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Epiphone The Dot
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Epiphone The Dot
Anonyme

« EPIPHONE DOT SERIE S 1999 MADE IN KOREAN (Before Elitist!) »

Publié le 11/07/15 à 18:12
Rapport qualité/prix : Excellent
Cible : Les débutants
Made in Korean 1999 Assemblage et distribution réalisé à Seoul, dans les usines du groupe SAMICK.
Fabrication et finition, découpe des éléments USA, dans les usines de Nashville et du Montana.
22 Frets
2 humbuckers de marque Epiphone Fat réplique la plus fidèle de la marque dans son Histoire récente des célèbre classic 57 de chez Gibson.
Manche: FAT 210 (version amélioré du S 210 de 1986)
Chevalet: FAT 310 (version amélioré du S 310 de 1986)
2 tonalités, 2 Volumes
1 switch craft selecteur Gibson 3 positions.
Manche typé es 335, plus fin, tirant davantage sur un manche en "C" presque "Slim taper".

Cet instrument à 20 ans d'âge, presque que comme un vieux whisky tourbé d'Ecosse!

Un peu d'Histoire sur les modèles qui précédèrent les modèles élitistes de la marque qui seront produit entre 2000 et 2005. A l’époque du salon du NAMM de Los Angeles 1993, de nouvelles gammes d’instruments acoustiques et électriques ont fait leurs débuts.

En 1993, une concurrence se créer entre les modèles Rivieras et Sheraton, produite à Nashville par Gibson, en collaboration également avec l’usine du Montana, qui construisirent les 250 premiers exemplaires, puis ensuite ce fut exclusivement les versions texanes qui inondèrent les points de ventes aux Etats-Unis. Ces Epiphone été seulement destiné à cet évènement spécial que constituait le NAMM au début, mais le retour client sur place, a incité Rosenberg PDG du groupe EPIPHONE, à rééditer ces modèles de part le monde ensuite.

Celles et ceux ayant assisté par le suite au NAMM de 1994, l’année suivante, ont été témoins de la ré-introduction des légendaires modèles de la marque, comme le modèle Casino Lennon, ou encore Sorento, et les basses Rivoli. Dans les mois qui suivirent, divers artistes achetèrent ces modèles pour leurs productions musicales de l’époque. Dans ces artistes il y’a notamment le Jazzman Chet Atkins, ou encore Noel Gallagher du groupe britannique Oasis, ou encore The Edge du groupe U2. Ce fut une confirmation que Epiphone était toujours une grande entreprise d’instrument de musique.

Dès 1994, Epiphone lance la série S-Serie sur une production standardisé dont l'assemblage fut réalisé en Corée du Sud, dans les usines Samick, à Séoul, mais dont les bois provenait directement des Etats-Unis de Nashville et du Montana. Elles furent produites de 1994 à 1999. Ce fut un hommage aux productions des premières Epiphone Coréenne/américaine de la marque produites entre 1986 – 1989.

Les micros d’origines des années 80 furent des S 210 et S 310 pour être ensuite amélioré dans les années 90, devenir des F 210 et 310. Le F 310 fut abandonné en 2000 au profit d’un nouveau micro que l’on retrouve encore aujourd’hui sur les Epiphones produites en Chine. Dès 2000 jusqu’en 2005, la production sur le même principe est re-localisé une dernière fois (1980-1992 made in Japan) au Japon, pour une nouvelle série, la série Elitist, où apparut notamment la signature John Lee Hooker, ou encore la Sheraton Union Jack, qu’a arborer notamment Noel Gallagher avec Oasis.

A partir de 2007, la production des solid body de la marque est délocalisé en Chine, seul les Sheraton ou les Riviera, Dot seront encore fabriqué en Corée du Sud, cette fois-ci, mais ces dernières productions restent plus «bâtarde» pour les spécialistes, les essences de bois sont différentes, plus économique en terme de coût d’extraction et moins riche en texture visuellement, en couleur de palissandre notamment, par rapport aux modèles des années 90, made in Korea, ou des modèles encore plus luxueux made in Japan du début des années 2000. Ces dernières coréennes produite entre 2006 et 2007, restent cependant encore tous à fait correcte par rapport aux modèles chinois actuels et des années d’avant surtout en terme d'essence de bois pour les corps et les manches, cependant plus pauvre sur la touche palissandre.

(Source: Epiphone).







UTILISATION

Manche en C typé ES 335 pré "Slim Taper", mais nettement plus fin que celui d'une ES 335. La guitare est superbement équilibré, plus lourde et massive qu'une epiphone sheraton ou dot, actuel, ou coréenne produite entre 2006 et 2007 (cet instrument de 1994 pèse environ 3,6 kg et les sheraton ou dot produite entre 2006/2007, pèse environ 2,0 kg/2,6kg). La poutre à l'intérieur étant plus épaisse

l'accès aux aigues, est facile mais néanmoins, moins aisé que sur une sheraton ou une es 335, le cou ou sabot derrière étant plus élevé, comme pourrait l'être sur une Gibson ES 330 d'aujourd'hui et d'avant. Autant dire, une guitare à l'ancienne, mais avec un sabot plus haut, ce qui confère notamment plus de solidité sur la jointure corps et manche. D'autant plus, que les manches samick de l'époque sont légèrement traversant sur une partie du corps de l'instrument (source: Epiphone).

Concernant, le son si vous laissez les micros Ephiphone Fat vous obtiendrai un son très Jazz, swing, bluesy avec énormément de bass, et des aigues doux, ce qui se rapproche selon moi du son authentique des vielles Epiphone ou vielles demi-caisse gibson, qui ont tendance avec trop de saturation naturelle (par l'ampli directement), à fuzzer. Ce qui est le cas pour ce très bel instrument.

Je déconseillerai ce modèle dans l'état actuel, avec les micros d'origines à des musiciens de métal. Je déconseille vivement cet instrument pour des Joe Satriani dans l'âme, le manche n'est pas fait pour ça, cela va vous fatiguer, user votre canal carpien.

Je le conseil vivement à des musiciens de pop, rock, brit rock, blues à l'ancienne, swing, blues rock année 70, rock old school, hard rock début 70 (AC/DC dirty deep, dirty sheep, Jailbreack, High voltage - AC/DC Powerage, grunge, post rock, folk rock, rock indé. Pour le Hard rock ces micros sont assez rock'n'roll une fois branché dans un Marshall/mesa boogie. Brancher dans un fender reverb (ce qui est mon cas), un son très soul, très bluesy, avec une saturation naturelle des micros au-delà de 7 au niveau des volumes, c'est à dire que jusque de 3 à 7 vous obtenez un magnifique clean. Avec des séries plus modernes d'ampli fender, telles que les Hot Rod, vous obtiendrez davantage de clean sound encore, avec un poil moins de saturation.

Le son est suffisant avec l'utilisation que j'en fais, avec un fender de la gamme reverb, de puissance 15 watts tous lampes. La position dite "haute" du switch, donne un son plus feutré, plus Jazzy, bluesy, chaleureux (plus chaleureux qu'une Rickenbaker par exemple, pour avoir comparé). La position dite du "milieu", offre davantage de médium et de puissance parfait pour faire du blues rock, du rock également, avec moins de basse, pour moins c'est l'équilibre parfait avec la position dite "basse" des aigues, offrant des aigues, médium, brillant sans être criard, parfait pour du solo à l'ancienne, très rock'n'roll, très rolling stones on pourrait dire ici.

Presque un son de micro simple à l'ancienne, style mini humbucker, P90 ou micro de mustang à l'ancienne (ou boutique HEPCAT, LINDLY FRALIN), mais avec le punch de l'humbucker en plus, le côté "fat", un peu lourd dans les basses, ce qui conviendra parfaitement pour un Jazzman, ou un gros fan de BB KING, un folkeux également.

SONORITÉS

Mon style de musique Folk/rock/postrock, tendance grunge expérimental, pourrait-on dire, avec de temps à autres un petit blues à l'ancienne pour le plaisir, en picking, histoire de remonter un peu le temps, de se faire un petit flashback daqn.

3- 7 = clean sound
7- 10 = grosse saturation allant jusqu'au côté fuzz, avec saturation naturelle
Je le joue sur un fender Princeton reverb blackface orange édition 1965.
Pour ce que je fais, toutes les sonorités, sont bonnes, néanmoins les basses sont un peu trop présente, ce qui peut rendre quand on est dans la position "haute" de l'ampli, un côté boueux au son pour un rock, ou un morceau blues rock, mais intéressant pour un morceau Jazz ou blues swing au picking.

Avec de l'overdrive/preamp typé Xotic, on est un peu sur des morceaux tels que Calling card ou secret agent de Rory Gallagher, pour situer un peu le son, donc autant dire, une guitare qui peut également parfaitement se prêter pour faire du slide!

Enfin ceux sur quoi je souhaiterai insisté, c'est que les micros de cet instrument ont par rapport aux micros actuels des Epiphones produites depuis 2006, une meilleur définition, c'est indéniable, ça sonne chaleureux, sans être sec, agressif. Je ne suis pas sûr qu'il soit nécessaire de les changer pour des classic 57, qui apparaissent selon moi bien plus agressif, sec, plus médium, aigue, que des Epiphones S-serie Fat de cette époque.

AVIS GLOBAL

Je l'utilise depuis 1 mois. La guitare est vielle, on le sent au niveau des mécaniques, elles ont plus de jeu, mais tiennent néanmoins l'accord, les potards craquotte de temps en temps, mais ne faisant pas crachoter les micros et il n'y a pas d'effet de microphonie (ou larsen intempestif venant des micros), c'est un peu comme un vieux vinyl qui serait usé sur certaines parties de ses sillions. Dans les prochaines semaines, j'irai réaliser un petit check-up de l'instrument, nettoyer un peu l'intérieur ce genre de chose. Je remettrai un avis si la sensation globale est différente ensuite.

Je referai ce choix, car cet instrument équivaut en lutherie, très largement une ES 335 d'avant 2009 chez Gibson ou une Elitist des années 2000, cependant plus rustique en terme de finition, plus simple dirons-nous ici, mais avec un palissandre d'excellente qualité couleur sombre légèrement "brun" sans coloration rosé (comme sur les actuels palissandre des Epiphone), je n'ai vu que ce type de bois jusqu'à présent sur des rickenbakers à 2000 et quelques Euros en finition naturelle. Donc c'est un très bel instrument!

Oui je referai ce choix, voir une GIBSON ensuite pourquoi pas, une ES 330 ou une trini lopez qui s'en rapproche un peu je trouve en son, qui sont un peu plus luxueuse et soigné que des ES 335 d'aujourd'hui. Pourquoi pas même une ES 345 ou ES 359 d'occasion.

AVIS du 24.10.2014:

Suite au check-up, j'ai laissé les micros, remplacer les potards par des potards Gibson US, un selecteur US à la place etc. Ca change du tous au tous, le son est plus claire avec les micros FAT EPIPHONE, très typé blues/jazz pour le coup, encore plus qu'avant. Maintenant celle-ci est vraiment dédié au rock, blues, jazz, blues rock, Pop, Brit rock (stone roses, Supergrass, The smith), mais pour un style plus "extrême" genre hard rock, jouer la avec une pré-amp ou un overdrive. Ce que je peux dire c'est que ce n'est pas une ES GIBSON, c'est une EPIPHONE, une vrais digne de ce nom, pas un instrument sortit de Taïwan. Elle est désormais à prendre telle qu'elle, avec ses qualités et avantages. Je déconseille fortement de placer des classic 57 ou même des P94 comme beaucoup d'entre nous, le font, c'est pas une 335 ou une ES 145 JAZZ ou 330 (P90) ça n'a rien à voir, alors je vous conseille simplement de soit garder vos micros d'origines s'ils sont bon et viables, soit de les faire remplacer par des Burstbucker "non wax poté" c'est à dire 1 2 ou 3 de chez Gibson, qui apparaissent plus adapté pour ce genre d'instrument, vous ne tomberez pas dans un son de ES, avec ce type de micro, ça sera GIBSON, mais pas ES, ça se rapprochera plus de vos micros initiaux surtout le Burstbucker 1, en manche, qui est sous bobiné par rapport au classic 57, ce qui est plus intéressant pour une Epiphone de ce calibre. Je remettrai un avis plus tard, si je change également les micros pour une paire de Burstbucker 1 et 2.

Avis 11.07.2015:

J'ai entièrement changé le circuit, je suis passé de CTS à BOURNS, avec deux condensateur Black Bee 22nf et des micros custom 1962 modifié de chez HEP CAT (sur Paris), que dire désormais elle est parfaite, une très bonne guitare, 15 ans, elle a joué, elle est encore là, entière, elle sera là encore pendant pas mal d'année. Une très bonne cuvée ces années-là pour EPIPHONE. De plus elle commence à être recherché, alors n'hésiter pas, c'est déjà presque du "vintage".