réactions à la news Saison 33 des Compositions inspirées
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patrick_g75
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"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
patrick_g75
Pffff!
Faut que je fasse tout moi-même ici...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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philrud
Merci pour ton retour/tes retours.
Et ton morceau baigne dans une certaine beauté musicale, fluide et agréable à entendre.
Mon soundcloud Good times !
patrick_g75
Relevé provisoire au 25 juillet 2019
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1
Marty Tanx : Keep The World
https://soundcloud.com/marty-tanx/keep-the-world
2
Yoshed : Diving
https://soundcloud.com/yoshed/diving
3
Doctor Sticko : Le Tombant de Mtsagnougni
https://soundcloud.com/viventlesmusiques/le-tombant-de-mtsagnougni
4
Patrick_g75 : TEL EST PRIS
https://soundcloud.com/user-101895035/tel-est-pris
5
Amok : fabulous-aquatic-encounter
https://soundcloud.com/orgasmicrock/fabulous-aquatic-encounter
6
BB Mitch : Rendez-Vous Syncopal
https://soundcloud.com/bbmitch/rendez-vous-syncopal-bb-mitch7
7
philrud : Into the Water
https://soundcloud.com/phillius-1/into-the-water
8
Jeneora Rock : Dive
https://soundcloud.com/jeneora-rock/dive
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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[ Dernière édition du message le 25/07/2019 à 11:40:19 ]
erewhon
Contemplatif, quasi monastique...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
[ Dernière édition du message le 25/07/2019 à 14:15:13 ]
Laurent Lafaye
Allez chacun son tour :
Jeneora Rock : Dive
Une ambiance qui descend dans les profondeurs et qui colle bien à l'image !
patrick_g75
Et celui qui vient, là, c'est Phillius : "Into the Water".
J'avoue : je suis d'abord retenu par ce qui a du "caractère" : ce qui se distingue, et se distingue avec conviction. C'est quasi un principe...
Ensuite, je peux être diversement convaincu, mais ça, c'est autre chose, de plus personnel.
En tout cas, ce que propose Philrud est, à chaque fois, "fort". Comme on dit d'un alcool qu'il est fort... pas seulement pour dire qu'il est percutant là où il faut, mais aussi pour sa belle longueur en bouche, et son plein de saveurs et d'arômes, qui se déploient de la tête aux pieds...
Mais là, cette "eau" dans laquelle il vient de nous plonger, elle est particulièrement "forte" !
Pour être plus technique : c'est une belle démonstration de la possible puissance musicale des plus simples onomatopées. Au point que même la parole articulée (en anglais, ça aide à sa musicalistion) s'en trouve contaminée, pour son bien, par leur immédiateté.
Et puis, j'ai été impressionné par la façon dont le grain de la voix, à certaines transitions, va se fondre dans le grain du son du synthé.
Peut-être ces "accouplements" (tenues vocales + entrée du synthé) auraient pu être encore travaillés, pour en exploiter ici d'autres colorations possibles ? Mais peut-être leur simplicité était-elle ici la meilleure solution, finalement.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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patrick_g75
En d'autres contextes, le présentateur annoncerait :
"Et maintenant Yoshed ! Qu'il n'est plus besoin de vous présenter !"
Et, de fait, tous ceux qui suivent ici l'affaire depuis assez longtemps, savent tout ce qu'il faut savoir des talents de Yoshed. Et ceux qui prennent l'affaire en route sont vite au parfum : maîtrise musicale et technique ; bel ouvrage souvent éclairé par une fulgurance... Et là, je fais que résumer.
Donc : plus à présenter.
Et bien, non !
C'est à dire : si, encore à présenter, je veux dire à découvrir.
En tout cas, à l'unanimité moins une voix (d'après ce que j'ai compris), Yoshed chanteur était déclaré parfaitement inédit.
Alors, je sais pas si ce n'est qu'un coup d'essai, mais c'est un coup du Maître !
C'est-à-dire : adéquation parfaite, à mon sens, entre les moyens vocaux et l'ambition expressive, dans le contexte d'une chanson.
En clair : comme Yoshed est avant tout un musicien, la voix est exactement profilée, calibrée, pour tenir sa partie entre toutes les parties instrumentales. Mais aussi la ligne mélodique dévolue à la voix est toujours (à ce que j'y entends) suivant les linéaments du sens - du texte !
Qui a remarqué les "ssss" qui pourraient être déessssés ? C'est toi Doc ?
Sans doute. Peut-être. Je sais pas. Je ne suis pas vraiment compétent en traitement de la voix - c'est peu de le dire.
Alors je me contente de me demander : est-ce ce que là un truc me gêne ?
Moi, non. Mais c'est perso.
Par contre, plus factuel, constatable : avez-vous remarqué les subtiles mais explicites variations du mixage de la voix entre les trois strophes ? Cette façon de colorer la présence vocale selon le texte ? Moi j'y ai été sensible. Et, je crois que c'est le point fort de cette production. (Mais ça, c'est que perso à nouveau)
_____________
une note en bas de page : j'avais fait une remarque un poil grincheuse à l'égard de Doc Sticko lors de sa première apparition ici, parce qu'il avait utilisé un texte de Baudelaire, pour autant qu'il m'en souvienne, et que, n'est-ce pas, c'est clair, musique et texte doivent être également originaux. Bon, là, c'est un fait, le texte n'est pas de Yoshed.
Bon... C'est comme ça.
On va dire alors que ce ne sont pas les textes qui seront "estimés", mais seulement la façon dont ils seront musicalement traités ?
De même qu'ici, il y a assez souvent des boucles instrumentales et des échantillons vocaux empruntés ici et là, et réemployés plus ou moins tels quels, et que cela ne dérange personne, parce que n'est considérée que la façon "musicale" dont ils sont ainsi réemployés ?
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[ Dernière édition du message le 25/07/2019 à 16:57:50 ]
patrick_g75
Les oeuvres de l'art ne sont pas tenues par un 'cahier des charges' unique, à validité universelle. Heureusement. Ainsi le théâtre peut nous faire rire ou nous faire pleurer, de façon tout aussi légitime dans les deux cas...
Mais je ne vais pas passer en revue tous les domaines - et je fonce tout droit vers la musique : par exemple, la vocation des concertos de Vivaldi n'est pas la même que celle des fugues de Bach, de toute évidence. Mais ce n'est pas pour ça qu'apprécier les secondes empêche en quoi que ce soit la libre jouissance des premiers.
...
Tout ça pour dire que j'ai pris le plus grand plaisir - un plaisir quasi pur, sans autre besoin que de goûter ce plaisir, sans réserve - à écouter (trois fois) le morceau de Amok... Disons : comme je peux goûter un concerto de Vivaldi, par exemple.
Évidemment, il n'y a pas une note de proprement vivaldienne, dans ce morceau ! Et si j'évoque Vivaldi, cela ne tient évidemment pas à un emploi de certains sons, de certaines figures, etc.
Mais cela tient à un certain emploi - des moyens qui sont ici propres à Amok.
C'est comme un jeu de construction dont toutes les pièces seraient clairement dessinées, et donc lisibles, et à chaque fois mises en évidence à leur juste place, dans leur juste poids.
Ni plus, ni moins.
En un mot : c'est vraiment élégant. Et ce doit être cette élégance-là qui est jouissive à la vue - je veux dire à l'audition...
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patrick_g75
C'est un cas, Doc' !
Comment peut-on à ce point chanter, je veux dire : comment être si 'chantant', sans jamais cesser de ne faire que parler !?
Je dis 'chantant', mais peux ajouter 'dansant'.
Bien entendu, derrière, on entend que cela "musique" bien - et donc c'est toujours ça de pris, si je peux dire, du côté de "ça chante et ça danse". D'autant que le genre de 'musical instrumental' dans lequel Docteur Sticko excelle est déjà assez spontanément chantant/dansant.
Mais là où il se passe vraiment quelque chose d'unique, c'est dans cette voix !
Bon, d'accord, il y a un bel organe mis à disposition par la nature, sans doute. Mais il est assez vite évident que, ce qui se passe ici, ce n'est pas le fait d'un beau moyen physique, mais le fait d'une intelligence - étendue, et affûtée ! - dans l'usage de ce moyen.
Rien que dans le premier mot : "Well !"... La façon dont c'est toute une gourmandise qui s'expose, là tout de suite...
Après, il n'y a plus qu'à se laisser porter, toujours plus loin, on avance, par la magie de la diction de chaque mot.
Jusqu’au bout, jusqu'au fond : chaque inflexion du phrasé, chaque ponctuation du débit, chaque résonance donnée à chacun des mots selon son sens dans le récit... Inflexion, ponctuation, résonance : elles sont toutes justes selon le sens - d'une justesse parfaitement analogue à la justesse d'une note, quand elle est musicalement juste selon l'harmonie.
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