont ils fait en gaucher? 4? 5? En tout cas sur le musée virtuel "LesguitaresJacobacci" c'est encore à ce jour la seule. Vue, essayée (elle n'était pas parfaite, des coups, un micro un peu aphone) mais une occasion à ne pas manquer! Et je ne le regrette pas. Les coups font parti de l'histoire de cette belle (40 ans déjà) et même avec un seul micro, c'est un plaisir colossal. l'autre se fera restaurer chez Benedetti prochainement.

Ce que j'aime le plus : Tout! Le look, le son, la facilité de jeu, et l'honneur d'avoir un petit bout de l'histoire de la grande lutherie parisienne au bout des doigts. C'est une pièce de musée, mais ce serait dommage de l'y enfermer, car c'est avant tout un instrument de musique, et à ce niveau, on peu même parler d'outil.

Ce que j'aime le moins : La peur! La peur de la casser, ou de me la faire chaparder.

Cette Basse à été crée par les frères Jacobacci , dans les années 1970/1980.

La particularité : Les luthiers Jacobacci aimait à mettre une fret 0 , de manière à ce que l reglage des cordes soit plus aisé.

Les micro de cette basse sont tout bonnement prodigieux ! ce sont les fameux micros Benedetti , developpé spécialement pour les Jacobacci. On passe soit par la tonalité et le volume "normal", soit en directe .... et la le son se transforme literralement.
Un micro manche et un micro chevalet ...

UTILISATION

Le manche est particulièrement agréable .; De plus cet instrument Basse à_un diapasoon type Gibson, bien plus petit que la sempiternel Jazz bass

Le poid est très conteun, du fait de l'emploi pour le corps d'Acajou du Honduras (près du mexique) , bois très lèger, et qui sonne vraiment.

L'ergonomie d'une basse faite par un luthier est excellente !!!

SONORITÉS

Effectivement, les micro benedetti répondent à l'appel pour le style dans lequel je joue !

Le micro manche en sortie directe, me donne un son de distorsion naturel , sur mon Hartke Ha3500..
Quand je vois nombre de bassiste qui galère avec l'aide de pédale pour avoir un son distorsion, l'aisance de la jacobacci est un plus !!

De même , le son du micro chevalet, avec tonalité à fond cette fois ci, permet de retrouver un son "à la Jaco" sans aucun soucis !

AVIS GLOBAL

Cela fait maintenant 3 ans que je joue ma Jacobacci JB200

La particularité : instrument unique, très polyvalent, leger, qui sonne juste !!!

Cependant, un réglage tout les 6 mois chez le luthier est necesséraire. Cela fait partie de l'entretien de la belle.

J'ai essayé pas mal de modèle avant de la trouver.. Je retrouve chez Jacobacci le son que j'ai toujurs voulu avoir !!!

Le rapport qualité porix est à la hauteur !!!

Bien sur, j'invite tout les bassistes à s'en trouver une petite, moyennent environ 800 à 1200 €, selon l'état, c'est un instrument unique !!!

les autres basses que je veux acquerir maintenant sont les fretless ... riire