réactions au dossier Est-ce que vous devez aller aux salons de musique ?
- 11 réponses
- 8 participants
- 519 vues
- 9 followers
Guillaume C93
76
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 5 ans
Lire l'article
Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
- 1
- 2
Wolfen
13903
Rédacteur·trice
Membre depuis 22 ans
Je me demande bien quelle convention musicale a eu lieu à Paris il y a quelques jours 
Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud
Jæckel
3813
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
Nick Zefish
12596
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 21 ans
TC Hotrod
7405
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
Si je fais référence à des salons dédiés aux guitares, ça peut être bien pour essayer telle guitare de luthier qui ne vend qu'en direct par exemple, et / ou pour discuter avec lui de modifs possibles.
La limite comme tu le soulignais, ce sont les conditions de l'essai (au casque avec un une modélisation de Marshall 4 x 12, plus un compresseur et une reverb, ce n'est pas l'idéal pour tester la réponse et la dynamique d'une guitare...
). En revanche, tu peux toujours valider que le manche te conviens ou pas. La première sensation est souvent la bonne en matière de pelles.
Et puis, si tu prends un salon comme celui de la guitare à Montrouge, ça permet de faire de belles découvertes et de tomber sur des luthiers qu'on ne connaissait pas.
Là où je te rejoins, c'est sur des salons axés audio gears. J'ai l'impression que la valeur ajoutée est moindre. Peut-être que je me trompe mais j'ai l'impression qu'on trouve autant d'infos sur le net.
La limite comme tu le soulignais, ce sont les conditions de l'essai (au casque avec un une modélisation de Marshall 4 x 12, plus un compresseur et une reverb, ce n'est pas l'idéal pour tester la réponse et la dynamique d'une guitare...
). En revanche, tu peux toujours valider que le manche te conviens ou pas. La première sensation est souvent la bonne en matière de pelles.Et puis, si tu prends un salon comme celui de la guitare à Montrouge, ça permet de faire de belles découvertes et de tomber sur des luthiers qu'on ne connaissait pas.
Là où je te rejoins, c'est sur des salons axés audio gears. J'ai l'impression que la valeur ajoutée est moindre. Peut-être que je me trompe mais j'ai l'impression qu'on trouve autant d'infos sur le net.
Ozégan
991
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 5 ans
Will Zégal
75428
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
C'est pas nouveau, mais normalement, la vidéo se lit directement sur le site sans qu'il soit nécessaire d'aller sur YT.
Marrant, sur la vignette de la vidéo, Guillaume a vraiment la tête de quelqu'un qui revient de plusieurs jours de salon
Plein de choses :
Le matos.
C'est vraiment une occasion vu que c'est plus tellement sur les magasins qu'il faut compter pour ça.
Cela permet notamment de comparer vu qu'il y a un vaste choix.
Alors oui, il peut y avoir trop de monde. Faut venir aux bonnes heures. Et se casser aux mauvaises.
Ensuite, selon les salons, tu peux "essayer" du matos que tu aurais autrement très très peu d'occasions d'essayer. Par exemple à la MusicMesse avec le Prolight & Sound, on a pu entendre des grosses sono de concerts et festivals.
Le genre d'expérience que je n'ai eu que rarement, chez des revendeurs.
Tu as aussi affaire à des spécialistes qui sont généralement autrement plus pointus que les revendeurs et peuvent répondre notamment sur les "petits" détails à priori anodins ou secondaires, mais qui font qu'un truc est pour toi ou pas.
Enfin, tu va pouvoir découvrir des outsiders : nouveaux arrivants, artisans, produits originaux, inventeurs fous...
Les gens
C'est une occasion de rencontres avec d'autres passionnés, surtout si on est seul (on est alors plus ouvert et disponible à la rencontre qu'en groupe).
Rencontre avec les pros : ça a surtout de l'intérêt si tu veux avoir une culture du milieu. Tu apprends quand même pas mal de trucs. C'est cool de savoir un peu la philosophie de développements futurs de chaque marque, de rencontrer des constructeurs ou développeurs indépendants...
Evidemment, ça n'a pas d'intérêt pour tout le monde. Cela en a clairement pour ceux qui veulent bosser dans le milieu à quelque niveau que ce soit : presse, influence/reviews, mais aussi côté constructeurs, distributeurs, etc. Là, je pense même que c'est incontournable.
Je me souviens par exemple d'une discussion impromptue avec et surtout entre différents développeurs (dont Gaël de Flux et je ne sais plus qui d'autre) sur la protection anti-copie qui avait été assez riche d'enseignements et cassait pas mal d'idées reçues sur la soi-disant innocuité du piratage pour les éditeurs indépendants.
De belles rencontres humaines aussi, comme un gars qui avait fait une sorte de stick Chapman horizontal (le nom m'échappe).
J'ai aussi pu chopper Jarre au détour d'un stand et papoter avec lui une dizaine de minute d'un projet de mélodica MIDI que j'avais. Comme lui-même en avait utilisé un (fait sur mesure)... Il m'a dit de le recontacter si mon projet se concrétisait, mais je ne trouve pas vraiment le temps de m'y remettre.
Et franchement, sur les salons, je me suis fait des potes, voire des amis.
Mais ça c'était quand je bossais pour AF. Aujourd'hui, à part le Synthfest, mais qui est plus dans l'esprit d'un festival que d'un salon, je ne suis pas sûr d'être très intéressé de retourner sur un grand salon. C'est aussi parce que j'essaye de m'intéresser moins au matos, non pas que ça ne m'intéresse plus, mais c'est désormais une perte de temps d'un point de vue pratique alors que ça me donne une expertise que je ne monétise plus guère.
Mais bon, pour le musicien lambda, ça ne veut pas forcément dire grand chose de parler des salons. Ils sont tellement différents. Et tout dépend aussi des conditions dans lesquels on les visite.
Par exemple, le seul atout du salon de la musique fait à la grande halle de La Villette était que c'était à Paris, donc pas loin. En revanche, je doute qu'il y ait beaucoup de participants aux bus AF pour la MusicMesse qui aient eu le moindre regret tellement c'était cool et ça a fait de belles rencontres.
J'ai jamais fait le Namm et ça ne me tente absolument pas : trop loin, trop de fatigue, trop de temps de vol, trop de carbone...
A noter qu'il est très intéressant de se chopper des invitation pro/presse. Parce que là, on a le salon avec beaucoup moins de monde et les exposants, qui sont forcément beaucoup plus disponibles, sont dans un rapport complètement différent aux visiteurs.
A éviter absolument : la journée des étudiants/écoles
Sinon, je suis d'accord qu'un musicien qui veut se professionnaliser, si ça n'est pas comme démonstrateur, journaliste, reviewer, vidéaste, les salons de matos n'ont aucun intérêt par rapport aux salons comme la BIS, etc.
Cela peut en avoir pour les profs et formateurs parce qu'ils sont aussi prescripteurs pour leurs élèves.
Marrant, sur la vignette de la vidéo, Guillaume a vraiment la tête de quelqu'un qui revient de plusieurs jours de salon
Citation :
Vraie question à ceux qui apprécient les salons: qu'est ce que ça vous apporte ?
Plein de choses :
Le matos.
C'est vraiment une occasion vu que c'est plus tellement sur les magasins qu'il faut compter pour ça.
Cela permet notamment de comparer vu qu'il y a un vaste choix.
Alors oui, il peut y avoir trop de monde. Faut venir aux bonnes heures. Et se casser aux mauvaises.
Ensuite, selon les salons, tu peux "essayer" du matos que tu aurais autrement très très peu d'occasions d'essayer. Par exemple à la MusicMesse avec le Prolight & Sound, on a pu entendre des grosses sono de concerts et festivals.
Le genre d'expérience que je n'ai eu que rarement, chez des revendeurs.
Tu as aussi affaire à des spécialistes qui sont généralement autrement plus pointus que les revendeurs et peuvent répondre notamment sur les "petits" détails à priori anodins ou secondaires, mais qui font qu'un truc est pour toi ou pas.
Enfin, tu va pouvoir découvrir des outsiders : nouveaux arrivants, artisans, produits originaux, inventeurs fous...
Les gens
C'est une occasion de rencontres avec d'autres passionnés, surtout si on est seul (on est alors plus ouvert et disponible à la rencontre qu'en groupe).
Rencontre avec les pros : ça a surtout de l'intérêt si tu veux avoir une culture du milieu. Tu apprends quand même pas mal de trucs. C'est cool de savoir un peu la philosophie de développements futurs de chaque marque, de rencontrer des constructeurs ou développeurs indépendants...
Evidemment, ça n'a pas d'intérêt pour tout le monde. Cela en a clairement pour ceux qui veulent bosser dans le milieu à quelque niveau que ce soit : presse, influence/reviews, mais aussi côté constructeurs, distributeurs, etc. Là, je pense même que c'est incontournable.
Je me souviens par exemple d'une discussion impromptue avec et surtout entre différents développeurs (dont Gaël de Flux et je ne sais plus qui d'autre) sur la protection anti-copie qui avait été assez riche d'enseignements et cassait pas mal d'idées reçues sur la soi-disant innocuité du piratage pour les éditeurs indépendants.
De belles rencontres humaines aussi, comme un gars qui avait fait une sorte de stick Chapman horizontal (le nom m'échappe).
J'ai aussi pu chopper Jarre au détour d'un stand et papoter avec lui une dizaine de minute d'un projet de mélodica MIDI que j'avais. Comme lui-même en avait utilisé un (fait sur mesure)... Il m'a dit de le recontacter si mon projet se concrétisait, mais je ne trouve pas vraiment le temps de m'y remettre.
Et franchement, sur les salons, je me suis fait des potes, voire des amis.
Mais ça c'était quand je bossais pour AF. Aujourd'hui, à part le Synthfest, mais qui est plus dans l'esprit d'un festival que d'un salon, je ne suis pas sûr d'être très intéressé de retourner sur un grand salon. C'est aussi parce que j'essaye de m'intéresser moins au matos, non pas que ça ne m'intéresse plus, mais c'est désormais une perte de temps d'un point de vue pratique alors que ça me donne une expertise que je ne monétise plus guère.
Mais bon, pour le musicien lambda, ça ne veut pas forcément dire grand chose de parler des salons. Ils sont tellement différents. Et tout dépend aussi des conditions dans lesquels on les visite.
Par exemple, le seul atout du salon de la musique fait à la grande halle de La Villette était que c'était à Paris, donc pas loin. En revanche, je doute qu'il y ait beaucoup de participants aux bus AF pour la MusicMesse qui aient eu le moindre regret tellement c'était cool et ça a fait de belles rencontres.
J'ai jamais fait le Namm et ça ne me tente absolument pas : trop loin, trop de fatigue, trop de temps de vol, trop de carbone...
A noter qu'il est très intéressant de se chopper des invitation pro/presse. Parce que là, on a le salon avec beaucoup moins de monde et les exposants, qui sont forcément beaucoup plus disponibles, sont dans un rapport complètement différent aux visiteurs.
A éviter absolument : la journée des étudiants/écoles
Sinon, je suis d'accord qu'un musicien qui veut se professionnaliser, si ça n'est pas comme démonstrateur, journaliste, reviewer, vidéaste, les salons de matos n'ont aucun intérêt par rapport aux salons comme la BIS, etc.
Cela peut en avoir pour les profs et formateurs parce qu'ils sont aussi prescripteurs pour leurs élèves.
TC Hotrod
7405
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
Citation :
A éviter absolument : la journée des étudiants/écoles
C'est exactement ce que pense chaque exposant, quelle que soit la thématique du salon.
C'est une perte de temps et d'argent quand tu as un stand mais les organisateurs de salons y tiennent beaucoup. Cela leur permet de gonfler artificiellement le nombre de visiteurs.
Will Zégal
75428
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
TC Hotrod
7405
Je poste, donc je suis
Membre depuis 12 ans
Hors sujet :
Citation :C'est aussi du long terme pour les marques, quand même : beaucoup de ces étudiants sont les clients de demain.
Or un salon n'est pas une foire : tu n'es pas là pour vendre, mais pour construire ou consolider ta clientèle.
Certes, en théorie du moins. Dans la pratique, une boite tourne sur des chiffres de vente concrets à court et moyen termes.
D'où l'intérêt d'établir des relations prioritaires efficaces afin de "construire ou consolider ta clientèle" comme tu l'évoques.
Quand tu es sur ton stand et que ces braves étudiants, liste de questions en main, te tiennent la jambe alors que juste derrière eux, se tient un quidam potentiellement plus intéressant et visiblement intéressé, que tu vois cette personne finir par s'impatienter au bout de 15 mn, et te dire 'j'essaierai de repasser" (ce qui devient très aléatoire), alors tu as envie de clouer ces mêmes jeunes gens, aussi sympathiques soient-ils, sur une cloison de ton stand afin de conjurer le sort et mettre en fuite leurs semblables.
Il fut une époque où après avoir prélevé chacun 1 kg de documentation-papier sans même savoir ce qu'ils prenaient, ils allaient piller le stand suivant... Mais à l'heure du no-print, on ne va quand même pas leur offirir un laptop .
Ça, et les ingénieurs retraités qui te tapent une discussion sans fin sur des technologies qui n'ont rien à voir avec ton produit, "oui mais quand même, à l'époque...." Mention spéciale aux papys de chez Thalès et France Telecom...
Le pire, c'est que ces étudiants sont les retraités de demain. Au final, ça laisse très peu de temps pour faire du business.
- < Liste des sujets
- Charte
- 1
- 2