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Poilor
Publié le 02/12/11 à 10:31
Gibson Les Paul studio fabriquée aux USA
Années 90 - très lourde, son très stable, sustain incroyable.
Deux micros double bobinage : le 498T en chevalet (cf avis) et le 490R en micro manche, tous deux de très bons micros.
Chevalet Gibson PBBR 020 ; mécaniques grover récupérées sur une gibson standard.
Manche acajou collé avec touche très beau palissandre, 22 cases.
1 volume et 1 tonalité par micro, sélecteur 3 positions.
Il ne manque qu'un micro simple : en effet pour trouver certains sons je passe sur d'autres guitares plus polyvalentes.
La lutherie est de série, mais très correcte.
UTILISATION
Le manche "tronc d'arbre" spécialement conçu pour les bûcherons est une autoroute. En effet, l'ergonomie est très bonne, les frettes sont agréables. L'accès aux aigus est facilité par une échancrure au profil soyeux.
Le poids de la guitare est considérable (prévoir une sangle large) mais garant d'un son de qualité. En effet, sur des modèles essayés récemment j'ai été surpris par la légèreté du corps (est-ce bien de l'acajou ? me suis-je demandé) et cru un instant qu'il s'agissait d'une modification bénéfique... Pour les épaules seulement : le son m'a déplu.
Je ne considère donc plus le poids comme un inconvénient.
SONORITÉS
Micro manche très rond, je m'en sert pour des voicing jazz comme pour des sons clairs qui demandent du grave. Le micro chevalet est plus tranchant, je m'en suis longtemps servi pour du metal et c'est très bon, seuls quelques DiMarzio ou un Duesenberg tiennent à mon sens la comparaison. Peut-être un peu chétif pour les sons clairs que l'on veut cristallins (il est question que je monte un micro simple pour plus de polyvalence sur l'instrument mais cela suppose de faire une défonce et bon, c'est un peu sacré une Gibson)...
On peut se servir du 490R en overdrive (ou crunch) pour un son plus stoner, c'est convaincant.
J'attaque plusieurs amplis, parfois juste un Joemeek en entrée de Cubase et plus souvent un Jmp-1 - Mesa boogie 2:50 sur HP Hugues&Kettner. Quelque soit l'égalisation on récupère ce qu'on veut, les micros sont très bons.
AVIS GLOBAL
Je joue sur cet instrument depuis plus de dix ans, mais je n'ai pas abandonné ma vieille Yamaha car elle possède un floyd (que je fréquente certes peu assidument). Je joue également sur une Agile 8 cordes ainsi que sur une fender en frêne (celle avec le fameux micro Duesenberg, si musical).
Pour le prix (un peu plus de 3000 francs à l'époque) je n'ai pas hésité longtemps.
L'aisance sur le manche (liée à un diapason un poil plus réduit) est conjuguée à une sensation que je ne connaît pas ailleurs : on rentre facilement dans les cordes (main droite plus souple, effet chewing-gum un peu groovy et chaleureux) et celles-ci sonnent tant qu'on ne les arrête pas. Manche conducteur ? Tout se passe comme si c'était inutile, tant c'est bien collé.
Si on me la vole, j'en rachète une ; oui mais pas neuve : il semblerait que les modèles récents sont de moins bonne facture, les bois sont séchés en étuve ou je ne sais quoi d'autre. Pas de nostalgie de bas étage, mais il est sûr que ces vieilles (pas tant d'ailleurs) guitares étaient assemblées avec plus de soin il y a vingt ans.
Années 90 - très lourde, son très stable, sustain incroyable.
Deux micros double bobinage : le 498T en chevalet (cf avis) et le 490R en micro manche, tous deux de très bons micros.
Chevalet Gibson PBBR 020 ; mécaniques grover récupérées sur une gibson standard.
Manche acajou collé avec touche très beau palissandre, 22 cases.
1 volume et 1 tonalité par micro, sélecteur 3 positions.
Il ne manque qu'un micro simple : en effet pour trouver certains sons je passe sur d'autres guitares plus polyvalentes.
La lutherie est de série, mais très correcte.
UTILISATION
Le manche "tronc d'arbre" spécialement conçu pour les bûcherons est une autoroute. En effet, l'ergonomie est très bonne, les frettes sont agréables. L'accès aux aigus est facilité par une échancrure au profil soyeux.
Le poids de la guitare est considérable (prévoir une sangle large) mais garant d'un son de qualité. En effet, sur des modèles essayés récemment j'ai été surpris par la légèreté du corps (est-ce bien de l'acajou ? me suis-je demandé) et cru un instant qu'il s'agissait d'une modification bénéfique... Pour les épaules seulement : le son m'a déplu.
Je ne considère donc plus le poids comme un inconvénient.
SONORITÉS
Micro manche très rond, je m'en sert pour des voicing jazz comme pour des sons clairs qui demandent du grave. Le micro chevalet est plus tranchant, je m'en suis longtemps servi pour du metal et c'est très bon, seuls quelques DiMarzio ou un Duesenberg tiennent à mon sens la comparaison. Peut-être un peu chétif pour les sons clairs que l'on veut cristallins (il est question que je monte un micro simple pour plus de polyvalence sur l'instrument mais cela suppose de faire une défonce et bon, c'est un peu sacré une Gibson)...
On peut se servir du 490R en overdrive (ou crunch) pour un son plus stoner, c'est convaincant.
J'attaque plusieurs amplis, parfois juste un Joemeek en entrée de Cubase et plus souvent un Jmp-1 - Mesa boogie 2:50 sur HP Hugues&Kettner. Quelque soit l'égalisation on récupère ce qu'on veut, les micros sont très bons.
AVIS GLOBAL
Je joue sur cet instrument depuis plus de dix ans, mais je n'ai pas abandonné ma vieille Yamaha car elle possède un floyd (que je fréquente certes peu assidument). Je joue également sur une Agile 8 cordes ainsi que sur une fender en frêne (celle avec le fameux micro Duesenberg, si musical).
Pour le prix (un peu plus de 3000 francs à l'époque) je n'ai pas hésité longtemps.
L'aisance sur le manche (liée à un diapason un poil plus réduit) est conjuguée à une sensation que je ne connaît pas ailleurs : on rentre facilement dans les cordes (main droite plus souple, effet chewing-gum un peu groovy et chaleureux) et celles-ci sonnent tant qu'on ne les arrête pas. Manche conducteur ? Tout se passe comme si c'était inutile, tant c'est bien collé.
Si on me la vole, j'en rachète une ; oui mais pas neuve : il semblerait que les modèles récents sont de moins bonne facture, les bois sont séchés en étuve ou je ne sais quoi d'autre. Pas de nostalgie de bas étage, mais il est sûr que ces vieilles (pas tant d'ailleurs) guitares étaient assemblées avec plus de soin il y a vingt ans.