Pucelle_Dabidjan « Dans la catégorie -de 1500 euros, une référence incontournable »
Publié le 23/06/11 à 19:05J'ignore déjà si j'ai mis cette guitare sous la bonne marque. Gary Levinson est en effet une marque de luthier, qui produit des guitares en petite quantité. Pour arranger le tout, je n'ai pas trouvé de site sur les Gary Levinson. Peut-être est-ce une marque affiliée à Blade, j'en sais rien. Et y'a qu'un seul "r" à Gary. Mais bon... quand on sait pas, on sait pas.
La LD47 est carrément choquante à voir débarquer. Bon palissandre indien massif pour les éclisses et le dos, belle touche en ébène, belle table en pin massif, pas de bavures, rien de chiardé, renforts en x biens faits aussi (toujours regarder dans une accoustique, toujours). Mais pas de préamp et pas de coffre en dur. De ce fait, -2 points directement. Mais ne vous laissez pas tromper. Dans cette gamme de prix (-2000 euros). Elle fait corps avec les meilleures. La différence, vous verrez, viendra tout à l'heure.
UTILISATION
Oh oui, le manche était très agréable, et c'est d'ailleurs un bon point de l'instrument. Frettage parfaitement fini, pas de zinguage, même dans les positions les plus extrêmes. J'ai pas regardé si la guitare était équilibrée, j'ai tendance à m'en balancer sur une accoustique, de toute façon très légère.
Mais la prise en main du manche était une vraie référence. Essayée directement à côté de Furch, de Taylor et de Normann, la Gary Levinson a un manche moyennement large, moyennement épais, mais qui tombe parfaitement sous la main et autour duquel on pivote sans souci. Il m'a rappelé un peu le manche de la gretsch white falcon (ni large, ni fin, ni gros, mais diablement efficace). Bon confort aussi dans les positions hautes du manche. Frettage facile jusqu'en haut du manche.
Je tiens encore à insister qu'elle se laissait jouer plus simplement que la taylor à 3000 boules que le luthier m'avait mis de côté. Je m'excuse d'ailleurs de ne pas avoir noté la référence de ladite guitare.
SONORITÉS
On a frôlé le top. En comparaison avec la Taylor qui était à côté. La Gary Levinson est plus claire, mais ici, il faut comprendre "plus lumineuse". C'est pas la corde qui est mise en avant, mais l'air. Toutes les fréquences arrivent avec un petit plus d'air appréciable sans perdre leur fondement. En comparaison avec la crème des crème des Martin, la Levinson apporte moins de grain. Elle a un grain un poil plus doux, qui tourne un poil plus haut dans le médium sans manquer de race à l'attaque. On peut la battre ou la caresser, elle obéit. On ne passe d'ailleurs pas en travers des cordes quand on attaque, ce que j'aime personnellement très bien.
En ce qui concerne la puissance, on est dans la bonne moyenne des dreadnought. On dira diplomatiquement "qu'elle n'en manque pas". C'est pas une grand auditorium non plus, mais ça envoie bien.
AVIS GLOBAL
En fait, pour faire simple, cette LD-47 était à deux doigts de mes références, la Martin HD-28 et la Guild JF-55. Faisant jeu égal avec la majeur partie du gratin des grandes guitares folk jusqu'à 3000 euros mais, avec un petit plus en facilité de jeu. Le tout pour un prix extrêmement concurrentiel. C'est la guitare parfaite pour le pro de studio qui compte ses sous ou pour l'amoureux qui recherche une bonne guitare et qui ne veut pas en changer souvent. Pour les 1460 euros annoncés, c'est admirable et mérite ici. la note d'excellence.
Une critique que je pourrais encore formuler pour la fin, c'est l'absence de site internet du luthier ainsi que l'absence d'un réseau étendu du revendeurs. Vous allez pas en croiser souvent, et c'est bien dommage. Pour ma part, je l'ai rencontré chez Musik Krompholtz à Berne. Si vous zônez par là, allez absolument essayer cette gratte.
La LD47 est carrément choquante à voir débarquer. Bon palissandre indien massif pour les éclisses et le dos, belle touche en ébène, belle table en pin massif, pas de bavures, rien de chiardé, renforts en x biens faits aussi (toujours regarder dans une accoustique, toujours). Mais pas de préamp et pas de coffre en dur. De ce fait, -2 points directement. Mais ne vous laissez pas tromper. Dans cette gamme de prix (-2000 euros). Elle fait corps avec les meilleures. La différence, vous verrez, viendra tout à l'heure.
UTILISATION
Oh oui, le manche était très agréable, et c'est d'ailleurs un bon point de l'instrument. Frettage parfaitement fini, pas de zinguage, même dans les positions les plus extrêmes. J'ai pas regardé si la guitare était équilibrée, j'ai tendance à m'en balancer sur une accoustique, de toute façon très légère.
Mais la prise en main du manche était une vraie référence. Essayée directement à côté de Furch, de Taylor et de Normann, la Gary Levinson a un manche moyennement large, moyennement épais, mais qui tombe parfaitement sous la main et autour duquel on pivote sans souci. Il m'a rappelé un peu le manche de la gretsch white falcon (ni large, ni fin, ni gros, mais diablement efficace). Bon confort aussi dans les positions hautes du manche. Frettage facile jusqu'en haut du manche.
Je tiens encore à insister qu'elle se laissait jouer plus simplement que la taylor à 3000 boules que le luthier m'avait mis de côté. Je m'excuse d'ailleurs de ne pas avoir noté la référence de ladite guitare.
SONORITÉS
On a frôlé le top. En comparaison avec la Taylor qui était à côté. La Gary Levinson est plus claire, mais ici, il faut comprendre "plus lumineuse". C'est pas la corde qui est mise en avant, mais l'air. Toutes les fréquences arrivent avec un petit plus d'air appréciable sans perdre leur fondement. En comparaison avec la crème des crème des Martin, la Levinson apporte moins de grain. Elle a un grain un poil plus doux, qui tourne un poil plus haut dans le médium sans manquer de race à l'attaque. On peut la battre ou la caresser, elle obéit. On ne passe d'ailleurs pas en travers des cordes quand on attaque, ce que j'aime personnellement très bien.
En ce qui concerne la puissance, on est dans la bonne moyenne des dreadnought. On dira diplomatiquement "qu'elle n'en manque pas". C'est pas une grand auditorium non plus, mais ça envoie bien.
AVIS GLOBAL
En fait, pour faire simple, cette LD-47 était à deux doigts de mes références, la Martin HD-28 et la Guild JF-55. Faisant jeu égal avec la majeur partie du gratin des grandes guitares folk jusqu'à 3000 euros mais, avec un petit plus en facilité de jeu. Le tout pour un prix extrêmement concurrentiel. C'est la guitare parfaite pour le pro de studio qui compte ses sous ou pour l'amoureux qui recherche une bonne guitare et qui ne veut pas en changer souvent. Pour les 1460 euros annoncés, c'est admirable et mérite ici. la note d'excellence.
Une critique que je pourrais encore formuler pour la fin, c'est l'absence de site internet du luthier ainsi que l'absence d'un réseau étendu du revendeurs. Vous allez pas en croiser souvent, et c'est bien dommage. Pour ma part, je l'ai rencontré chez Musik Krompholtz à Berne. Si vous zônez par là, allez absolument essayer cette gratte.