Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
< Tous les avis Bang & Olufsen BeoLab Penta
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Bang & Olufsen BeoLab Penta
Photos
1/8
Bang & Olufsen BeoLab Penta
Electrostatique Electrostatique

« Bon matériel, bon son »

Publié le 20/08/13 à 13:55
Bonjour à tous,
Je profite de cet espace pour réagir sur ce qui est écrit à propos de cette enceinte. Nous sommes en 1986, le son a beaucoup changé avec l’arrivé du laser capable d'avoir un rendement plus élevé dans les fréquences basses par rapport à la correction artificielle de nos vieux pré-amplis RIAA.
Les assembleurs de novopan qui aimaient le spectaculaire des grands diamètres (avec un petit aimant que le client ne voit pas !) voient là une opportunité de renouveler leur gamme.
L'effet piston des HP graves est amélioré et les diamètres peuvent être plus petits. Tous les fabricants vont faire ce choix et les 38 disparaissent de nos salons.
Chez B&O aussi.La Penta voit le jour.Le premier modèle n'a pas d'ampli et ce n'est pas la réussite attendue.Les neufs HP demandent du courant pour s’exprimer.Les clients raccordent les enceintes à des amplis trop faibles, même chez B&O (L'ampli des Béocenter 9000/8500/9500 est un hybride STK 4151 qui donne 2x 30w et non 2x 80 comme on voit écrit partout). Le résultat est mout, sans précision.
Souvenons nous qu'en 1986, la majorité de nos amplis donnaient entre 30 et 80 watts, rarement au dessus. Certains fabricants sérieux l'ont compris, comme Cabasse, et se mettent à commercialiser leurs propres amplis (100W pour les Galiotte par exp) pour corriger cette faiblesse et assurer à leurs clients une puissance et une qualité qui correspond à l’enceinte.
Bang et Olufsen insert dans les Penta un ampli de 150W alimenté par un gros transfo, (souvent plus gros que celui de votre système !). On s’affranchit en même temps des problèmes de câbles HP puisque ici la longueur est de 60cm.L’enceinte se raccorde à une sortie bas niveau d’un préampli. ( ou le mauvais choix des sorties HP/casque)
Le résultat est là. On a une enceinte avec une esthétique hors du commun, une courbe de réponse étendue, un médium qui n’est pas criard, des aigus fins, un son qui n’est pas fatiguant et une puissance importante qui permet une écoute à faible volume tout en ayant un plan sonore large mais aussi de partager nos disques avec les voisins!
Les graves sont maitrisés, ils ne roulent pas, même si d’autres spécialistes font mieux dans le bas du registre.La connectique de la Penta III permet un usage polyvalent.
Je suis surpris des critiques négatives que je peux lire à droite ou à gauche, souvent à l’emporte pièces, faites parfois par des gens qui font à l'oreille la différence entre un décodage laser 14, 16 ou 24bits avec un ampli est des gamelles à quatre sous ! A moins qu’il y ai eu plusieurs séries, les bonnes et et les mauvaises ?
Je n’ai aucun intérêt avec la marque, qui par ailleurs, comme tous les fabricants à connus des fours.
Après, si on démonte une enceinte pour voir ce qu’elle a dans les boyaux, nous allons trouver un ensemble architecturé autour de deux concepts :le son et l’esthétique propre à la marque.La colonne est faites d’une résine moulée et la forme pentagone limite les vibrations.Principe reprit par d’autres fabricants.
On est devant un produit industriel avec un cahier des charges précis.On comprends bien que cette réalisation sophistiquée coûte plus chère que le novopan collé qui ne correspond qu’à un calcul de charge des HP, technique de fabrication utilisée par les bons fabricants mais aussi par tous les mauvais…

Nous trouvons aussi un filtrage sur PCB complexe car nous avons à faire à un système 4 voies (et non 3 comme on le voit écrit partout !).Les fabricants de petites quantités préfèrent le montage « en l’air » mais la distribution des Penta n’a pas été confidentielle malgré le prix.Les 4 HP médium sont par filtrés deux par deux et ne sont pas montés sur le même plan dans l’enceinte, sans doute pour un accord de phase acoustique.
On peut bien évidemment ne pas aimer le son, mais le développement de produit à partir d’une philosophie, d’un concept coûte chère et ne peut être réalisé par des constructeurs qui cherchent une soit disant perfection ou le profit immédiat d’un produit qui ne s’intègrera jamais chez vous et que vous avez sans doute remplacé au moins trois fois ces vingt dernières années à cause de leurs mauvaises qualités.