Sonny Boy Havidson « Instrument raffiné »
Publié le 08/07/14 à 11:56
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Comme toute Simon & Patrick qui se respecte, cet exemplaire de 1996 a été fabriqué à La Patrie au Québec. Dans le haut de gamme de la marque à l'époque et équivalent de l'actuelle gamme showcase, ce modèle a pour caractéristiques :
- Table érable massif
- Caisse en acajou contre-plaqué trois couches : acajou - merisier - acajou. Il semble qu'il y ait eu des exemplaires en acajou massif.
- Manche acajou à touche en palissandre en diapason court. 46 mm de large au sillet.
- Chevalet en palissandre
- Sillets de tête et de chevalet en micarta me semble-t-il. Simon & Patrick n'était pas encore passé au TUSQ.
- Verni naturel brillant et fin (pas la grosse couche de plastique qu'on trouve ailleurs).
- Filets de caisse marron dans un esprit Martin D-18.
- Accastillage doré dont des mécaniques à bain d'huile à boutons nacrés.
Donc assez sobre et de bonne origine. Afin de pourvoir à mes besoins en amplification, j'y ai fait installer un capteur LR-Baggs I-Beam actif (loué soit Antoine Payen, le monsieur des guitares Apee, pour son travail soigné).
UTILISATION
Ma guitare précédente étant une Simon & Patrick SP6 Cedar CW, j'ai retrouvé à peu près le même profil de manche un poil plus large que la normale et qui permet de passer le flat picking et le finger picking assez bien. La finition est par contre bien plus poussée et on n'a plus la sensation de rusticité de la SP 6 cedar. Le vernis est brillant mais ne colle pas sous la main, le palissandre de la touche est de plus haut niveau.
J'ai eu l'instrument de seconde main et j'ai trouvé l'action basse et agréable tant que je ne joue pas en slide. Je ne pense pas que le sillet du chevalet ait été baissé.
SONORITÉS
Venant de la SP6 CW, je m'attendais à un son très proche de celui d'une Martin D-18 en termes de de timbre et de puissance mais c'est en fait tout autre chose. Le son est toujours typiquement celui d'une dreadnought mais son identité me rappelle plutôt une Gibson J-45. J'imagine que le diapason court doit jouer en ce sens.
C'est au final un son assez raffiné et équilibré très typé acajou. On n'a en effet pas du tout la sonorité sombre du palissandre (je ne sais pas pourquoi mais le palissandre m'évoque toujours l'intensité du chocolat noir). La guitare passe bien dans tous les registres sauf peut-être le slide où je préfère un instrument au son plus sec.
La réserve de volume sonore est par contre limitée pour moi qui avait l'habitude d'une grosse réserve de puissance sur la SP6 cedar. Dans le contexte d'un duo acoustique avec un chanteur bourrin à la rythmique, j'étais obligé de jouer très forte sur les soli ou de monter des cordes en tirant medium pour me faire respecter.
AVIS GLOBAL
J'ai acheté cette guitare d'occasion il y a un an. J'ai eu auparavant une Samick (les doigts) en bois de cagette massif, une Simon & Patrick Cedar à pan coupé, une Ovation Ballader et des douze cordes. Ma Simon & Patrick de l'époque accusait l'usure et je cherchais un son moins rustico et cette occasion s'est présentée.
C'est une guitare peu courante et d'excellente lutherie. Sans amplification, elle est malheureusement un peu limitée à un contexte intimiste (du moins pour moi qui ne me contente pas de battre les accords) sans amplification si on n'aime pas jouer sur du tirant medium (notons que sur une guitare à diapason court, ça passe assez bien).
Note du 21/07/2015 : J'ai eu des guitares plus puissantes que la normale avant d'avoir celle-là. Avec l'expérience, la Pro Mahogany se révèle typique de sa configuration épicéa/acajou/diapason court avec un son très clair en comparaison du son très charpenté de la Martin D28. Son timbre est moins tannique mais la puissance est là, d'où mon impression initiale.
- Table érable massif
- Caisse en acajou contre-plaqué trois couches : acajou - merisier - acajou. Il semble qu'il y ait eu des exemplaires en acajou massif.
- Manche acajou à touche en palissandre en diapason court. 46 mm de large au sillet.
- Chevalet en palissandre
- Sillets de tête et de chevalet en micarta me semble-t-il. Simon & Patrick n'était pas encore passé au TUSQ.
- Verni naturel brillant et fin (pas la grosse couche de plastique qu'on trouve ailleurs).
- Filets de caisse marron dans un esprit Martin D-18.
- Accastillage doré dont des mécaniques à bain d'huile à boutons nacrés.
Donc assez sobre et de bonne origine. Afin de pourvoir à mes besoins en amplification, j'y ai fait installer un capteur LR-Baggs I-Beam actif (loué soit Antoine Payen, le monsieur des guitares Apee, pour son travail soigné).
UTILISATION
Ma guitare précédente étant une Simon & Patrick SP6 Cedar CW, j'ai retrouvé à peu près le même profil de manche un poil plus large que la normale et qui permet de passer le flat picking et le finger picking assez bien. La finition est par contre bien plus poussée et on n'a plus la sensation de rusticité de la SP 6 cedar. Le vernis est brillant mais ne colle pas sous la main, le palissandre de la touche est de plus haut niveau.
J'ai eu l'instrument de seconde main et j'ai trouvé l'action basse et agréable tant que je ne joue pas en slide. Je ne pense pas que le sillet du chevalet ait été baissé.
SONORITÉS
Venant de la SP6 CW, je m'attendais à un son très proche de celui d'une Martin D-18 en termes de de timbre et de puissance mais c'est en fait tout autre chose. Le son est toujours typiquement celui d'une dreadnought mais son identité me rappelle plutôt une Gibson J-45. J'imagine que le diapason court doit jouer en ce sens.
C'est au final un son assez raffiné et équilibré très typé acajou. On n'a en effet pas du tout la sonorité sombre du palissandre (je ne sais pas pourquoi mais le palissandre m'évoque toujours l'intensité du chocolat noir). La guitare passe bien dans tous les registres sauf peut-être le slide où je préfère un instrument au son plus sec.
La réserve de volume sonore est par contre limitée pour moi qui avait l'habitude d'une grosse réserve de puissance sur la SP6 cedar. Dans le contexte d'un duo acoustique avec un chanteur bourrin à la rythmique, j'étais obligé de jouer très forte sur les soli ou de monter des cordes en tirant medium pour me faire respecter.
AVIS GLOBAL
J'ai acheté cette guitare d'occasion il y a un an. J'ai eu auparavant une Samick (les doigts) en bois de cagette massif, une Simon & Patrick Cedar à pan coupé, une Ovation Ballader et des douze cordes. Ma Simon & Patrick de l'époque accusait l'usure et je cherchais un son moins rustico et cette occasion s'est présentée.
C'est une guitare peu courante et d'excellente lutherie. Sans amplification, elle est malheureusement un peu limitée à un contexte intimiste (du moins pour moi qui ne me contente pas de battre les accords) sans amplification si on n'aime pas jouer sur du tirant medium (notons que sur une guitare à diapason court, ça passe assez bien).
Note du 21/07/2015 : J'ai eu des guitares plus puissantes que la normale avant d'avoir celle-là. Avec l'expérience, la Pro Mahogany se révèle typique de sa configuration épicéa/acajou/diapason court avec un son très clair en comparaison du son très charpenté de la Martin D28. Son timbre est moins tannique mais la puissance est là, d'où mon impression initiale.