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Pucelle_Dabidjan « Pas que le fromage, le chocolat et les montres »
Publié le 13/02/15 à 18:08
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Piega est une de ces marques suisses qu'on oublie vite. Pourtant, ils sont là depuis un bon moment. Enchaînant génération après génération d'enceintes toutes aussi plus remarquables que les autres, et le fabriquant compte pas mal de fans à travers le monde. Surtout au Japon, où leurs produits sont très prisés.
On est aussi face à un fabriquant utilisant des procédés de fabrication et des choix techniques qui sortent radicalement de l'ordinaire. En effet, de puis tous temps, Piega, c'est des enceintes en aluminium avec des membranes coax. Soit énorme, soit un peu plus petites (sous forme de tweeter à ruban). Et c'est ce second cas dont il va être question ici.
J'ai approché la Premium 5.2 lors d'un essai pour une platine cd que je projette d'acheter. Le vendeur n'ayant pas de PMC fact, je souhaitais une enceinte si possible claire et dégagée de tout voile avec un grave correctement reproduit.
Bon... disons le tout de suite... les conditions de test étaient largement perfectibles. Acoustique de pièce franchement moyenne, placement des enceintes perfectible et lecteur cd inconnu. Vous l'aurez compris, ce n'est pas forcément de la condition d'évaluation top moumoutte et personne ne se trompera si je vous dis de mettre des guillemets à mon avis. Un peu une première approche en fait.
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La Premium 5.2, comme les autres enceintes de la marque, reprend le boitier intégralement en aluminum, très joli et très élégant. Je qualifie ce dernier de mince si je le compare à la Dynaudio focus 360 qui était posée juste à côté. Ca passera pour du design de bien bel ouvrage même chez Madââme la Baronne.
Mais est-ce que ça sonne ?
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Pour le test, nous avions en alimentation un lecteur CD Onkyo C-7000R.
Branché à un Accuphase E-460.
Des câbles d'alimentation inconnu et autres mesures audiophiles inexistantes.
- je précise que le tout était branché après un système permettant le multi-switch d'enceintes. Me permettant de comparer le son de la Dynaudio et de la Piega en une seule pression de bouton de télécommande.
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Oui, ça sonne. Et même vachement bien. Je vous avais déjà parlé de la déception que j'ai parfois avec quelques fabricants d'enceintes qui proposent un haut milieu de gamme un peu "négligé" et dont on ne vois pas très bien l'intérêt. Et bien cette enceinte n'en fait clairement pas partie.
Le son est super super propre, et c'était choquant à quel point les dynaudio, réputées pour ne pas être des bouses, étaient larguées par la suissesse quand on en vient à la clarté et la lisibilité du message. C'est délié, c'est propre, ça ne bave pas, ne grouine pas, aucune chaleur n'est aujoutée, et aucune chaleur n'est enlevée (je vous voyais venir petits malins). Le "voile devant la musique" est ôté et une impression de "être avec les musiciens s'installe". L'enceinte était autant à l'aise sur des envolées de hard rock coréen, que sur des voix, du folk ou de l'électro. Mais, et vous vous en doutez, l'avantage de sa restitution très rapide et précise se fera remarquer sur des GROS ensembles symphoniques, où elle posera clairement sa note.
Mention spéciale pour l'aigu, qui, malgré le ruban, ne sonne pas adoucit. Il sonne, tout simplement. Comme il doit être et comme il l'est. Très bien.
Après, j'ai trouvé que le spectre grave, bien qu'harmonieux et déjà bien dépeint, était perfectible et que l'enceinte n'atteint probablement qu'en rêve les 34hz qu'elle affiche. Dommage, sinon ça aurait été un sans faute.
La pièce à disposition ne m'a pas permis d'évaluer correctement la profondeur et la scène sonore. Toutes les enceintes du test sonnaient un peu plus plates que la moyenne (même la grosse Dynaudio C4).
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Au final :
La Piega Premimum 5.2 est une très bonne enceinte. Vendue autour des 3'900 Euros, elle n'est pas ruineuse et peut dépasser/concurrencer beaucoup d'enceintes sans se cacher. Si on compte le travail helvétique derrière, c'est une très bonne affaire. Attention, le prix de l'enceinte est une conversion du prix suisse vers l'euro. Il se peut que l'enceinte coûte plus cher en zone Euro.
On est aussi face à un fabriquant utilisant des procédés de fabrication et des choix techniques qui sortent radicalement de l'ordinaire. En effet, de puis tous temps, Piega, c'est des enceintes en aluminium avec des membranes coax. Soit énorme, soit un peu plus petites (sous forme de tweeter à ruban). Et c'est ce second cas dont il va être question ici.
J'ai approché la Premium 5.2 lors d'un essai pour une platine cd que je projette d'acheter. Le vendeur n'ayant pas de PMC fact, je souhaitais une enceinte si possible claire et dégagée de tout voile avec un grave correctement reproduit.
Bon... disons le tout de suite... les conditions de test étaient largement perfectibles. Acoustique de pièce franchement moyenne, placement des enceintes perfectible et lecteur cd inconnu. Vous l'aurez compris, ce n'est pas forcément de la condition d'évaluation top moumoutte et personne ne se trompera si je vous dis de mettre des guillemets à mon avis. Un peu une première approche en fait.
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La Premium 5.2, comme les autres enceintes de la marque, reprend le boitier intégralement en aluminum, très joli et très élégant. Je qualifie ce dernier de mince si je le compare à la Dynaudio focus 360 qui était posée juste à côté. Ca passera pour du design de bien bel ouvrage même chez Madââme la Baronne.
Mais est-ce que ça sonne ?
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Pour le test, nous avions en alimentation un lecteur CD Onkyo C-7000R.
Branché à un Accuphase E-460.
Des câbles d'alimentation inconnu et autres mesures audiophiles inexistantes.
- je précise que le tout était branché après un système permettant le multi-switch d'enceintes. Me permettant de comparer le son de la Dynaudio et de la Piega en une seule pression de bouton de télécommande.
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Oui, ça sonne. Et même vachement bien. Je vous avais déjà parlé de la déception que j'ai parfois avec quelques fabricants d'enceintes qui proposent un haut milieu de gamme un peu "négligé" et dont on ne vois pas très bien l'intérêt. Et bien cette enceinte n'en fait clairement pas partie.
Le son est super super propre, et c'était choquant à quel point les dynaudio, réputées pour ne pas être des bouses, étaient larguées par la suissesse quand on en vient à la clarté et la lisibilité du message. C'est délié, c'est propre, ça ne bave pas, ne grouine pas, aucune chaleur n'est aujoutée, et aucune chaleur n'est enlevée (je vous voyais venir petits malins). Le "voile devant la musique" est ôté et une impression de "être avec les musiciens s'installe". L'enceinte était autant à l'aise sur des envolées de hard rock coréen, que sur des voix, du folk ou de l'électro. Mais, et vous vous en doutez, l'avantage de sa restitution très rapide et précise se fera remarquer sur des GROS ensembles symphoniques, où elle posera clairement sa note.
Mention spéciale pour l'aigu, qui, malgré le ruban, ne sonne pas adoucit. Il sonne, tout simplement. Comme il doit être et comme il l'est. Très bien.
Après, j'ai trouvé que le spectre grave, bien qu'harmonieux et déjà bien dépeint, était perfectible et que l'enceinte n'atteint probablement qu'en rêve les 34hz qu'elle affiche. Dommage, sinon ça aurait été un sans faute.
La pièce à disposition ne m'a pas permis d'évaluer correctement la profondeur et la scène sonore. Toutes les enceintes du test sonnaient un peu plus plates que la moyenne (même la grosse Dynaudio C4).
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Au final :
La Piega Premimum 5.2 est une très bonne enceinte. Vendue autour des 3'900 Euros, elle n'est pas ruineuse et peut dépasser/concurrencer beaucoup d'enceintes sans se cacher. Si on compte le travail helvétique derrière, c'est une très bonne affaire. Attention, le prix de l'enceinte est une conversion du prix suisse vers l'euro. Il se peut que l'enceinte coûte plus cher en zone Euro.