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be23
« Guitare hautement addictive »
Publié le 22/02/17 à 21:19
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Après 10 ans d'existence au catalogue Gibson, tout le monde connait le concept de la 339: proposer une guitare semi hollowbody proche de la mythique ES 335 en terme de conception, mais avec un format réduit lorgnant vers celui de la Les Paul.
Les caractéristiques sont elles aussi maintenant bien connues: manche collé en acajou, touche en palissandre indien, corps creux tout érable avec bloc central (limitant le feedback), deux micros Classic 57 (remplacés par des Burstbuckers 1 et 2 depuis 2015), deux volumes et deux tones.
Comme pour beaucoup de guitaristes, pas mal de guitares sont passées chez moi, certaines sont restées, d'autres ont été revendues. Après revente, je n'ai pour ainsi dire jamais rien regretté...
Ça c'était jusqu'à la revente de ma première ES 339 il y a 3 ans (celle avec le manche 59). J'ai eu un regret monumental tout de suite après cette revente, et ce regret ne s'est jamais estompé.
Du coup j'ai économisé à nouveau et cherché avec patience et acharnement la bonne occasion: j'ai finalement trouvé exactement la même, sauf pour le manche qui est ici un 30/60 (très confortable également).
Dès le premier accord, j'ai retrouvé cette signature sonore qui m'avait tant manquée (et les regrets se sont envolés):
En clair, les sonorités délivrées sont tout simplement fabuleuses: la chaleur et la rondeur des Classic 57 sont subtilement mixés à la brillance liée à l'érable constituant la caisse. Le coté "semi hollow" est nettement présent: on a la sensation d'un son ouvert et dynamique qui emplit tout l'espace, assez éloigné du rendu sensiblement plus mat et compressé de ma Les Paul (pourtant équipée des mêmes micros).
En salissant légèrement le son (avec une Tube screamer par exemple), on est au point d'extase du bluesman qui sommeille en chacun de nous: les sonorités sont très organiques, avec des basses amples mais pas trop envahissantes, des mediums suffisamment présents pour percer n'importe quel mix comme un couteau bouillant dans du beurre tiède, et des aigus chatoyants mais jamais agressifs. Les accords les plus complexes ressortent à merveille, le son est divinement articulé.
L'envie de pousser le gain est alors plus forte que tout: la 339 se transforme en une machine à riffs imparable, une guitare taillée pour le jeu en rythmique dont la brillance pourra être jugulée par des contrôles de tone très efficaces.
Le bon gros overdrive cinglant à la Slash est accessible sans problème, mais au delà de ce niveau de gain la 339 nous rappelle à l'ordre et part inévitablement en larsen.
Tout le monde a compris que cet avis était totalement subjectif, je suis dingue de cette guitare !
Légère, impeccablement finie (sur les deux modèles que j'ai eus tout au moins), et avec pour ne rien gâcher une gueule irrésistible, la Gibson ES 339 permet de couvrir pour ainsi dire toute l'histoire du blues/rock, et le tout avec des sonorités éblouissantes en toute circonstance (j'ai vu quelques possesseurs de Les Paul en rester pantois).
J'ai définitivement commis une boulette énorme en revendant cette merveille il y a quelques années, mais je ne referai pas la même erreur: celle-ci ne me quittera plus !
Les caractéristiques sont elles aussi maintenant bien connues: manche collé en acajou, touche en palissandre indien, corps creux tout érable avec bloc central (limitant le feedback), deux micros Classic 57 (remplacés par des Burstbuckers 1 et 2 depuis 2015), deux volumes et deux tones.
Comme pour beaucoup de guitaristes, pas mal de guitares sont passées chez moi, certaines sont restées, d'autres ont été revendues. Après revente, je n'ai pour ainsi dire jamais rien regretté...
Ça c'était jusqu'à la revente de ma première ES 339 il y a 3 ans (celle avec le manche 59). J'ai eu un regret monumental tout de suite après cette revente, et ce regret ne s'est jamais estompé.
Du coup j'ai économisé à nouveau et cherché avec patience et acharnement la bonne occasion: j'ai finalement trouvé exactement la même, sauf pour le manche qui est ici un 30/60 (très confortable également).
Dès le premier accord, j'ai retrouvé cette signature sonore qui m'avait tant manquée (et les regrets se sont envolés):
En clair, les sonorités délivrées sont tout simplement fabuleuses: la chaleur et la rondeur des Classic 57 sont subtilement mixés à la brillance liée à l'érable constituant la caisse. Le coté "semi hollow" est nettement présent: on a la sensation d'un son ouvert et dynamique qui emplit tout l'espace, assez éloigné du rendu sensiblement plus mat et compressé de ma Les Paul (pourtant équipée des mêmes micros).
En salissant légèrement le son (avec une Tube screamer par exemple), on est au point d'extase du bluesman qui sommeille en chacun de nous: les sonorités sont très organiques, avec des basses amples mais pas trop envahissantes, des mediums suffisamment présents pour percer n'importe quel mix comme un couteau bouillant dans du beurre tiède, et des aigus chatoyants mais jamais agressifs. Les accords les plus complexes ressortent à merveille, le son est divinement articulé.
L'envie de pousser le gain est alors plus forte que tout: la 339 se transforme en une machine à riffs imparable, une guitare taillée pour le jeu en rythmique dont la brillance pourra être jugulée par des contrôles de tone très efficaces.
Le bon gros overdrive cinglant à la Slash est accessible sans problème, mais au delà de ce niveau de gain la 339 nous rappelle à l'ordre et part inévitablement en larsen.
Tout le monde a compris que cet avis était totalement subjectif, je suis dingue de cette guitare !
Légère, impeccablement finie (sur les deux modèles que j'ai eus tout au moins), et avec pour ne rien gâcher une gueule irrésistible, la Gibson ES 339 permet de couvrir pour ainsi dire toute l'histoire du blues/rock, et le tout avec des sonorités éblouissantes en toute circonstance (j'ai vu quelques possesseurs de Les Paul en rester pantois).
J'ai définitivement commis une boulette énorme en revendant cette merveille il y a quelques années, mais je ne referai pas la même erreur: celle-ci ne me quittera plus !