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Cyrpé « Let there be Fuzz... »
Publié le 17/09/23 à 13:03
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Au milieu des pléthores d’effets proposés actuellement sur le marché, on se sent parfois tout petit. On a beau stacker 15 pédales, 16 modulations, jouer sur 2 voir 3 amplis en même temps, nous contorsionner dans tous les sens, on à toujours que 6 cordes, (voir 7 ou plus pour certains extraterrestres)… et on jouera jamais aussi bien que nos idoles. 
Du coup à quoi bon se donner tout ce mal quand parfois il suffit de revenir aux plaisirs les plus élémentaires qui soient pour trouver son bonheur. Dans ce domaine, il est un son basique, subtil ou brutal selon qu’on considère avec respect son potard de volume : la Fuzz, et plus précisément la… non ; les Fuzz face MK1 et tone bender. Dans ce domaine, la Face Bender de PFX est un petit bijou qui mérite sa place dans tous les pédalboards des guitaristes qui ont du goût.
*Avec quelle guitare, quel ampli voire quels autres effets utilisez-vous cette pédale? Pour quels styles de musique?
Une Les Paul Tokai japonaise, une Fender Telecaster standard et ma Stratocaster CS 69 sur un Dr. B et un Ace Colt de chez Fx amplification, (du Blackface et du Plexi pour le meilleur des deux mondes). Et c’est parti pour tous les registres des rockeurs aux cheveux gras, des 70’s à aujourd’hui. Placée avant ma Wah pour un meilleur rendu, elle m’a fait (re) découvrir la finesse du jeu au volume. Au passage, plus besoin de mettre le gain à 100% d’ailleurs comme on le fait souvent sur une fuzz face : la plage de gain est très exploitable, le volume également.
A noter que le son est plutôt « bright », ce n’est pas une big Muff, (pour ça la V73 de PFX est excellente) et qu’elle perce bien dans le mix, surtout stackée à une overdrive transparente.
Pour ma part, c’est volume à 11h00, gain à 80 -90% et le reste au volume guitare pour un clean up vraiment efficace et attaquer du blues, du rock, du stoner, des classiques commençant par Ji… et finissant par « i » ou « my ».
On redécouvre le concept de « less is more » : une fuzz, une wah, une od/boost (dans cet ordre précis) et un plexi pour du bonheur à l’état brut !
Si vous voulez l’entendre, ce cher Julien Bitoun à fait une très belle vidéo à ce sujet :
Consomme-t-elle beaucoup d'énergie? Les piles sont-elles simples à changer? La pédale est-elle stable et solide?
Pas d’emplacement pour une pile, elle doit être branchée en permanence. Sans sauter à pied joint dessus, elle n’a pas bougé depuis près d’un an, malgré de nombreuses répétitions en studio, donc pas de soucis.
De plus, elle ne génère quasiment aucun souffle et elle se stacke à merveille avec la Julius du même constructeur, (un mélange de King of tone et de Klon) pour calmer ses ardeurs.
A noter pour les plus palucheurs d’entre vous que Philippe, (le créateur de la marque) à choisi des composants NOS et du silicium. D’ailleurs, pour le citer :
« La Face Bender utilise des transistors Silicon de la série 2369 qui possèdent un gain équivalent au germanium mais sont bien plus stables.
Le réglage d’Attack est également plus fin et vous trouverez sans doute d’autres réglages que l’habituel potard à fond … »
Les réglages sont-ils efficaces? Quels types de sons obtenez-vous?
Bon, le tour d’horizon est rapide : 2 switchs, 2 potards : volume et gain. Chaque switch active une page d’histoire de la fuzz : à droite pour la fuzz face, à gauche pour la tone bender qui rappelons-le est l’évolution à la sauce britannique de la Fuzz Face.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Venu revendre une fuzz sans conviction, je suis reparti avec celle là et la Soviet (une green russian) de PFX également.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette marque. Ayant eu la chance de rencontrer Philippe, j’ai pu visiter son atelier, voir le soin apporté au choix des composants, l’envie de créer, non pas des pédales rentables, « mais de pédales qu’il aurait envie de jouer ».
Cela se ressent sous les doigts. Aujourd’hui possesseur de 5 pédales de la marque, j’ai parfois l’impression de savourer un bon vin que peu de personnes ont encore découvert.
Que dire de plus : le prix est contenu, le boitier sérigraphié est magnifique et le patron est super sympa en plus. Même l’emballage est lesté de 2 petits bonbons arlequins pour un plaisir total et d’un remerciement.
Au final, cette pédale ne vous fera peut être pas jouer mieux, mais soyez sûr qu’on vous entendra dans le mix et qu’elle vous donnera un son vous rappelant vos meilleurs souvenirs guitaristiques, un voyage dans le passé avec 2 pédales en une.
Bref, PFX est vraiment une marque à suivre et ses pédales comme la Facebender sont exceptionnelles. Foncez !
Du coup à quoi bon se donner tout ce mal quand parfois il suffit de revenir aux plaisirs les plus élémentaires qui soient pour trouver son bonheur. Dans ce domaine, il est un son basique, subtil ou brutal selon qu’on considère avec respect son potard de volume : la Fuzz, et plus précisément la… non ; les Fuzz face MK1 et tone bender. Dans ce domaine, la Face Bender de PFX est un petit bijou qui mérite sa place dans tous les pédalboards des guitaristes qui ont du goût.
*Avec quelle guitare, quel ampli voire quels autres effets utilisez-vous cette pédale? Pour quels styles de musique?
Une Les Paul Tokai japonaise, une Fender Telecaster standard et ma Stratocaster CS 69 sur un Dr. B et un Ace Colt de chez Fx amplification, (du Blackface et du Plexi pour le meilleur des deux mondes). Et c’est parti pour tous les registres des rockeurs aux cheveux gras, des 70’s à aujourd’hui. Placée avant ma Wah pour un meilleur rendu, elle m’a fait (re) découvrir la finesse du jeu au volume. Au passage, plus besoin de mettre le gain à 100% d’ailleurs comme on le fait souvent sur une fuzz face : la plage de gain est très exploitable, le volume également.
A noter que le son est plutôt « bright », ce n’est pas une big Muff, (pour ça la V73 de PFX est excellente) et qu’elle perce bien dans le mix, surtout stackée à une overdrive transparente.
Pour ma part, c’est volume à 11h00, gain à 80 -90% et le reste au volume guitare pour un clean up vraiment efficace et attaquer du blues, du rock, du stoner, des classiques commençant par Ji… et finissant par « i » ou « my ».
On redécouvre le concept de « less is more » : une fuzz, une wah, une od/boost (dans cet ordre précis) et un plexi pour du bonheur à l’état brut !
Si vous voulez l’entendre, ce cher Julien Bitoun à fait une très belle vidéo à ce sujet :
Consomme-t-elle beaucoup d'énergie? Les piles sont-elles simples à changer? La pédale est-elle stable et solide?
Pas d’emplacement pour une pile, elle doit être branchée en permanence. Sans sauter à pied joint dessus, elle n’a pas bougé depuis près d’un an, malgré de nombreuses répétitions en studio, donc pas de soucis.
De plus, elle ne génère quasiment aucun souffle et elle se stacke à merveille avec la Julius du même constructeur, (un mélange de King of tone et de Klon) pour calmer ses ardeurs.
A noter pour les plus palucheurs d’entre vous que Philippe, (le créateur de la marque) à choisi des composants NOS et du silicium. D’ailleurs, pour le citer :
« La Face Bender utilise des transistors Silicon de la série 2369 qui possèdent un gain équivalent au germanium mais sont bien plus stables.
Le réglage d’Attack est également plus fin et vous trouverez sans doute d’autres réglages que l’habituel potard à fond … »
Les réglages sont-ils efficaces? Quels types de sons obtenez-vous?
Bon, le tour d’horizon est rapide : 2 switchs, 2 potards : volume et gain. Chaque switch active une page d’histoire de la fuzz : à droite pour la fuzz face, à gauche pour la tone bender qui rappelons-le est l’évolution à la sauce britannique de la Fuzz Face.
Quelles sont les choses que vous appréciez le plus et le moins?
Venu revendre une fuzz sans conviction, je suis reparti avec celle là et la Soviet (une green russian) de PFX également.
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette marque. Ayant eu la chance de rencontrer Philippe, j’ai pu visiter son atelier, voir le soin apporté au choix des composants, l’envie de créer, non pas des pédales rentables, « mais de pédales qu’il aurait envie de jouer ».
Cela se ressent sous les doigts. Aujourd’hui possesseur de 5 pédales de la marque, j’ai parfois l’impression de savourer un bon vin que peu de personnes ont encore découvert.
Que dire de plus : le prix est contenu, le boitier sérigraphié est magnifique et le patron est super sympa en plus. Même l’emballage est lesté de 2 petits bonbons arlequins pour un plaisir total et d’un remerciement.
Au final, cette pédale ne vous fera peut être pas jouer mieux, mais soyez sûr qu’on vous entendra dans le mix et qu’elle vous donnera un son vous rappelant vos meilleurs souvenirs guitaristiques, un voyage dans le passé avec 2 pédales en une.
Bref, PFX est vraiment une marque à suivre et ses pédales comme la Facebender sont exceptionnelles. Foncez !
