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Phil C. « Une valeur sure. »
Publié le 29/09/16 à 23:37
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Et bien, il est plus que temps de vous entretenir de ma Sheraton II.
Acquise en 1985, c’est ma toute première guitare électrique.
Les caractéristiques se retrouveront facilement dans les avis précédents, la mienne, de par son âge, est une authentique Made in Japan comme l’atteste le sticker qu’elle porte toujours derrière la tête.
C’est probablement une des plus anciennes dont on vous parlera ici.
Il est impossible de rester insensible à son esthétique, c’est vraiment une très belle guitare très bien finie, c’est d’autant plus impressionnant que son prix la situe plutôt en milieu de gamme.
Je l’ai donc depuis 31 ans à la date de rédaction de cet avis, elle est toujours en très bon état, elle n’a pas bougé, ce qui atteste de la qualité de la lutherie.
Le manche est très confortable, addictif en fait. Pour rester dans les classiques, je le préfère largement à celui de ma Stratocaster.
Il y a un petit angle entre le corps et le manche de la Sheraton qui la rend nettement plus confortable à jouer que les guitares qui n’en ont pas, car il permet une position de jeu plus équilibrée qui tire moins sur le bras gauche.
La caisse est imposante, je la joue sanglée façon jazzman, donc une tenue très haute.
Je l’ai boudé assez longtemps avant de la redécouvrir, et depuis je me demande bien comment j’ai pu négliger un tel instrument, je suppose que c’est une question de maturité du guitariste.
De mémoire, les micros originaux sont tout à fait respectables, mais comme beaucoup j’ai opté pour un Gibson 57 classic en position chevalet et un 57+ en position manche.
Depuis, comment dire ? Un subtil mélange entre un régal et une merveille. Avec ses micros, hormis les grosses saturations façon metal moderne, elle peut tout faire.
J’apprécie d’avoir une électronique réellement efficace, baisser le volume, la tonalité prend tout son sens et son utilité, on se retrouve avec une belle palette sonore.
Le son est propre et précis en toutes circonstances.
Je l’ai déjà enregistré en la branchant directement dans l’interface audio sans aucun traitement audio d’aucune sorte, il n’y a rien à retoucher !
Bref : elle me convient particulièrement bien, Je l’adore !
Petit conseil, ne vous précipitez pas pour changer les micros, les originaux peuvent très bien vous convenir.
Referais-je ce choix ? Très certainement, le rapport qualité/prix est excellent, y compris avec l'achat et la pose des nouveaux micros.
Je tiens à préciser que le remplacement des micros a été réalisé par feu Romain Naufle, luthier d’Eponyme Guitare, mort suite aux attentats du 13 novembre, auquel je rends un bien modeste hommage au travers de cet avis. Nous n’étions pas des proches, je faisais simplement parti de ses clients, mais passer dans son atelier était toujours un moment sympa.
Je pense régulièrement à lui quand j’utilise cette guitare.
Acquise en 1985, c’est ma toute première guitare électrique.
Les caractéristiques se retrouveront facilement dans les avis précédents, la mienne, de par son âge, est une authentique Made in Japan comme l’atteste le sticker qu’elle porte toujours derrière la tête.
C’est probablement une des plus anciennes dont on vous parlera ici.
Il est impossible de rester insensible à son esthétique, c’est vraiment une très belle guitare très bien finie, c’est d’autant plus impressionnant que son prix la situe plutôt en milieu de gamme.
Je l’ai donc depuis 31 ans à la date de rédaction de cet avis, elle est toujours en très bon état, elle n’a pas bougé, ce qui atteste de la qualité de la lutherie.
Le manche est très confortable, addictif en fait. Pour rester dans les classiques, je le préfère largement à celui de ma Stratocaster.
Il y a un petit angle entre le corps et le manche de la Sheraton qui la rend nettement plus confortable à jouer que les guitares qui n’en ont pas, car il permet une position de jeu plus équilibrée qui tire moins sur le bras gauche.
La caisse est imposante, je la joue sanglée façon jazzman, donc une tenue très haute.
Je l’ai boudé assez longtemps avant de la redécouvrir, et depuis je me demande bien comment j’ai pu négliger un tel instrument, je suppose que c’est une question de maturité du guitariste.
De mémoire, les micros originaux sont tout à fait respectables, mais comme beaucoup j’ai opté pour un Gibson 57 classic en position chevalet et un 57+ en position manche.
Depuis, comment dire ? Un subtil mélange entre un régal et une merveille. Avec ses micros, hormis les grosses saturations façon metal moderne, elle peut tout faire.
J’apprécie d’avoir une électronique réellement efficace, baisser le volume, la tonalité prend tout son sens et son utilité, on se retrouve avec une belle palette sonore.
Le son est propre et précis en toutes circonstances.
Je l’ai déjà enregistré en la branchant directement dans l’interface audio sans aucun traitement audio d’aucune sorte, il n’y a rien à retoucher !
Bref : elle me convient particulièrement bien, Je l’adore !
Petit conseil, ne vous précipitez pas pour changer les micros, les originaux peuvent très bien vous convenir.
Referais-je ce choix ? Très certainement, le rapport qualité/prix est excellent, y compris avec l'achat et la pose des nouveaux micros.
Je tiens à préciser que le remplacement des micros a été réalisé par feu Romain Naufle, luthier d’Eponyme Guitare, mort suite aux attentats du 13 novembre, auquel je rends un bien modeste hommage au travers de cet avis. Nous n’étions pas des proches, je faisais simplement parti de ses clients, mais passer dans son atelier était toujours un moment sympa.
Je pense régulièrement à lui quand j’utilise cette guitare.