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overland « L'ultime pédale de Fuzz!!! »
Publié le 31/07/13 à 16:44Pédale Fuzz "boutique" entièrement analogique, faite main, avec amour. 1 entrée jack, 1 sortie jack, 1 fiche d'alimentation 9 volts règlementaire. 4 boutons : volume (général), tonalité (du grave à l'aigu), fuzz (quantité de fuzz injectée), texture (grain plus ou moins destroy). 1 switch true bypass. Boitier en métal, finition rouille.
UTILISATION
Ultra simple d'utilisation. Pas de manuel livré avec la pédale, mais à quoi bon ? J'ai mis 10 minutes tout au plus à trouver plusieurs configurations assez dingue, rendant les autres pédales de fuzz / grosse distorsion que j'utilisais auparavant (RAT, Big Muff) complètement insipides. En testant chaque potard séparément on comprend assez vite dans quelles directions la Mazzette José Phuzz peut aller, polyvalente, que ce soit vers une fuzz ultra crade et hachurée pas très éloignée de la Fuzz Factory de Z-Vex (avec du contrôle en sus) ou vers une fuzz plus classique, qui permet à la fois de jouer des accords bien fat, avec du sustain, ou d'exécuter un solo qui sort agréablement du mix. Le switch est situé au parfait endroit pour pouvoir l'enclencher en toute sécurité sans bouger les autres potards, et le bouton de volume, premier de la chaîne sur la droite, me permet de l'ajuster délicatement au pied en cours de jeu. Le rêve, quoi.
QUALITÉ SONORE
Un son précis, puissant, avec du corps et de l'ampleur. C'est une fuzz pas une distorsion, attention: si vous recherchez quelque chose de plus léger, de plus moelleux, passez votre chemin. La José Phuzz a de la personnalité tout en ayant une certaine polyvalence (cf.2 utilisation) et en respectant le son des instruments auxquels elle est couplée. Je l'utilise aussi bien avec ma Grestch Tennessee Rose (de délicats feedbacks dans les basses, médiums) qu'avec ma Jazzmaster de 1967 (un son bien mordant, tranchant, mais avec de la rondeur dans le grave si je le souhaite) via un tête d'ampli Fender Bassman de 1966. Et la José Phuzz assoie la chaleur du tout en y apportant puissance et distinction. Et parfois folie: le bouton texture est assez intéressant à utiliser pour ça. J'ai placé dans ma chaîne d'effet un Tube Screamer juste avant la José Phuzz, qui me permet ainsi de modifier le grain de la Fuzz en cours de morceau.
AVIS GLOBAL
Elle ne quitte plus mon pedalboard depuis mai dernier, et je l'utilise dans quasiment tous mes groupes (FareWell Poetry, Oiseaux-Tempête, Le Réveil des Tropiques) aussi bien en studio que sur scène. Quelques mois tout au plus, mais elle a écrasé dès son arrivée dans mon set les autres pédales que j'avais testées jusqu'à présent pour avoir ce type de rendu (RAT, Turbo Rat, Big Muff, Fuzz Factory, etc).
Une anecdote bien sympathique: je me suis procuré cette pédale lors d'une récente tournée d'un de mes groupes, Le Réveil des Tropiques. Nous donnions un concert à Montpellier au Black Sheep et l'ingé son du lieu n'était autre que Arbre, l'un des deux boss de Mazzette (la petite boîte sympathique qui fabrique, entre autres, la José Phuzz). Arbre voyant nos pédaliers déborder de trouvailles plus ou moins anciennes, et le matos envahir la scène du Black Sheep, nous a ramené juste avant les balances une sélection de pédales Mazzette, parmi lesquelles figuraient la Robert Drive, la Testikular et la José Phuzz. Ayant choisi la José Phuzz, et ayant trippé tout le concert avec (parce que la José Phuzz ça défonce aussi sur un clavier ou sur un theremin), Arbre m'a proposé de continuer de la tester pendant la tournée. C'était un modèle un peu spécial, l'un des prototypes. Le deal était le suivant: je l'aime et je l'achète dès mon retour (je pourrais garder celle-ci ou lui en demander une toute neuve) ; je ne suis pas séduit et je lui renvoie par la poste. Attitude on ne peut plus sympathique et à l'écoute du musicien en quête de son et exigeant. Evidemment, j'ai continué à l'utiliser le reste de la tournée, dégageant avec fierté ses médiocres concurrents de mon pédalier. Et l'ai acheté dès mon retour. Merci Mazzette!
C'est rare que je sois si dithyrambique sur du matériel. Mais je cherchais depuis trop longtemps une fuzz de caractère comme celle-ci, qui te rende ce que tu lui donnes, qui te pousse facilement à l'inventivité, etc. Pour 180E de surcroît ; une somme mais si on imagine le boulot fait main / excellents composants derrière et qu'on la compare au prix de ses concurrentes "boutique", et bien il n'y a pas photo. Et la finition rouille du boîtier... Miam.
Et de soutenir Mazzette: des gens passionnés qui oeuvrent avec amour depuis leur fief montpelliérain pour que tu aies juste le son, mec.
http://www.mazzette.com/
UTILISATION
Ultra simple d'utilisation. Pas de manuel livré avec la pédale, mais à quoi bon ? J'ai mis 10 minutes tout au plus à trouver plusieurs configurations assez dingue, rendant les autres pédales de fuzz / grosse distorsion que j'utilisais auparavant (RAT, Big Muff) complètement insipides. En testant chaque potard séparément on comprend assez vite dans quelles directions la Mazzette José Phuzz peut aller, polyvalente, que ce soit vers une fuzz ultra crade et hachurée pas très éloignée de la Fuzz Factory de Z-Vex (avec du contrôle en sus) ou vers une fuzz plus classique, qui permet à la fois de jouer des accords bien fat, avec du sustain, ou d'exécuter un solo qui sort agréablement du mix. Le switch est situé au parfait endroit pour pouvoir l'enclencher en toute sécurité sans bouger les autres potards, et le bouton de volume, premier de la chaîne sur la droite, me permet de l'ajuster délicatement au pied en cours de jeu. Le rêve, quoi.
QUALITÉ SONORE
Un son précis, puissant, avec du corps et de l'ampleur. C'est une fuzz pas une distorsion, attention: si vous recherchez quelque chose de plus léger, de plus moelleux, passez votre chemin. La José Phuzz a de la personnalité tout en ayant une certaine polyvalence (cf.2 utilisation) et en respectant le son des instruments auxquels elle est couplée. Je l'utilise aussi bien avec ma Grestch Tennessee Rose (de délicats feedbacks dans les basses, médiums) qu'avec ma Jazzmaster de 1967 (un son bien mordant, tranchant, mais avec de la rondeur dans le grave si je le souhaite) via un tête d'ampli Fender Bassman de 1966. Et la José Phuzz assoie la chaleur du tout en y apportant puissance et distinction. Et parfois folie: le bouton texture est assez intéressant à utiliser pour ça. J'ai placé dans ma chaîne d'effet un Tube Screamer juste avant la José Phuzz, qui me permet ainsi de modifier le grain de la Fuzz en cours de morceau.
AVIS GLOBAL
Elle ne quitte plus mon pedalboard depuis mai dernier, et je l'utilise dans quasiment tous mes groupes (FareWell Poetry, Oiseaux-Tempête, Le Réveil des Tropiques) aussi bien en studio que sur scène. Quelques mois tout au plus, mais elle a écrasé dès son arrivée dans mon set les autres pédales que j'avais testées jusqu'à présent pour avoir ce type de rendu (RAT, Turbo Rat, Big Muff, Fuzz Factory, etc).
Une anecdote bien sympathique: je me suis procuré cette pédale lors d'une récente tournée d'un de mes groupes, Le Réveil des Tropiques. Nous donnions un concert à Montpellier au Black Sheep et l'ingé son du lieu n'était autre que Arbre, l'un des deux boss de Mazzette (la petite boîte sympathique qui fabrique, entre autres, la José Phuzz). Arbre voyant nos pédaliers déborder de trouvailles plus ou moins anciennes, et le matos envahir la scène du Black Sheep, nous a ramené juste avant les balances une sélection de pédales Mazzette, parmi lesquelles figuraient la Robert Drive, la Testikular et la José Phuzz. Ayant choisi la José Phuzz, et ayant trippé tout le concert avec (parce que la José Phuzz ça défonce aussi sur un clavier ou sur un theremin), Arbre m'a proposé de continuer de la tester pendant la tournée. C'était un modèle un peu spécial, l'un des prototypes. Le deal était le suivant: je l'aime et je l'achète dès mon retour (je pourrais garder celle-ci ou lui en demander une toute neuve) ; je ne suis pas séduit et je lui renvoie par la poste. Attitude on ne peut plus sympathique et à l'écoute du musicien en quête de son et exigeant. Evidemment, j'ai continué à l'utiliser le reste de la tournée, dégageant avec fierté ses médiocres concurrents de mon pédalier. Et l'ai acheté dès mon retour. Merci Mazzette!
C'est rare que je sois si dithyrambique sur du matériel. Mais je cherchais depuis trop longtemps une fuzz de caractère comme celle-ci, qui te rende ce que tu lui donnes, qui te pousse facilement à l'inventivité, etc. Pour 180E de surcroît ; une somme mais si on imagine le boulot fait main / excellents composants derrière et qu'on la compare au prix de ses concurrentes "boutique", et bien il n'y a pas photo. Et la finition rouille du boîtier... Miam.
Et de soutenir Mazzette: des gens passionnés qui oeuvrent avec amour depuis leur fief montpelliérain pour que tu aies juste le son, mec.
http://www.mazzette.com/