Tous les avis sur Alvarez DY87

Note : Sortie d'un grenier après un trop long sommeil , elle doit faire un tour chez le luthier pour tout un tas de petites réparations..
Mais de prime abord :
Attachante cette Alvarez !

Au niveau du chevalet : pas commun ! Étonnamment, on a pas un sillet, mais un plot pour chaque corde. Ça va pas faire le bonheur des luthiers🤔. Mais je ne sais pas vraiment le gain réalisé par ce type de système (il doit y en avoir un ?)

Le manche : 21 cases, manche en C, touche ébène, plutôt étroit- m' autorisant les basses au pouce(enfin !). La touche est très agréable. Avec un réglage de truss, on obtient facilement une action très basse qui feront le bonheur des pognes petites et pas trop musclées comme la mienne.

L électronique : je n'ai pas vraiment d'avis. Pas encore branchée dans un système digne de ce nom.

Le corps : Érable, et pan coupé, elle n'est pas bien large (1/2 caisse) et surtout légère ! La tenue de l'engin est bonne, ainsi que l'accès aux aïgues. Superbe couleur presque Red Burst. Bien que la caisse ne soit pas trop épaisse, on obtient un son rond, chaud, équilibré (pas claquant, comme pas mal de modèles de ce format). Une personnalité attachante.

Au niveau finitions : ça respire la qualité!
Les incrustations manche et tête sont vraiment jolies.

Ce n 'est pas une Yairi artisanale ( bien plus chère!), mais on sent le soin accordé aux finitions. Vraiment un bel objet!

Rare, belle, bon son belle gueule et d'une excellente jouabilité, je recommande sans modération!

L' argus AF est trompeur et Reverb itou !
Sur ce dernier site on en trouve à 750 €.
Ce qui veut dire que : pour 500 €, c est une guitare à ne pas mésestimer en cas de projet d'achat.

Je l'ai choisie en 1991 après avoir testé les nombreux modèles de la plupart des grandes marques. ALVAREZ je ne connaissais pas (ou peut-être de réputation pour ses guitares classiques) Ce fut d'abord CE SON acoustique que je recherchais ! Brillant, avec un grain mordant et bluesy. Ce n'est qu'une 1/2 caisse et les graves manquent un peu mais je sais qu'en studio ce sont des fréquences encombrantes au mix et sur scène celles qui déclenchent le larsen vrombissant; donc on s'en passe. Au magasin j'essaye ensuite le son electro (piezzo): je retrouvais fidèlement ses qualités acoustiques. Le préamp N3 DUCER(volume/grave/medium/aigu)peut aujourd'hui sembler sommaire mais sur scène, croyez moi, avec le caprice des éclairages et dans le feu de l'action les règlages doivent s'effectuer rapidement !

UTILISATION

Quant à l'aspect esthétique ? La finition est innovante et raffinée; je le comprends mieux avec le recul en connaissant désormais la renommée du luthier Kazuo Yairi. Je n'avais jamais prêté attention à la signature sur l'étiquette...
L'épaisseur 1/2 caisse et le pan coupé lui confèrent un look Jazz; l'illusion est accrue lorsque l'on joue sur un ampli guitare en diminuant les aigües. Elle est donc légère et peu épaisse. Le mouchetage, la teinte du bois, le vernis (celle de la photo) les incrustations élégantes et sobres de nacre me séduisent toujours. La découpe de la tête et son logo, ainsi que la forme du chevalet double sont autant de caractéristiques propres à l'instrument.
Le manche permet une action fluide même si je suis plutôt adepte des manches larges
(ha! ma Studio II Jacobacci !)

SONORITÉS

Cette Alvarez fait bien son boulot en studio:
musiques celtiques FM (rythmiques ou arpèges) La plupart du temps je l'enregistre sans aucun effet. Au mix, suivant son environnement, je la booste vers les 8 Khz et parfois je compresse virtuellement lorqu'elle a un rôle rythmique crucial et qu'on ne doit pas la "perdre". Très efficace doublée en stéreo avec une 12 cordes, voire doublée par elle-même lorsque j'enregistre simultanément l'acoustique et le signal electro... mais là on sort du sujet et je ne livre pas aussi facilement mes petits secrets de fabrication.
Elle assure dans le blues et les rythmiques groovy-funky.

AVIS GLOBAL

La mienne est de 1991, l'année de création de ce modèle (rare semble-t-il).
Je suis agréablement surpris par sa cote: mon choix de l'époque s'avère donc judicieux ? Bien que n'ayant pas été guidé par les marques légendaires, parfois décevantes au regard du budget engagé.