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Les différents compresseurs dbx : petit récapitulatif

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Sujet de la discussion Les différents compresseurs dbx : petit récapitulatif
Je vois régulièrement revenir dans plusieurs sections des forums AF (basses, percussions, studio…) des questions au sujet des divers modèles de compresseurs commercialisés par dbx et des différences entre eux. Ayant un peu de temps libre, j'ai décidé de créer ce sujet afin de procéder à un petit récapitulatif avec quelques explications. Comme j'ai pu en tester un certain nombre, je me suis aussi permis quelques commentaires subjectifs (clairement indiqués). Malheureusement, la marque a commercialisé tellement de références au fil du temps que je ne peux pas être exhaustif ; je m'excuse donc par avance si je ne mentionne pas votre modèle favori. J'ai pris le parti de n'inventorier que les machines analogiques, la filiation entre elles étant bien plus évidente qu'avec les appareils numériques.

Pour la liste complète, il est toujours possible de se référer au site officiel dbx, qui a été ma principale source de documentation, combiné à la page dédiée du site Ovnilab, et à plusieurs discussions sur les forums de Gearspace où Tom Cram, ancien employé chez dbx/Harman, est pas mal intervenu.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser qu'à mon avis il n'existe pas de "mauvais" compresseur chez dbx. Certains sont mieux construits et/ou plus polyvalents que d'autres, et bien entendu le prix du neuf est souvent un bon indicateur de la qualité d'un modèle (ce qui n'est plus le cas sur le marché de l'occasion, pour diverses raisons telles que l'usure des composants, la spéculation, le marketing, etc.). En revanche, tous ne sont pas adaptés à une utilisation en studio, qui est clairement le type d'usage le plus exigeant en termes de bruit de fond, de distortion, et de finesse des réglages. Donc suivez le guide, et commençons par la référence la plus connue...

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dbx 160

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Le modèle d'origine est affublé d'un gros VU-mètre qui lui a valu le surnom informel de "160 VU". C'est un circuit à transistors équipé de transformateurs en sortie, cette combinaison lui conférant une coloration particulière et souvent recherchée. A noter que le "160 VU" original (ainsi que sa version stéréo, le dbx 162) était dépourvu de connecteurs jack ou XLR : il n'y avait que des borniers pour gérer les entrées/sorties. Les révisions suivantes se sont vues ajouter des connecteurs au format jack.

Utilisation typique :
En live sur tous types d'instruments, particulièrement sur les sources très dynamiques qui nécessitent de fortes réductions de gain (12 dB ou plus).
En studio sur les instruments percussifs (kick/snare, basse slappée, etc.) qui nécessitent des réductions de gain faibles à moyennes (12 dB ou moins).

Variantes :
- dbx 160X - révision dans laquelle les transistors ont été remplacés par des puces intégrées ; les premiers modèles étaient toujours équipés de transfos, qui furent ensuite proposés en option, puis totalement supprimés.
- dbx 160XT - évolution du 160X avec l'ajout d'entrées/sorties XLR en plus des jacks, et qui dispose surtout de deux sorties : une avec et une sans transfos. Souvent considéré comme le "meilleur" modèle de la série 160 originale.
- dbx 160A - évolution du 160XT où toute l'architecture interne a été remplacée par des circuits imprimés, et dont la fabrication a progressivement été automatisée puis délocalisée en Asie.
- dbx 162 - version stéréo du "160 VU" original.
- dbx 560A - version condensée du 160A qui tient dans un module "500 Series" compatible avec les racks au format "lunchbox API".
- dbx 903 - version condensée du 160XT qui tient dans un module compatible avec les racks au format "900" (format propriétaire dbx).

Avis perso : même s'il est vrai qu'ils ont un son assez unique, les "160 VU" et 162 sont maintenant des compresseurs de conception vieillissante avec un bruit de fond relativement élevé. Ceux qu'on trouve en occasion devraient systématiquement être inspectés par un technicien compétent, les composants accusant souvent leur âge. De nos jours, un exemplaire non entretenu et non modifié présente peu d'intérêt par rapport à une bonne émulation en plugin.
En revanche les 160X, 160XT et 160A ont mieux vieilli, surtout côté bruit de fond. Il reste plus prudent de faire réviser régulièrement ces modèles, surtout en ce qui concerne les potentiomètres qui ont facilement tendance à crachoter.

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dbx 161

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Même machine que le "160 VU" mais avec des entrées/sorties asymétriques (unbalanced) au format RCA.

Utilisation typique :
En studio pour garder la dynamique sous contrôle lors du transfert d'un enregistrement d'un support vers un autre, comme par exemple d'un vinyle vers une cassette.

Variantes :
- dbx 117/118/119 - divers dérivés du 161 sans VU-mètre et disposant de contrôles moins nombreux mais différents d'un modèle à l'autre.

Avis perso : conçus pour une utilisation assez spécifique à destination des studios de l'ère analogique, ils sont probablement devenus les modèles les moins attrayants aujourd'hui. Ils ont cependant l'intérêt d'être relativement abordables en occasion : si l'on considère qu'ils partagent en grande partie le même circuit que le légendaire "160 VU", ils constituent une bonne base à restaurer et modifier, par exemple en remplaçant les connecteurs RCA par des entrées/sorties symétriques.

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dbx 163

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Machine conçue comme une version d'entrée de gamme du 160 à destination des musiciens, avec une entrée instrument un unique contrôle : le niveau de compression (threshold).

Utilisation typique :
En live sur les instruments amplifiés qui nécessitent des réductions de gain faibles à moyennes (12 dB ou moins), particulièrement les basses, guitares et claviers.

Variantes :
- dbx 163A - dans lequel les transistors ont été remplacés par des puces intégrées (similaire à la version sans transfos du 160X). L'entrée instrument a également été placée en façade, où un potard de contrôle du gain a également été ajouté.
- dbx 163X - évolution du 163A où toute l'architecture interne a été remplacée par des circuits imprimés (similaire au circuit du 160A).
- dbx 164 - version stéréo du 163 original.

Avis perso : si le bruit de fond des 163A et 163X reste relativement contenu, surtout pour des appareils dépourvus de connexions symétriques, l'action de ces compresseurs n'est vraiment pas subtile et l'effet de "pompage" est vite audible. J'ai plus tendance à considérer ces modèles comme des pédales d'effet que comme des outils de précision. Notons tout de même que les 163, 163A et 164 apportent une subtile coloration au signal, similaire à celle du "160 VU", tandis que le 163X est beaucoup plus transparent. Reste tout de même que les 163 et 164 originaux sont maintenant des modèles vieillissants avec un bruit de fond relativement élevé.

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dbx 165

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Version haut de gamme du "160 VU" à destination des studios d'enregistrement, par la suite aussi surnommé "165 VU". Ce modèle dispose de réglages supplémentaires (temps d'attaque et de relâchement) et a introduit le mode "overeasy", nom donné à la compression "soft knee" chez dbx.

Utilisation typique :
En studio sur à peu près toutes les sources qui nécessitent des réductions de gain moyennes à élevées (12 dB ou plus), particulièrement les basses, guitares et percussions.

Variantes :
- dbx 165A - révision du "165 VU" identique à l'original en tous points, mais avec l'ajout d'un limiter "peakstop" en sortie.

Avis perso : tout comme le "160 VU", le 165 est maintenant un compresseur de conception vieillissante. Même si à l'origine son bruit de fond était plus contenu que chez son aîné, ceux qu'on trouve en occasion devraient systématiquement être inspectés par un technicien compétent, les composants accusant souvent leur âge. De nos jours, un exemplaire non entretenu et non modifié présente peu d'intérêt par rapport à une bonne émulation en plugin.

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dbx 166

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Modèle conçu dans le but d'offrir une version abordable du 162 aux techniciens du son live. C'est une sorte de mélange entre la façade du 160A, le circuit de compression du 163A modifié pour utiliser des composants plus récents (dont le VCA v1), et des fonctionnalités héritées du 165A (overeasy, peakstop, etc.). C'est l'un des rares compresseurs dbx sur le segment d'entrée de gamme à proposer la fonctionnalité "contour" qui permet au compresseur de moins réagir aux graves, et donc de moins "avaler" les aigus.

Utilisation typique :
En live sur les instruments amplifiés qui nécessitent des réductions de gain faibles à moyennes (12 dB ou moins), particulièrement les basses, guitares et claviers.
En studio sur les instruments riches en graves qui nécessitent des réductions de gain faibles (6 dB ou moins), particulièrement les basses, claviers et grosses percussions.

Variantes :
- dbx 166A - révision du circuit permettant de considérablement réduire le bruit de fond.
- dbx 166AD/166AE - modèles dérivés du 166A mentionnés sur le site de dbx, mais sur lesquels je n'ai trouvé aucune info.
- dbx 166XL - évolution du 166A où toute l'architecture interne a été remplacée par des circuits imprimés (similaire au circuit du 163X).
- dbx 166XS - simple changement des couleurs de la façade et du packaging, le circuit interne étant totalement identique au 166XL.
- dbx 168A - circuit de compression identique à celui du 166A, mais dont les fonctionnalités annexes (gate, limiter) ont été remplacées par un de-esser et un enhancer.

Avis perso : comme pour le 163 original, le 166 est maintenant un modèle vieillissants avec un bruit de fond relativement élevé. Les révisions suivantes sont bien meilleures de ce point de vue, même si la transition aux circuits imprimés a pas mal changé le son, rendant l'effet de pompage à la compression plus audible sur les récents 166XL et 166XS, les cantonnant de fait à des réductions de gain plutôt faibles. Reste le 166A, dont le son très proche du 160X - le bruit de fond en moins - en fait une référence des compresseurs d'entrée de gamme, que certains préfèrent même aux 160X et 165A. Par contre, il est à noter que les fonctionnalités supplémentaires proposées sur la série 166 (expander/gate et peakstop) sont trop médiocres pour être réellement utilisables. Les fonctionnalités du 168A sont plus pertinentes, mais demandent de se passer des réglages de contour et de soft knee.

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dbx 266

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Modèle d'entrée de gamme ouvertement conçu comme une solution économique destinée aux musiciens. C'est un 166 au rabais, sans peakstop limiter ni contour, mais avec des contrôles d'attaque et de relâchement.

Utilisation typique :
En live sur les instruments amplifiés qui nécessitent des réductions de gain faibles (6 dB ou moins), particulièrement les basses, guitares et claviers.

Variantes :
- dbx 266A - révision du circuit permettant de légèrement réduire le bruit de fond.
- dbx 266XL - évolution du 266A où toute l'architecture interne a été remplacée par des circuits imprimés.
- dbx 266XS - simple changement des couleurs de la façade et du packaging, le circuit interne étant totalement identique au 266XL.

Avis perso : exactement comme pour la série 163, l'action de ces compresseurs n'est vraiment pas subtile et l'effet de "pompage" est vite audible, même lorsque le mode soft knee "overeasy" est enclenché. J'ai plus tendance à considérer ces modèles comme des pédales d'effet que comme des outils de précision. L'expander/gate est aussi trop médiocre pour être réellement utilisable. Il semblerait que les versions 266XL/266XS récentes aient tendance à créer des "clics" et des "pops" lorsque le signal traité atteint le seuil de compression, artefacts qu'il est possible de réduire ou d'éviter en jouant sur les réglages d'attaque et de relâchement. Certains musiciens et producteurs jouent de ce phénomène pour ajouter de l'agressivité à leur son de basse ou de guitare.

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dbx 1066

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Version milieu de gamme du 166 (donc stéréo) destinée aux techniciens de studio. C'est une sorte de mélange entre la façade du 166, le circuit de compression du 160A modifié pour utiliser des composants plus récents (dont le VCA v2), et toutes les fonctionnalités du 165A (dont l'attaque et le relâchement réglables).

Utilisation typique :
En live sur les instruments amplifiés qui nécessitent des réductions de gain moyennes à fortes (12 dB ou plus).
En studio sur les instruments riches en graves qui nécessitent des réductions de gain faibles à moyennes (12 dB ou moins), particulièrement les basses, claviers et percussions.

Variantes :
- dbx 1046 - version 4 canaux, sans gate et avec moins de paramètres par canal.

Avis perso : plus transparent et plus progressif que les séries plus bas de gamme, ce 1066 excelle lorsqu'il s'agit d'obtenir une réduction de gain moyennement élevée sans être trop audible. Il est intéressant de noter que pour les niveaux de compression plus subtiles, il est pratiquement indiscernable du 166A, même s'il reste préférable aux drastiques 166XL/166XS. Sur la grande majorité des sources, les réglages d'attaque et de relâchement ne présentent pas un grand intérêt par rapport au mode automatique. A noter que la noise gate et le peakstop limiter intégrés s'avèrent plus raffinés - et donc plus utilisables - que ceux de la série 166.

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dbx 160S

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Compresseur stéréo haut de gamme destiné aux techniciens de studio, inspiré de la façade et des fonctionnalités du 165A, mais avec un circuit complètement reconçu afin d'obtenir le niveau de performance le plus élevé possible. Construit à partir de composants triés et soigneusement sélectionnés. Toutes les fonctionnalités introduites sur les modèles dbx précédents sont présentes : attaque et relâchement réglables, compression soft knee "overeasy" débrayable, contour, peakstop limiter, etc...

Utilisation typique :
En studio sur toutes les sources, y compris les voix nécessitant un traitement subtile de la dynamique, en enregistrement comme au mixage, et parfois même au mastering.

Variantes :
- dbx 160SL - révision du 160S qui ajoute la fonctionnalité "autovelocity" capable d'adapter automatiquement les vitesses d'attaque et de relâchement au contenu compressé.
- dbx 162SL - révision du circuit utilisé dans le 160SL pour remplacer certains composants - dont le VCA v8 - par des versions modernisées et facilement réparables.

Avis perso : le plus transparent et le plus nuancé des compresseurs dbx, à tel point que beaucoup lui reprochent son "manque de caractère". C'est un outil de précision, capable d'une grande douceur comme d'une vive brutalité, et avec lequel on peut arriver à de fortes réductions de gain - plus de 20 dB sur certaines sources ! - sans distortion ou effet de pompage audible. Le peakstop limiter se montre lui aussi très efficace pour maîtriser des pics relativement modérés - disons moins de 6 dB - même s'il reste loin de pouvoir rivaliser avec les meilleurs brickwalls orientés mastering. Bref, une excellente machine très polyvalente qui justifie son prix, mais qui demande un temps d'apprentissage pour la dompter correctement.

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dbx 576 (et autres tranches)

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Plusieurs tranches rackables incluant de multiples fonctionnalités ont été commercialisées par dbx au fil du temps. Je ne vais pas m'amuser à évoquer toutes les fonctions proposées par chaque tranche, mais seulement lister les modèles qui, à ma connaissance, comprennent un compresseur .

Utilisation typique :
En régie radio ou TV, sur tous types de sources, et notamment les voix enregistrées avec des micros dynamiques ou à électret dont le son a besoin d'un coup de pouce.

- dbx 286A - circuit de compression basé sur celui du 266A dans une version ré-imaginée, simplifiée et adoucie par Bob Orban.
- dbx 286S - identique au 286A, mais avec un changement des couleurs de la façade et du packaging, et une fabrication délocalisée en Asie.
- dbx 376 - circuit de compression basé sur celui du 163X dans une version légèrement modernisée.
- dbx 566 - compresseur stéréo basé sur le circuit du 1066 mais construit avec les composants du 166XL, y compris le VCA v1.
- dbx 576 - version mono du circuit de compression utilisé dans le 566.
- dbx 676 - version mono du circuit de compression utilisé dans le 162SL - si si - y compris le VCA v8.

Avis perso : je ne les ai pas toutes testées, mais mis à part le 376 qui n'a pas réellement trouvé son public, chaque modèle constitue un excellent rapport qualité/prix sur le créneau qu'il occupe. Les 286A/286S sont extrêmement populaires auprès des streamers et autres youtubers, le 576 a fait le bonheur de nombreux home-studistes et est encore présent dans de nombreuses régies TV, et le 676 commence à se faire une place aussi bien dans les studios pro que dans les systèmes de sonorisation des théâtres et des opéras.

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Et voilà, je crois avoir fait le tour ! :8)

[ Dernière édition du message le 16/03/2022 à 13:47:15 ]

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Citation de Sarakyel :

Ouais en gros dans ton cas, vu que tu ne cherches pas l'arme ultime de studio ni l'effet de pompage dans ta face, ça va se jouer entre le 1066, le 166A et le 160 (X, XT ou A), en fonction des annonces et de ton budget. En général c'est sur le 1066 qu'on peut faire les meilleures affaires - et c'est objectivement le meilleur des trois.

C'est un peu ce que je me disais aussi. Je suis étonné de la cote de ces machines, le 160A se trouve à plus de 200 euros et le 1066 à 150, pourtant il est stéréo, offre plus de réglage et à te lire, il n'est pas moins bon. Comme souvent mon budget dépends de ce que je peux revendre (ici une DI Fishmann aura, le 1066 passera :clin: )
Ce qui est difficile aussi c'est de dater tout ça, si il y a une jungle de produits c'est aussi qu'il y a une 40aine d'année de production.

Je suis pour l'instant un peu dans le doute, ai-je vraiment besoin de ça et est ce que je vais être capable de m'en servir?
Mon usage:
Principalement pour jouer au casque (je m'offrirais peut être des enceintes de monitoring un jour) essentiellement de la basse, mais aussi de la guitare acoustique (une godin multiac se doit d'être branchée pour sonner)
Le tout avec mon avalon U5 (soit un setup très classique!).
Ca me servira aussi pour faire des prises qui pourront être réampées dans le studio de Nico-Shyva pour la basse mais je ne ferais pas de mixage (j'ai les oreilles trop fatiguées)
Sur la basse j'aimerais essayer d'augmenter les attaques pour avoir un son un peu plus percussif avec la Jag US (donc les réglages en plus du 1066 m'intéressent).
Le compresseur tu le mets avant ou après la DI? Il faut savoir que j'arrive à saturer en entrée de l'avalon en bourrinant bien avec cette même basse (et en passif!) A priori, plus devant pour moi!

Ceci dit, pour apprendre à écouter et me servir d'un compresseur je peux déjà tester des VST (ça me suffirait peut être d'ailleurs)
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Bah de rien les amis, je me doutais que ce serait utile, ou au moins intéressant, pour quelques personnes dans le coin. :clin:

Citation de Storky :
Je suis étonné de la cote de ces machines, le 160A se trouve à plus de 200 euros et le 1066 à 150, pourtant il est stéréo, offre plus de réglage et à te lire, il n'est pas moins bon.

Le 160A est plus ancien et dispose d'une "aura" qui le rend plus sujet à la spéculation, là où le 1066 est plus récent et plus transparent, et ne peut donc revendiquer de "mojo". Des fois il n'en faut pas plus pour faire grimper la cote du matos vintage...

Citation de Storky :
Sur la basse j'aimerais essayer d'augmenter les attaques pour avoir un son un peu plus percussif avec la Jag US (donc les réglages en plus du 1066 m'intéressent).

Effectivement, cette utilisation qui s'apparente à celle d'un "transient designer" est largement facilitée par la présence d'un réglage du temps d'attaque comme sur le 1066. Je trouve les comps dbx très bons dans cet usage, encore meilleurs que le 1176 et ses dérivés.

Citation de Storky :
Le compresseur tu le mets avant ou après la DI?

Ce sont les entrées/sorties qui vont partiellement définir ça pour toi : les compresseurs de studio n'ont généralement que des entrées niveau ligne, donc tu ne peux pas les attaquer directement avec un niveau instrument : il faut soit les mettre dans la boucle d'effets d'un ampli, soit derrière une DI qui va adapter l'impédance et le gain de ton signal instrument pour en faire un signal ligne. Si tu veux vraiment placer le compresseur devant ta DI, alors il vaut mieux t'orienter vers un format pédale.

Citation de Storky :
Il faut savoir que j'arrive à saturer en entrée de l'avalon en bourrinant bien avec cette même basse (et en passif!)

Spoiler alert: ta basse dispose d'un potard de volume ! :lol:

Citation de Storky :
Ceci dit, pour apprendre à écouter et me servir d'un compresseur je peux déjà tester des VST (ça me suffirait peut être d'ailleurs)

Oui ça peut aider. Tu peux essayer le SixtyFive par de la Mancha qui est un peu vieux maintenant (32 bit seulement) mais gratuit, et qui émule plutôt bien le comportement d'un 165A en mode "overeasy". :clin:
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Citation de Sarakyel :
Spoiler alert: ta basse dispose d'un potard de volume ! :lol:

Quoi baisser le volume? Et pis quoi encore, tu ne veux pas que je mette des cordes neuves pendant qu'on y est ! :mrg::mrg:

Merci pour tes réponses, au top sur toute la ligne :bravo:
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J'ai trouvé un 1066 dans un cash-machin de Saint Malo pour 130 euros frais d'envois compris , pour l'instant j'ai juste joué avec des réglages extrêmes pour apprendre à écouter l'effet des différents paramètres (jusque là je ne connais que le multicomp d'EBS sur mon PB bass qui est plug-and-play)
Ca va me demander un peu de temps tout ça, le "release" c'est vraiment subtil ... Merci pour le guidage, c'est un super outil ce DBX!
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Merci pour le travail exhaustif, Sarakyel.
Je confirme pour le 160SL : très transparent et on peut compresser comme un cochon sans que le son semble dégradé. Je suis moins convaincu par le peak stop limiter (pas très transparent) ni par l’usage en mastering (il manque un HPF sur la détection pour cette utilisation).
Je me souviens que lors d’une panne, le technicien m’avait dit que les composants étaient vraiment très haut de gamme.
Je l’utilise régulièrement quand je cherche un gros niveau de compression qui reste assez naturel. C’est un modèle vraiment polyvalent, avec un look superbe.
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Une petite question, si j'ai une interface audio qui ne me permet pas de choisir ou j'envoie du 48V (genre toutes les entrées ou rien) l'alim fantôme est elle néfaste à mon dbx ??
J'aurais peut être plus de réponses qu'ici :clin: https://fr.audiofanzine.com/carte-son/forums/t.786138,choix-de-nouvelle-interface-audionumerique.html" rel="ugc noopener" target="_blank"> https://fr.audiofanzine.com/carte-son/forums/t.786138,choix-de-nouvelle-interface-audionumerique.html

[ Dernière édition du message le 22/08/2022 à 18:58:07 ]

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Réponse courte : ça ne peut pas faire de bien, tu enverrais du 48v sur les sorties de tes AOp, qui sont bornés par une alim +15/-15. Et en plus tu prends potentiellement les capas de découplage de sortie « à l’envers »

Dans la pratique, cette sortie a une faible impédance (qqe centaine d’ohms) et donc tu va probablement mettre à genoux ton alim fantôme (qui est protégée, hein, c’est de la bonne came ton interface, non ?)
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Et aussi, merci pour ce thread plein d’infos !:bravo:
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Storky : si t'as suffisamment d'entrées lignes sur ton interface, il vaut mieux y raccorder ton 1066 via une paire de jacks symétriques plutôt qu'en XLR. Généralement les entrées XLR des interfaces audio sont surtout prévues pour recevoir un signal micro ; en plus, les processeurs d'effets qui sortent un niveau ligne ne peuvent pas recevoir le 48V de l'alim phantom quand ils sont raccordés en jack, donc c'est vraiment le raccordement optimal pour ce type d'utilisation.