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macsurrel
« Un équilibre parfait »
Publié le 27/05/19 à 14:15
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Ce casque délivre un son très agréable, très équilibré, ni trop grave ni trop aigu, tous les instruments s’entendent bien, on a l’impression qu’il détache chaque instrument de façon très nette, détaillée, chacun à sa place dans le champ latéral ou spatial (les réverbs). C’est un vrai régal de clarté et je n’ai jamais rien entendu de plus qualitatif.
Contexte d’utilisation :
Je ne m’en sers que dans mon studio branché sur le contrôle d’écoute au casque de ma console Macckie SR 32/8.
Dans mon studio le casque me sert en cours du processus d’enregistrement multi-pistes pour écouter un pré-mixage lorsque j’enregistre une piste supplémentaire. Que j’enregistre batterie, basse, chant, guitare acoustique, électrique, piano ou autres instruments mon premier critère est qu’il soit fermé pour que le son du casque ne puisse pas être capté par le ou les micros en service, le second est que les oreillettes doivent pouvoir pivoter à 180° ce qui est bien pratique car pour le chant, ou le piano par exemple il est bien plus agréable d’avoir une audition naturelle de l’instrument que l’avoir au travers d’un casque, c’est le gage d’une meilleure performance musicale et d’un plaisir auditif plus grand. Souvent j’ai donc une seule oreillette sur l’oreille, gauche en principe.
Je ne m’en sers jamais pour un mixage général préférant de très loin utiliser deux enceintes de proximité mais il peut m’arriver de vérifier quand même ce mixage au casque sachant que certains écoutent leur musique de cette façon.
La grande diversité des rendus sonores des casques :
Les casques, de même que les enceintes audio, ont de grandes différences de rendu et modifient considérablement les niveaux sonores et les timbres entendus entre les instruments : l’un relèvera le chant tandis que l’autre l’estompera, l’un sera sourd et grave, l’autre sera brillant et aigu, un troisième étendra le champ sonore quand un autre le réduira, etc. De même que quand on change d’écoutes de contrôle on ne mixe plus du tout de la même façon (pour les même raisons), de même quand on change de casque le rendu est complètement différent.
J’ai ainsi à ma disposition quatre casques dont les rendus sonores n’ont véritablement rien à voire. Un seul ressemble à peu près à ce que j’entends sur des écoutes de proximité, c’est le Sony MDR 7506. C’est le meilleur casque que je connaisse et je ne l’ai découvert qu’en mai 2019. Néanmoins les autres peuvent tout à fait faire le travail dans la mesure ou vous pouvez doser chaque instrument à votre guise pour façonner votre pré-mixage. Mais pour le plaisir auditif le Sony n’a aucun rival.
Un test entre quatre casques :
En mai 2019, j’ai réalisé un rapide comparatif entre 4 casques, sur un mixage de Georgia on my mind (Chant, batterie, basse électrique, piano acoustique et guitare électrique, réverbération de type salle de concert Lexicon PCM 70 et Yamah SPX 990. Chant : Neumann U 87, compresseur Presonus ACP 88. Console : Mackie SR 32/8. Ce mixage était déjà très avancé sans être fini et j’ai voulu comparer mes casques.
Audio Technica ATH M40 fs , usé (une vingtaine d’années)
Audio Technica ATH M 50 X, neuf (mai 2019)
Beyer Dynamic DT 770 M (moins de 10 ans)
Sony MDR 7506, neuf (mai 2019)
Le plus agréable à porter :
Le plus agréable à porter est le Beyer Dynamic DT 770 M, les coquilles enserrent toute l’oreille et le serrage n’est pas fatiguant ou g^nant. L’oreillette est très souple et on ne sent aucun point dur. En deuxième je mettrai l’Audio Technica ATH M 40 fs qui est plus léger et qui serre très peu (c’est agréable) mais c’est peut être dû à la fatigue mécanique du matériau car ce casque est usagé (nombreuses années). En troisième l’Audio Technica ATH M 50 X, les coquilles enserrent bien les oreilles mais il y a un ou deux petits points durs. Le moins agréable à porter est le Sony, on sent des points de dureté mais c’est très supportable.
Le plus isolant du bruit extérieur :
C’est l’Audio Technica ATH M50 X, suivi du Beyer puis à égalité l’Audio Technica ATH M 40 fs et le Sony.
Le meilleur son :
Il n’y a pour moi aucune hésitation possible, le Sony surclasse les trois autres de beaucoup. C’est un véritable régal d’écouter avec ce casque, la netteté, la clarté, aucun instruments ne passe devant l’autre et on ne ressent aucun besoin d’égalisation en grave ou aigu. Pour moi c’est parfait et j’ai le même équilibre qu’en écoutant mes Spirit Absolute 0 qui sont deux excellentes écoutes de contrôle, méconnues mais faisant parfaitement leur travail.
En deuxième je mettrai l’Audio Technica ATH M 40 fs, qui, bien qu’accusant de nombreuses années d’usage se révèle meilleur que le plus récent ATH M 50X parce que, un peu comme le Sony mais en étant beaucoup moins net, le rapport entre les instruments est bien respecté, il n’y a pas de déséquilibre. Il est net mais pas autant que le Sony surtout sur les réverbérations qui sont moins fines et détaillées.
En troisième c’est l’Audio Technica ATH M 50X, il m’a déçu. J’attendais d’un casque plus récent que mon ancien un progrès sensible sur le plan de la qualité sonore, il n’en est rien. Certes sur le chant par exemple la réverbération est plus détaillée, la bande passante plus large, mais le timbre de ce chant (et même du reste) est sourd et peu agréable, il y a un déséquilibre manifeste. Il manque d’aigus. Le timbre général est sourd.
Le dernier est le Beyer qui, je ne mâche pas mes mots, est complètement sourd. Je l’avais noté dès que je l’avais reçu mais je m’y étais habitué. Ce casque a l’intérêt d’avoir un volume réglable ce qui est bien pratique pour un batteur qui peut ainsi régler son retour sans avoir à se déplacer (c’était le but).
Le grand gagnant est le Sony MDR 7 506 :
La réputation du Sony n’est pas usurpée, c’est pour moi une découverte je n’ai jamais eu un tel son dans un casque. Pour moi qui ne joue qu’en régie en rajoutant piste sur piste c’est un point clé car sur ce test j’ai tout de suite mieux chanté avec le Sony sur la tête à cause du plaisir provoqué. La qualité du retour pour un musicien est un point clé pour sa performance. Même si ce n’est pas le plus agréable à porter, le son qu’il délivre vous fait oublier aussitôt le minuscule inconvénient de sentir un ou deux points durs sur l’oreille et je suis bien persuadé que cet inconfort ne sera pas ressenti par tout le monde, question de conformation de notre boite crânienne, toujours différente d’un individu à l’autre.
Si j’avais une notation à faire :
Sony 5 étoiles
ATH M 40 fs 4 étoiles
ATH M50 X 3 étoiles
Beyer 1 étoile
Un casque se choisit en l'écoutant :
Pour moi un matériel audio ne se choisit jamais en lisant les caractéristiques techniques mais en ouvrant ses oreilles. J’exagère quelque peu (à peine, aujourd’hui je ne les lis quasiment plus) mais en réalité à l’époque ou j’ai commencé à m’intéresser à la prise de son (1994) on n’avait quasiment que les revues spécialisées pour se faire une idée. Aujourd’hui la magie d’Internet vous permet d’écouter le rendu du matériel grâce à tous ceux qui publient leurs comparatifs. C’est ainsi que j’ai préféré à l’aveugle une réverbération des années 1980 (PCM 70) à un modèle récent (PCM 96) et que j’ai acheté une occasion six fois moins cher et dont le son m’enchante.
Pour les casques je n’ai jamais été en magasin pour écouter, c’est un tort, je le sais.
Néanmoins les avis publiés sur Audiofanzine permettent, si on ne veut pas ou peut pas se déplacer, de minimiser les risques d’erreurs. Donc j’adresse un grand remerciement au site et à ceux qui publient leurs avis.
Contexte d’utilisation :
Je ne m’en sers que dans mon studio branché sur le contrôle d’écoute au casque de ma console Macckie SR 32/8.
Dans mon studio le casque me sert en cours du processus d’enregistrement multi-pistes pour écouter un pré-mixage lorsque j’enregistre une piste supplémentaire. Que j’enregistre batterie, basse, chant, guitare acoustique, électrique, piano ou autres instruments mon premier critère est qu’il soit fermé pour que le son du casque ne puisse pas être capté par le ou les micros en service, le second est que les oreillettes doivent pouvoir pivoter à 180° ce qui est bien pratique car pour le chant, ou le piano par exemple il est bien plus agréable d’avoir une audition naturelle de l’instrument que l’avoir au travers d’un casque, c’est le gage d’une meilleure performance musicale et d’un plaisir auditif plus grand. Souvent j’ai donc une seule oreillette sur l’oreille, gauche en principe.
Je ne m’en sers jamais pour un mixage général préférant de très loin utiliser deux enceintes de proximité mais il peut m’arriver de vérifier quand même ce mixage au casque sachant que certains écoutent leur musique de cette façon.
La grande diversité des rendus sonores des casques :
Les casques, de même que les enceintes audio, ont de grandes différences de rendu et modifient considérablement les niveaux sonores et les timbres entendus entre les instruments : l’un relèvera le chant tandis que l’autre l’estompera, l’un sera sourd et grave, l’autre sera brillant et aigu, un troisième étendra le champ sonore quand un autre le réduira, etc. De même que quand on change d’écoutes de contrôle on ne mixe plus du tout de la même façon (pour les même raisons), de même quand on change de casque le rendu est complètement différent.
J’ai ainsi à ma disposition quatre casques dont les rendus sonores n’ont véritablement rien à voire. Un seul ressemble à peu près à ce que j’entends sur des écoutes de proximité, c’est le Sony MDR 7506. C’est le meilleur casque que je connaisse et je ne l’ai découvert qu’en mai 2019. Néanmoins les autres peuvent tout à fait faire le travail dans la mesure ou vous pouvez doser chaque instrument à votre guise pour façonner votre pré-mixage. Mais pour le plaisir auditif le Sony n’a aucun rival.
Un test entre quatre casques :
En mai 2019, j’ai réalisé un rapide comparatif entre 4 casques, sur un mixage de Georgia on my mind (Chant, batterie, basse électrique, piano acoustique et guitare électrique, réverbération de type salle de concert Lexicon PCM 70 et Yamah SPX 990. Chant : Neumann U 87, compresseur Presonus ACP 88. Console : Mackie SR 32/8. Ce mixage était déjà très avancé sans être fini et j’ai voulu comparer mes casques.
Audio Technica ATH M40 fs , usé (une vingtaine d’années)
Audio Technica ATH M 50 X, neuf (mai 2019)
Beyer Dynamic DT 770 M (moins de 10 ans)
Sony MDR 7506, neuf (mai 2019)
Le plus agréable à porter :
Le plus agréable à porter est le Beyer Dynamic DT 770 M, les coquilles enserrent toute l’oreille et le serrage n’est pas fatiguant ou g^nant. L’oreillette est très souple et on ne sent aucun point dur. En deuxième je mettrai l’Audio Technica ATH M 40 fs qui est plus léger et qui serre très peu (c’est agréable) mais c’est peut être dû à la fatigue mécanique du matériau car ce casque est usagé (nombreuses années). En troisième l’Audio Technica ATH M 50 X, les coquilles enserrent bien les oreilles mais il y a un ou deux petits points durs. Le moins agréable à porter est le Sony, on sent des points de dureté mais c’est très supportable.
Le plus isolant du bruit extérieur :
C’est l’Audio Technica ATH M50 X, suivi du Beyer puis à égalité l’Audio Technica ATH M 40 fs et le Sony.
Le meilleur son :
Il n’y a pour moi aucune hésitation possible, le Sony surclasse les trois autres de beaucoup. C’est un véritable régal d’écouter avec ce casque, la netteté, la clarté, aucun instruments ne passe devant l’autre et on ne ressent aucun besoin d’égalisation en grave ou aigu. Pour moi c’est parfait et j’ai le même équilibre qu’en écoutant mes Spirit Absolute 0 qui sont deux excellentes écoutes de contrôle, méconnues mais faisant parfaitement leur travail.
En deuxième je mettrai l’Audio Technica ATH M 40 fs, qui, bien qu’accusant de nombreuses années d’usage se révèle meilleur que le plus récent ATH M 50X parce que, un peu comme le Sony mais en étant beaucoup moins net, le rapport entre les instruments est bien respecté, il n’y a pas de déséquilibre. Il est net mais pas autant que le Sony surtout sur les réverbérations qui sont moins fines et détaillées.
En troisième c’est l’Audio Technica ATH M 50X, il m’a déçu. J’attendais d’un casque plus récent que mon ancien un progrès sensible sur le plan de la qualité sonore, il n’en est rien. Certes sur le chant par exemple la réverbération est plus détaillée, la bande passante plus large, mais le timbre de ce chant (et même du reste) est sourd et peu agréable, il y a un déséquilibre manifeste. Il manque d’aigus. Le timbre général est sourd.
Le dernier est le Beyer qui, je ne mâche pas mes mots, est complètement sourd. Je l’avais noté dès que je l’avais reçu mais je m’y étais habitué. Ce casque a l’intérêt d’avoir un volume réglable ce qui est bien pratique pour un batteur qui peut ainsi régler son retour sans avoir à se déplacer (c’était le but).
Le grand gagnant est le Sony MDR 7 506 :
La réputation du Sony n’est pas usurpée, c’est pour moi une découverte je n’ai jamais eu un tel son dans un casque. Pour moi qui ne joue qu’en régie en rajoutant piste sur piste c’est un point clé car sur ce test j’ai tout de suite mieux chanté avec le Sony sur la tête à cause du plaisir provoqué. La qualité du retour pour un musicien est un point clé pour sa performance. Même si ce n’est pas le plus agréable à porter, le son qu’il délivre vous fait oublier aussitôt le minuscule inconvénient de sentir un ou deux points durs sur l’oreille et je suis bien persuadé que cet inconfort ne sera pas ressenti par tout le monde, question de conformation de notre boite crânienne, toujours différente d’un individu à l’autre.
Si j’avais une notation à faire :
Sony 5 étoiles
ATH M 40 fs 4 étoiles
ATH M50 X 3 étoiles
Beyer 1 étoile
Un casque se choisit en l'écoutant :
Pour moi un matériel audio ne se choisit jamais en lisant les caractéristiques techniques mais en ouvrant ses oreilles. J’exagère quelque peu (à peine, aujourd’hui je ne les lis quasiment plus) mais en réalité à l’époque ou j’ai commencé à m’intéresser à la prise de son (1994) on n’avait quasiment que les revues spécialisées pour se faire une idée. Aujourd’hui la magie d’Internet vous permet d’écouter le rendu du matériel grâce à tous ceux qui publient leurs comparatifs. C’est ainsi que j’ai préféré à l’aveugle une réverbération des années 1980 (PCM 70) à un modèle récent (PCM 96) et que j’ai acheté une occasion six fois moins cher et dont le son m’enchante.
Pour les casques je n’ai jamais été en magasin pour écouter, c’est un tort, je le sais.
Néanmoins les avis publiés sur Audiofanzine permettent, si on ne veut pas ou peut pas se déplacer, de minimiser les risques d’erreurs. Donc j’adresse un grand remerciement au site et à ceux qui publient leurs avis.