Le luthier suisse Pagelli sort la Spatial Radiation Parlor

La nouvelle Spatial Radia­tion Parlor de chez Pagelli est née de plusieurs réflexions sur le concept de « couch guitar », la guitare de canapé qu’on joue à la maison, confor­ta­ble­ment installé dans son sofa. Le volume et la projec­tion ne sont donc pas les deux carac­té­ris­tiques que le luthier cher­chait à obte­nir avec sa nouvelle créa­tion. La Spatial Radia­tion Parlor a été conçue pour déve­lop­per une sono­rité riche et enve­lop­pante, qui donne envie au guita­riste de jouer l’ins­tru­ment encore et encore.

Comme son nom l’in­dique, cette nouvelle guitare est de format Parlor, le format le plus compact de guitare acous­tique qui est souvent appelé « couch guitar ». La guitare ne projette pas le son en avant comme une trom­pette mais abrite une struc­ture un peu iden­tique qui flotte à l’in­té­rieur de la guitare. Cela permet de lais­ser la table vibrer de manière beau­coup plus libre. Le jonc­tion corps-manche a égale­ment été travaillée et reprend le concept qu’on retrouve sur les guitares anciennes de la période Stra­di­vari, avec la touche qui se prolonge sur le corps. Enfin, la table dispose désor­mais de deux ouïes placées sur le côté de l’ins­tru­ment, une pour chaque oreille nous dit le fabri­cant. 

Le barrage trans­ver­sal a été aban­donné au profil de tiges de carbone qui lient les éclisses ensemble. C’est une tech­nique qu’on trouve notam­ment sur les banjos et qui semblait la plus élégante pour cette Spatial Radia­tion Parlor. Encore une fois, le luthier a opté pour cette méthode qui permet au corps de la guitare de vibrer beau­coup plus libre­ment, tout en main­te­nant une certaine soli­dité. Les deux ouïes étant placées sur les bords de la table, cette dernière est libre de vibrer sur toute sa longueur. Avec une ouïe placée de manière « tradi­tion­nelle », la table ne vibre que sur les 2/3 de sa longueur. Selon la marque, cela abou­tit à un son beau­coup plus ample et riche, surtout pour un instru­ment de cette taille. 

Enfin, la touche étant direc­te­ment atta­chée au corps, l’angle du manche a dû être adapté en consé­quences et le cheva­let légè­re­ment relevé afin de main­te­nir une action parfaite. Selon le luthier, cette méthode améliore gran­de­ment les quali­tés acous­tiques de l’ins­tru­ment. Elle offre aussi une réponse beau­coup plus rapide.

Comme d’ha­bi­tude chez Pagelli, on peut prendre cette Spatial Radia­tion Parlor comme base, et la person­na­li­ser à volonté avec des essences de bois choi­sies et un profil de manche parti­cu­lier.

Plus d’in­fos sur cette petite Spatial Radia­tion Parlor sur Pagelli et dans les vidéos de démo ci-dessous.