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melodeast
« Tout terrain »
Publié le 14/12/21 à 12:19
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’utilise cette boite depuis peu dans un home studio déjà bien équipé. Tous style de musique
Comme toujours chez Art , la qualité de fabrication est au rendez-vous. La connectique est généreuse, il y a également un sidechain externe. On apprécie également les indicateurs visuels très réactifs, moins l’espace en façade et les tous petits boutons . La couleur violette … on aime ou on aime pas.
Il s’agit d’un compresseur limiteur gate expandeur ULTRA COMPLET; le processeur de dynamique le plus complet que je possède . En effet nous avons deux canaux indépendants ou non, une réduction de gain VCA et optique (vactrol), combinées ou non, l’un pouvant agir sur une partie du spectre ( dé-esseur) tandis que l’autre s’occupe du reste. Entre les processeurs de réduction, leurs circuit de sidechain, l’ordre, les filtres … ça fait BEAUCOUP. Mais c’est pas assez, alors ils ont ajoutés une section gate expandeur et un circuit à lampe en sortie. Noter que j’ai mis lampe au singulier car il n’y en a qu’une seule pour deux canaux car il s’agit d’une 12ax7, une double triode.
Avec tout ça on a tellement de possibilités que Art a pris le parti de mettre un commutateur permettant d’exploiter toutes les options. Il y a grosso modo 4 modes qui permettent d’utiliser le vca tout seul, l’optique tout seul, les deux combinés et un ou le vca gère le bas pendant que l’autre s’occupe des crêtes. En tournant le bouton, on passe d’un mode à l’autre.
A l’usage c’est assez déroutant. En passant d’un mode à un autre il y a des gros écarts de réduction de gain, de niveau de sortie, de comportements de compression . On ne sait plus trop où on en est; et ça rend la comparaison entre les différents modes très difficiles. Le mieux c’est de s’habituer à cette machine pour savoir comment il sonne, choisir son mode en fonction et enfin ajuster.
J’ai testé tous les modes sur tous types de sources, même sur le master. Je dirais qu’il s’en sort assez bien partout mais excellent nulle part. A l’image de son grand frère, le pro vla, je lui trouve les mêmes qualités et les mêmes défauts: la lampe très bien, elle donne beaucoup de présence ( bien qu’un peu caricatural et agressif, il faut pas en mettre à toutes les sauces, c’est bien de pouvoir la bypasser), la compression opto acceptable dans le sens où elle ne nuit pas trop au signal source; encore que… ça mange les basses assez vite et ça aplatit le tout facilement sur le master. En bidouillant on peut faire des choses intéressantes sur les snares, oh, voix, pianos guitares. En mode limiteur, je le trouve très agressif. Il faut vraiment y aller avec parcimonie ou chercher l’effet spécial (peut-être en parallèle).
Le vca est plus doux. Il respecte le signal mais manque un peu de mordant; de personnalité. Il me fait un peu penser au T1952 de chez behringer. En gros c’est bien de mettre un vca mais il faut que le circuit de sidechain soit bien implémenté en fonction.
Par exemple le Shadow Hills compresseur est un compresseur stéréo qui combine un compresseur vca et un optique. Outre le trajet du signal, la grosse différence entre les deux machines vient dés systèmes de réduction de gain et de leurs sidechains’respectifs. Et vous pouvez me croire, c’est le jour et la nuit avec ce tcs.
Au global on obtient de très jolies choses, parfois difficilement parfois plus simplement. J’ai kiffé sur les voix, avec une action du de-esseur un peu grossière mais très adaptée , ça rentre facilement dans le mix. Sur des pianos, des guitares et des basses synthétiques çà fonctionne bien. Sur des groupes, ça peut le faire mais c’est parfois délicat . On se retrouve souvent à ajouter le couple threshold ratio pour amoindrir l’effet qui peut s’avérer assez destructeur. Au niveau des constantes temporelles, on entend les clairement différences mais c’est pas transcendant
Cote fonctions, Il y a également une entrée sidechain externe, et un switch, fort utile, qui permet de lier les deux canaux. Sans compter la section gate expandeur qui pour le coup est vraiment top. J’ai vraiment kiffé mettre le tcs en sortie de bus de batterie, incorporer une reverb en parallèle et m’amuser avec l’expandeur gate du tcs. Ça crée un groove de ouf, ça donne de la vie mais ça rend le tout artificiel assez rapidement.
En conclusion, une fois de plus je salue l’ambition qu’a eu art en concevant une telle machine, en proposant les fonctions de la sorte, malheureusement le résultat laissé à désirer
Comme toujours chez Art , la qualité de fabrication est au rendez-vous. La connectique est généreuse, il y a également un sidechain externe. On apprécie également les indicateurs visuels très réactifs, moins l’espace en façade et les tous petits boutons . La couleur violette … on aime ou on aime pas.
Il s’agit d’un compresseur limiteur gate expandeur ULTRA COMPLET; le processeur de dynamique le plus complet que je possède . En effet nous avons deux canaux indépendants ou non, une réduction de gain VCA et optique (vactrol), combinées ou non, l’un pouvant agir sur une partie du spectre ( dé-esseur) tandis que l’autre s’occupe du reste. Entre les processeurs de réduction, leurs circuit de sidechain, l’ordre, les filtres … ça fait BEAUCOUP. Mais c’est pas assez, alors ils ont ajoutés une section gate expandeur et un circuit à lampe en sortie. Noter que j’ai mis lampe au singulier car il n’y en a qu’une seule pour deux canaux car il s’agit d’une 12ax7, une double triode.
Avec tout ça on a tellement de possibilités que Art a pris le parti de mettre un commutateur permettant d’exploiter toutes les options. Il y a grosso modo 4 modes qui permettent d’utiliser le vca tout seul, l’optique tout seul, les deux combinés et un ou le vca gère le bas pendant que l’autre s’occupe des crêtes. En tournant le bouton, on passe d’un mode à l’autre.
A l’usage c’est assez déroutant. En passant d’un mode à un autre il y a des gros écarts de réduction de gain, de niveau de sortie, de comportements de compression . On ne sait plus trop où on en est; et ça rend la comparaison entre les différents modes très difficiles. Le mieux c’est de s’habituer à cette machine pour savoir comment il sonne, choisir son mode en fonction et enfin ajuster.
J’ai testé tous les modes sur tous types de sources, même sur le master. Je dirais qu’il s’en sort assez bien partout mais excellent nulle part. A l’image de son grand frère, le pro vla, je lui trouve les mêmes qualités et les mêmes défauts: la lampe très bien, elle donne beaucoup de présence ( bien qu’un peu caricatural et agressif, il faut pas en mettre à toutes les sauces, c’est bien de pouvoir la bypasser), la compression opto acceptable dans le sens où elle ne nuit pas trop au signal source; encore que… ça mange les basses assez vite et ça aplatit le tout facilement sur le master. En bidouillant on peut faire des choses intéressantes sur les snares, oh, voix, pianos guitares. En mode limiteur, je le trouve très agressif. Il faut vraiment y aller avec parcimonie ou chercher l’effet spécial (peut-être en parallèle).
Le vca est plus doux. Il respecte le signal mais manque un peu de mordant; de personnalité. Il me fait un peu penser au T1952 de chez behringer. En gros c’est bien de mettre un vca mais il faut que le circuit de sidechain soit bien implémenté en fonction.
Par exemple le Shadow Hills compresseur est un compresseur stéréo qui combine un compresseur vca et un optique. Outre le trajet du signal, la grosse différence entre les deux machines vient dés systèmes de réduction de gain et de leurs sidechains’respectifs. Et vous pouvez me croire, c’est le jour et la nuit avec ce tcs.
Au global on obtient de très jolies choses, parfois difficilement parfois plus simplement. J’ai kiffé sur les voix, avec une action du de-esseur un peu grossière mais très adaptée , ça rentre facilement dans le mix. Sur des pianos, des guitares et des basses synthétiques çà fonctionne bien. Sur des groupes, ça peut le faire mais c’est parfois délicat . On se retrouve souvent à ajouter le couple threshold ratio pour amoindrir l’effet qui peut s’avérer assez destructeur. Au niveau des constantes temporelles, on entend les clairement différences mais c’est pas transcendant
Cote fonctions, Il y a également une entrée sidechain externe, et un switch, fort utile, qui permet de lier les deux canaux. Sans compter la section gate expandeur qui pour le coup est vraiment top. J’ai vraiment kiffé mettre le tcs en sortie de bus de batterie, incorporer une reverb en parallèle et m’amuser avec l’expandeur gate du tcs. Ça crée un groove de ouf, ça donne de la vie mais ça rend le tout artificiel assez rapidement.
En conclusion, une fois de plus je salue l’ambition qu’a eu art en concevant une telle machine, en proposant les fonctions de la sorte, malheureusement le résultat laissé à désirer