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DeoTL « La roue de secours de la disto. »
Publié le 31/12/18 à 11:49
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Le concept de la Digitech DF-7 est de modéliser sept pédales de distorsion plus ou moins iconiques. Au menu, on a :
de l'overdrive avec la TS 9 et la DOD preamp 250
de la disto avec la Boss DS1 et la Pro Co Rat
du métal avec la Boss MT2 et la Digitech Metal Master
et du fuzz avec la Big Muff.
La DF7 est au format habituel des pédales Digitech X series (largement inspiré de celui des Boss compact), le boitier en zamac bien massif inspire confiance, avec une mention à l'accès au compartiment de la pile bien pensé (mais si l'on a pas la notice, on peut chercher un moment !). Le footswitch sans clic, typique de la série, peut sembler un peu flou, mais fonctionne sans raté.
Les réglages se font par quatre potars dont trois sont doublés par une bague concentrique (donc, en fait, c'est plutôt 7 potars ). Basiquement, il y a un level, un gain, une égalisation et le sélecteur de modélisation.
Les commandes d'égalisation sont similaires à celles de la Boss MT2 : Low, high et une égalisation semi-paramétrique sur les mediums. Du coup, c'est pratique pour l'émulation de la MT2, mais le plus fort c'est que ce schéma d'égalisation fonctionne sur les autres pédales modélisées. De ce fait, les possibilités de réglages d'égalisation se trouvent enrichies par rapport au modèles originaux. Une TS 9 ou une Big Muff avec une égalisation paramétrique sur les mediums, avouez que cela éveille la curiosité....
Par exemple, avec les bons réglages, la DF7 peut être utilisée comme clean boost ou mid boost (avec les modélisations TS 9 ou DOD).
Autre fonctionnalité habituelle des pédales Digitech X, c'est la double sortie : une sortie ampli et une sortie mixage avec émulation d'enceinte ( à noter que chaque pédale modélisée a droit à un cabinet différent adapté à son style).
Bien que numérique, la DF 7 ne dispose pas de mémoire de set comme un multi-effet : elle s'utilise comme une pédale traditionnelle. De ce fait, il est difficilement concevable de changer rapidement sa configuration de réglage en situation de live.
Sonorités
On branche la sortie « mixer » de la DF 7 sur une amplification neutre, on met tout les réglages à 12 heures (comme préconisé dans la notice) et on teste. Verdict : cela sonne de manière convaincante et conforme sur 6 modélisations, c'est propre et flatteur, type prise de son de studio. Dans ces conditions, la modélisation en retrait c'est paradoxalement la Metal Master, bruyante et criarde !
Utilisée comme une « vraie » pédale, c'est-à-dire avec la sortie « amp » dans un ampli de guitare, les choses sont moins directes : cela dépend de l'ampli, du canal, de ses réglages (je l'ai testé sur 4 amplis différents). Mais, dans l'ensemble, en jouant sur le gain et l'égalisation, on a tout de même une sacrée palette de distortion : du crunch bluesy au métal sombre « mid-scooped », en passant par la fuzz vintage ou le grunge des années 1990.
Sans se lancer dans une guéguerre « originale VS clone numérique », l'ensemble des modélisations de la DF 7 fait largement le job, tant que l'on a pas des exigences élitistes (et que l'on ne soit pas numéricophobique
).
Une mention pour le clonage de la Metal Zone MT2, qui a exactement les mêmes réglages que l'originale, en se payant le luxe de générer moins de bruit parasite. Le clone de la Big Muff est aussi excellent, en profitant de possibilités d'égalisation augmentées.
La DF 7, lancée en 2005, n'est plus produite aujourd'hui ; on peut la trouver en occasion à moins de 50 euros (j'ai payé la mienne 30 euros), une superbe affaire par rapport aux possibilités offertes. Elle pourra toujours servir de roue de secours polyvalente en cas de défaillance de sa pédale de disto/overdrive préférée.
de l'overdrive avec la TS 9 et la DOD preamp 250
de la disto avec la Boss DS1 et la Pro Co Rat
du métal avec la Boss MT2 et la Digitech Metal Master
et du fuzz avec la Big Muff.
La DF7 est au format habituel des pédales Digitech X series (largement inspiré de celui des Boss compact), le boitier en zamac bien massif inspire confiance, avec une mention à l'accès au compartiment de la pile bien pensé (mais si l'on a pas la notice, on peut chercher un moment !). Le footswitch sans clic, typique de la série, peut sembler un peu flou, mais fonctionne sans raté.
Les réglages se font par quatre potars dont trois sont doublés par une bague concentrique (donc, en fait, c'est plutôt 7 potars ). Basiquement, il y a un level, un gain, une égalisation et le sélecteur de modélisation.
Les commandes d'égalisation sont similaires à celles de la Boss MT2 : Low, high et une égalisation semi-paramétrique sur les mediums. Du coup, c'est pratique pour l'émulation de la MT2, mais le plus fort c'est que ce schéma d'égalisation fonctionne sur les autres pédales modélisées. De ce fait, les possibilités de réglages d'égalisation se trouvent enrichies par rapport au modèles originaux. Une TS 9 ou une Big Muff avec une égalisation paramétrique sur les mediums, avouez que cela éveille la curiosité....
Par exemple, avec les bons réglages, la DF7 peut être utilisée comme clean boost ou mid boost (avec les modélisations TS 9 ou DOD).
Autre fonctionnalité habituelle des pédales Digitech X, c'est la double sortie : une sortie ampli et une sortie mixage avec émulation d'enceinte ( à noter que chaque pédale modélisée a droit à un cabinet différent adapté à son style).
Bien que numérique, la DF 7 ne dispose pas de mémoire de set comme un multi-effet : elle s'utilise comme une pédale traditionnelle. De ce fait, il est difficilement concevable de changer rapidement sa configuration de réglage en situation de live.
Sonorités
On branche la sortie « mixer » de la DF 7 sur une amplification neutre, on met tout les réglages à 12 heures (comme préconisé dans la notice) et on teste. Verdict : cela sonne de manière convaincante et conforme sur 6 modélisations, c'est propre et flatteur, type prise de son de studio. Dans ces conditions, la modélisation en retrait c'est paradoxalement la Metal Master, bruyante et criarde !
Utilisée comme une « vraie » pédale, c'est-à-dire avec la sortie « amp » dans un ampli de guitare, les choses sont moins directes : cela dépend de l'ampli, du canal, de ses réglages (je l'ai testé sur 4 amplis différents). Mais, dans l'ensemble, en jouant sur le gain et l'égalisation, on a tout de même une sacrée palette de distortion : du crunch bluesy au métal sombre « mid-scooped », en passant par la fuzz vintage ou le grunge des années 1990.
Sans se lancer dans une guéguerre « originale VS clone numérique », l'ensemble des modélisations de la DF 7 fait largement le job, tant que l'on a pas des exigences élitistes (et que l'on ne soit pas numéricophobique
).Une mention pour le clonage de la Metal Zone MT2, qui a exactement les mêmes réglages que l'originale, en se payant le luxe de générer moins de bruit parasite. Le clone de la Big Muff est aussi excellent, en profitant de possibilités d'égalisation augmentées.
La DF 7, lancée en 2005, n'est plus produite aujourd'hui ; on peut la trouver en occasion à moins de 50 euros (j'ai payé la mienne 30 euros), une superbe affaire par rapport aux possibilités offertes. Elle pourra toujours servir de roue de secours polyvalente en cas de défaillance de sa pédale de disto/overdrive préférée.