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Amduscias « Enorme subtilité. »
Publié le 11/01/19 à 10:14
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
J'ai mis longtemps à me décider entre plusieurs modèles de Big Muff, mais celle-ci l'a emporté pour son velouté et une certaine subtilité malgré le gros son qu'elle développe.
Je l'utilise principalement pour jouer du Doom, accordé en si, avec des guitares pourvues de humbuckers, et dans ce contexte, elle donne grande satisfaction. Le caractère fuzz est bien affirmé, mais je trouve l'attaque moins gommée que sur une Big Muff USA ou un Fuzz Face. Le réglage de tonalité est très progressif et utilisable sur toute la longueur de sa course, même poussé dans ses derniers retranchements. Le sustain (drive) monte vite en pression, bien qu'il autorise des nuances intéressantes, et réponde très bien au bouton de volume de la guitare.
En tant que grand fan de Pink Floyd et David Gilmour, il fallait également que je l'essaie avec ma Strat, et là encore, c'est un grand bonheur. On obtient vraiment de très belles sonorités, très proches de celles du Maître. En baissant le contrôle de sustain, cette version de la Big Muff permet d'obtenir des choses véritablement subtiles. Sans atteindre la douceur d'un overdrive, le gain restant tout de même important, elle se comporte très bien, avec une sonorité bien plus précise que d'autres fuzz qui auraient tendance à rester boueuses tant que l'on ne monte pas en gain. Les amateurs de Rock progressif et planant apprécieront certainement.
Passons maintenant à mon registre préféré : en boost devant un ampli déjà saturé, avec le sustain au minimum et le volume à fond. Sur un ampli Orange (Rocker 15 Terror en ce qui me concerne), c'est un vrai régal et l'on se retrouve avec une sonorité riche et grasse, mêlant le meilleur des lampes de l'ampli et des transistors de la fuzz. Les amateurs de Doom et de Sludge ne pourront qu'être conquis. Et si l'on veut retrouver un peu en précision, il conviendra de placer un overdrive type Tube Screamer entre la guitare et la Big Muff. Là, le noise gate devient obligatoire car les deux pédales cumulées soufflent terriblement mais le son obtenu est totalement ENORME. Il faut savoir le dompter car le feedback est fatalement au rendez-vous, mais en ce qui me concerne, c'est aujourd'hui mon son principal en rythmique.
Verdict : La Green Russian Big Muff ne quitte plus mon pedalboard, elle m'est aujourd'hui aussi indispensable que mon Tube Screamer ! Si elle se comporte idéalement dans des sons gros et gras, elle fera également merveille dans un registre plus doux et subtile. C'est d'ailleurs, je pense, la plus subtile et douce des Big Muffs qu'il m'ait été donné d'essayer, bien qu'elle soit évidemment capable de développer des sons très musclés... Son éventail est finalement très large, et je suis certain de ne pas encore l'avoir exploitée à son maximum. спасибо, Electro Harmonix !
Je l'utilise principalement pour jouer du Doom, accordé en si, avec des guitares pourvues de humbuckers, et dans ce contexte, elle donne grande satisfaction. Le caractère fuzz est bien affirmé, mais je trouve l'attaque moins gommée que sur une Big Muff USA ou un Fuzz Face. Le réglage de tonalité est très progressif et utilisable sur toute la longueur de sa course, même poussé dans ses derniers retranchements. Le sustain (drive) monte vite en pression, bien qu'il autorise des nuances intéressantes, et réponde très bien au bouton de volume de la guitare.
En tant que grand fan de Pink Floyd et David Gilmour, il fallait également que je l'essaie avec ma Strat, et là encore, c'est un grand bonheur. On obtient vraiment de très belles sonorités, très proches de celles du Maître. En baissant le contrôle de sustain, cette version de la Big Muff permet d'obtenir des choses véritablement subtiles. Sans atteindre la douceur d'un overdrive, le gain restant tout de même important, elle se comporte très bien, avec une sonorité bien plus précise que d'autres fuzz qui auraient tendance à rester boueuses tant que l'on ne monte pas en gain. Les amateurs de Rock progressif et planant apprécieront certainement.
Passons maintenant à mon registre préféré : en boost devant un ampli déjà saturé, avec le sustain au minimum et le volume à fond. Sur un ampli Orange (Rocker 15 Terror en ce qui me concerne), c'est un vrai régal et l'on se retrouve avec une sonorité riche et grasse, mêlant le meilleur des lampes de l'ampli et des transistors de la fuzz. Les amateurs de Doom et de Sludge ne pourront qu'être conquis. Et si l'on veut retrouver un peu en précision, il conviendra de placer un overdrive type Tube Screamer entre la guitare et la Big Muff. Là, le noise gate devient obligatoire car les deux pédales cumulées soufflent terriblement mais le son obtenu est totalement ENORME. Il faut savoir le dompter car le feedback est fatalement au rendez-vous, mais en ce qui me concerne, c'est aujourd'hui mon son principal en rythmique.
Verdict : La Green Russian Big Muff ne quitte plus mon pedalboard, elle m'est aujourd'hui aussi indispensable que mon Tube Screamer ! Si elle se comporte idéalement dans des sons gros et gras, elle fera également merveille dans un registre plus doux et subtile. C'est d'ailleurs, je pense, la plus subtile et douce des Big Muffs qu'il m'ait été donné d'essayer, bien qu'elle soit évidemment capable de développer des sons très musclés... Son éventail est finalement très large, et je suis certain de ne pas encore l'avoir exploitée à son maximum. спасибо, Electro Harmonix !