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Anonyme
« Allez me chercher Jacques PRADEL.... IL FAUT QUE JE LA RETROUVE!... »
Publié le 15/08/12 à 21:0815/08/2012:
Pédale analo, 3 potards, 1 switch + 1 basculeur, prise alim extérieure et logement pile 9 volt à l'intérieur (accessible seulement après dévissage fastidieux de 4 vis à tout petit fil). Mais question construction, un tank!
8/10
UTILISATION
15/08/2012:
La config? On ne parlait pas encore de config en 1978, il fallait expérimenter avec ses petits doigts et ses deux oreilles. En même temps, à l'époque, j'étais plutôt du style à fond partout, donc les configs...
Par contre, pour qui cherchait des nuances, c'était possible, parfaitement accessible entre le tout à zéro et le tout à blinde. Je me souviens notamment que les colorations apportées par le tone offraient véritablement une palette extrêmement nuancée.
9/10
QUALITÉ SONORE
15/08/2012:
Le(s) son(s)? Alors, comment dire? Le nec plus ultra de la fuzz, parce que crèmeuse et onctueuse comme un camembert en plein soleil mais sans le côté voyou malodorant. Surtout, une fuzz qui restituait parfaitement, dans ses délires fuzzesques, les corrections qu'on appliquait aux potards de tonalité de la guitare (et pourtant, à l'époque, je n'avais déjà pas de guitare de grand luxe).
Une fuzz tellement généreuse et bien faite qu'elle magnifiait les deux petites pelles assez ordinaires aux culs desquelles je l'ai branchée. Un vrai cadeau, quoi, car à 280 FRF de 1978, elle donnait à mes grattes l'aura d'autres modèles bien plus ambitieux.
Le Tone sur la Big Muff faisait toute la différence: c'est à travers lui qu'on se lançait soit dans le brutal bien agressif, soit dans les sons fuzzy façon "œil de velours". Le sustain, dois-je vraiment en parler?... de folie; juste de folie, sur mon imitation de LP pas mauvaise mais pas exceptionnelle.
C'est pas tous les jours, mais là, c'est le 10/10 mérité, bien plus que les resucées de Big Muff que j'ai pu entendre depuis, qui sonnent pour moi comme une trahison par rapport aux sons de ma jeunesse.
AVIS GLOBAL
15/08/2012:
Elle est dans mes matériels "anciens", et pour cause: elle représente l'un de mes "actes manqués" les plus caricaturaux, puisque je l'ai perdu tout seul comme un con dans un déménagement que j'ai fait moi-même en 1989. Un dernier carton resté dans la capucine du camion que j'avais loué, pas envie de raquer 10 FRF par demi-heure de dépassement de la location (connard! c'est comme ça que t'as perdu 280 FRF de jouissance absolue), et voilà comment on se déleste d'un outil fabuleux.
Je ne me suis jamais remis de cette bévue, j'aurais préféré qu'on me la vole. Mais là, je suis juste en accusation perpétuelle devant mon incommensurable stupidité. J'ai longtemps cherché le graal qui pourrait me permettre de retoucher de l'oreille ce mythe absolu, et seule, dernièrement, une Angry Fuzz de chez Visual Sound a réussi à apaiser quelque peu cette déception.
C'était ma deuxième disto/fuzz, que mes parents m'avaient offerte pour mes 15 ans. Un cadeau énorme, de ceux qui mettent un sourire béat sur le visage de n'importe quel minot qui caresse le désir d'approcher le son de ses idoles. Avec elle, des heures et des heures entières, des weekends complets, j'ai joué 7 ou 8 des morceaux de l'album "On your feet or on your knees" de Blue Oyster Cult, et j'étais là sur la scène de ma chambre pour donner la réplique à Buck Dharma, rivalisant avec ses sons pour en faire de meilleurs que lui...
Si la cote de ces pédales là n'était pas absolument délirante en occasion (y'en a qui s'touchent, quand même!), et si j'étais absolument sûr de retrouver CETTE pédale avec ce circuit d'effet et pas un autre (les Big Muff ont connu beaucoup de variantes en peu de temps, dans les années 76 à 80), je sauterais le pas. Disons juste que je ne suis pas assez fou pour me punir une deuxième fois en m'infligeant un investissement financier totalement irrationnel... Dommage, le mythe était pourtant entre mes doigts et sous mes pieds.
10/10, automatiquement.
Pédale analo, 3 potards, 1 switch + 1 basculeur, prise alim extérieure et logement pile 9 volt à l'intérieur (accessible seulement après dévissage fastidieux de 4 vis à tout petit fil). Mais question construction, un tank!
8/10
UTILISATION
15/08/2012:
La config? On ne parlait pas encore de config en 1978, il fallait expérimenter avec ses petits doigts et ses deux oreilles. En même temps, à l'époque, j'étais plutôt du style à fond partout, donc les configs...
Par contre, pour qui cherchait des nuances, c'était possible, parfaitement accessible entre le tout à zéro et le tout à blinde. Je me souviens notamment que les colorations apportées par le tone offraient véritablement une palette extrêmement nuancée.
9/10
QUALITÉ SONORE
15/08/2012:
Le(s) son(s)? Alors, comment dire? Le nec plus ultra de la fuzz, parce que crèmeuse et onctueuse comme un camembert en plein soleil mais sans le côté voyou malodorant. Surtout, une fuzz qui restituait parfaitement, dans ses délires fuzzesques, les corrections qu'on appliquait aux potards de tonalité de la guitare (et pourtant, à l'époque, je n'avais déjà pas de guitare de grand luxe).
Une fuzz tellement généreuse et bien faite qu'elle magnifiait les deux petites pelles assez ordinaires aux culs desquelles je l'ai branchée. Un vrai cadeau, quoi, car à 280 FRF de 1978, elle donnait à mes grattes l'aura d'autres modèles bien plus ambitieux.
Le Tone sur la Big Muff faisait toute la différence: c'est à travers lui qu'on se lançait soit dans le brutal bien agressif, soit dans les sons fuzzy façon "œil de velours". Le sustain, dois-je vraiment en parler?... de folie; juste de folie, sur mon imitation de LP pas mauvaise mais pas exceptionnelle.
C'est pas tous les jours, mais là, c'est le 10/10 mérité, bien plus que les resucées de Big Muff que j'ai pu entendre depuis, qui sonnent pour moi comme une trahison par rapport aux sons de ma jeunesse.
AVIS GLOBAL
15/08/2012:
Elle est dans mes matériels "anciens", et pour cause: elle représente l'un de mes "actes manqués" les plus caricaturaux, puisque je l'ai perdu tout seul comme un con dans un déménagement que j'ai fait moi-même en 1989. Un dernier carton resté dans la capucine du camion que j'avais loué, pas envie de raquer 10 FRF par demi-heure de dépassement de la location (connard! c'est comme ça que t'as perdu 280 FRF de jouissance absolue), et voilà comment on se déleste d'un outil fabuleux.
Je ne me suis jamais remis de cette bévue, j'aurais préféré qu'on me la vole. Mais là, je suis juste en accusation perpétuelle devant mon incommensurable stupidité. J'ai longtemps cherché le graal qui pourrait me permettre de retoucher de l'oreille ce mythe absolu, et seule, dernièrement, une Angry Fuzz de chez Visual Sound a réussi à apaiser quelque peu cette déception.
C'était ma deuxième disto/fuzz, que mes parents m'avaient offerte pour mes 15 ans. Un cadeau énorme, de ceux qui mettent un sourire béat sur le visage de n'importe quel minot qui caresse le désir d'approcher le son de ses idoles. Avec elle, des heures et des heures entières, des weekends complets, j'ai joué 7 ou 8 des morceaux de l'album "On your feet or on your knees" de Blue Oyster Cult, et j'étais là sur la scène de ma chambre pour donner la réplique à Buck Dharma, rivalisant avec ses sons pour en faire de meilleurs que lui...
Si la cote de ces pédales là n'était pas absolument délirante en occasion (y'en a qui s'touchent, quand même!), et si j'étais absolument sûr de retrouver CETTE pédale avec ce circuit d'effet et pas un autre (les Big Muff ont connu beaucoup de variantes en peu de temps, dans les années 76 à 80), je sauterais le pas. Disons juste que je ne suis pas assez fou pour me punir une deuxième fois en m'infligeant un investissement financier totalement irrationnel... Dommage, le mythe était pourtant entre mes doigts et sous mes pieds.
10/10, automatiquement.