Cruise Castillo
« Alternative au PG-300 »
Publié le 14/03/16 à 10:09
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
J'utilise bien évidemment ce contrôleur avec la machine (ou sa famille) à laquelle il est dédié : l'Alpha Juno-1 de Roland.
J'ai déjà possédé un PG-300 et ai eu besoin à nouveau de programmer le Juno sans galérer dans les menus ou de connecter un ordinateur. Seulement voilà : ce PG-300 original est de plus en plus difficile à trouver d'occasion, et de plus en plus cher : parfois le double du prix du Juno lui-même...
La construction est légère (résine). Les potentiomètres sont bien ancrés mais sont probablement entièrement en plastique (caoutchouc pour les capuchons), ce qui explique le poids plume de l'appareil. L'interrupteur d'alimentation a l'air un peu cheap (glissière), il vaudra mieux y aller mollo.
Il faut l'avouer : c'est un peu décevant quand on connait l'aspect et le poids tank du PG-300. Surtout quand on a payé pour ça le même prix qu'on a vendu son PG-300 quelques temps auparavant. Mais enfin c'est très correct quand même.
Cependant ce boitier (taille "boite à cigares"), bien que moins imposant que le PG, reste un peu trop massif pour être posé sur le Juno.
L'aspect au final est bien superficiel, car point de vue fonctionnement rien à redire : tout répond parfaitement et tout est aussi efficace et quasiment aussi simple (le changement de canal se fait par "midi learn"par exemple) que sur le PG-300 original. Le choix de potentiomètres au lieu de faders (par économie) n'est pas désavantageux, loin de là. Il y a même quelques touches et fonctions en bonus, comme le Chord Memory (avec 8 emplacements de mémoire, et deux modes) et le Portamento, utiles lorsque l'on utilise la version rack MKS-50. Le choix du placement des paramètres est légèrement différent du PG-300 mais absolument pas illogique. Mais surtout : tous les potards transmettent des CC, décuplant au passage les possibilités d'utilisation de l'appareil, qui propose différents modes hybrides afin de l'utiliser conjointement avec un DAW.
On peut donc saluer l'initiative du constructeur d'avoir souhaité proposer cet outil au meilleur prix (même si cela reste 'pas donné'), pour permettre aux possesseurs de ce synthé formidablement attachant qu'est le Juno-1 d'en profiter au maximum.
J'ai déjà possédé un PG-300 et ai eu besoin à nouveau de programmer le Juno sans galérer dans les menus ou de connecter un ordinateur. Seulement voilà : ce PG-300 original est de plus en plus difficile à trouver d'occasion, et de plus en plus cher : parfois le double du prix du Juno lui-même...
La construction est légère (résine). Les potentiomètres sont bien ancrés mais sont probablement entièrement en plastique (caoutchouc pour les capuchons), ce qui explique le poids plume de l'appareil. L'interrupteur d'alimentation a l'air un peu cheap (glissière), il vaudra mieux y aller mollo.
Il faut l'avouer : c'est un peu décevant quand on connait l'aspect et le poids tank du PG-300. Surtout quand on a payé pour ça le même prix qu'on a vendu son PG-300 quelques temps auparavant. Mais enfin c'est très correct quand même.
Cependant ce boitier (taille "boite à cigares"), bien que moins imposant que le PG, reste un peu trop massif pour être posé sur le Juno.
L'aspect au final est bien superficiel, car point de vue fonctionnement rien à redire : tout répond parfaitement et tout est aussi efficace et quasiment aussi simple (le changement de canal se fait par "midi learn"par exemple) que sur le PG-300 original. Le choix de potentiomètres au lieu de faders (par économie) n'est pas désavantageux, loin de là. Il y a même quelques touches et fonctions en bonus, comme le Chord Memory (avec 8 emplacements de mémoire, et deux modes) et le Portamento, utiles lorsque l'on utilise la version rack MKS-50. Le choix du placement des paramètres est légèrement différent du PG-300 mais absolument pas illogique. Mais surtout : tous les potards transmettent des CC, décuplant au passage les possibilités d'utilisation de l'appareil, qui propose différents modes hybrides afin de l'utiliser conjointement avec un DAW.
On peut donc saluer l'initiative du constructeur d'avoir souhaité proposer cet outil au meilleur prix (même si cela reste 'pas donné'), pour permettre aux possesseurs de ce synthé formidablement attachant qu'est le Juno-1 d'en profiter au maximum.