Sujet Enregistrer dans église
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Jerome51
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Anonyme
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Dispense toi d'emmener ta reverb 
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Barna > RIR 
J'ai trouvé une interview interessante de Tony Faulkner, qui a enregistré de grands operas et beaucoup de musique médiévale en eglise. Je te livre les passages concernant ta question :
"Ma carrière a commencé avec de nombreux enregistrements de polyphonies de la Renaissance. La musique est souvent sacrée et sonne au mieux dans l'acoustique naturelle des églises, cathédrales et abbayes. Je préfère enregistrer les polyphonies dans une église avec une configuration micro minimaliste. Mettre un micro à proximité de chaque musicien et remixer ensuite chaque voix n'est pas dans mon style. Cela ne restitue pas le mélange subtil entre les interprètes, notamment dans l'étagement entre le son de l'ensemble et l'acoustique du lieu où est enregistré l'œuvre.
J'utilise rarement plus de deux micros pour un groupe de chanteurs, souvent des Neumann M269, M250 ou des AKG C24. Le choix final dépend de la profondeur et de la couleur de l'acoustique du lieu. Si l'acoustique du lieu semble trop claire pour la gravure au niveau de la paire stéréo, je suis parfois tenté d'ajouter un peu de son pris plus loin par une paire de micros d'ambiance pour ajouter un peu de profondeur."...
..."Mon principal conseil serait de ne pas compliquer à l'excès les choses juste pour essayer des configurations de micros utilisées par de grandes formations et vues dans les magazines. Quand vous avez défini votre budget d'équipement, assurez-vous que la plus grande partie est consacrée aux microphones. Quelques soient les gadgets et effets spéciaux et égaliseurs qui rempliront vos racks, rien de rattrapera de mauvais microphones."
http://www.metiers-du-classique.com/Audio/Interview/Faulkner/Faulkner.html
J'ai trouvé une interview interessante de Tony Faulkner, qui a enregistré de grands operas et beaucoup de musique médiévale en eglise. Je te livre les passages concernant ta question :
"Ma carrière a commencé avec de nombreux enregistrements de polyphonies de la Renaissance. La musique est souvent sacrée et sonne au mieux dans l'acoustique naturelle des églises, cathédrales et abbayes. Je préfère enregistrer les polyphonies dans une église avec une configuration micro minimaliste. Mettre un micro à proximité de chaque musicien et remixer ensuite chaque voix n'est pas dans mon style. Cela ne restitue pas le mélange subtil entre les interprètes, notamment dans l'étagement entre le son de l'ensemble et l'acoustique du lieu où est enregistré l'œuvre.
J'utilise rarement plus de deux micros pour un groupe de chanteurs, souvent des Neumann M269, M250 ou des AKG C24. Le choix final dépend de la profondeur et de la couleur de l'acoustique du lieu. Si l'acoustique du lieu semble trop claire pour la gravure au niveau de la paire stéréo, je suis parfois tenté d'ajouter un peu de son pris plus loin par une paire de micros d'ambiance pour ajouter un peu de profondeur."...
..."Mon principal conseil serait de ne pas compliquer à l'excès les choses juste pour essayer des configurations de micros utilisées par de grandes formations et vues dans les magazines. Quand vous avez défini votre budget d'équipement, assurez-vous que la plus grande partie est consacrée aux microphones. Quelques soient les gadgets et effets spéciaux et égaliseurs qui rempliront vos racks, rien de rattrapera de mauvais microphones."
http://www.metiers-du-classique.com/Audio/Interview/Faulkner/Faulkner.html
Inusable™
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De meme que l'interview de Charlotte Gilart de Kéranflèc'h :
"Vos enregistrements sont à la fois très présents et conservent une acoustique de salle très importante. Comment faites-vous ?
Je souhaite restituer l'écoute du premier rang. Mon premier public est le musicien lui-même. Je dois lui restituer toutes les nuances de son jeu. Et puis, quand la prise est proche, on peut toujours baisser le son ou le monter pour entendre plus de détails. Par contre, avec les prises distantes, on ne monte que l'ambiance. Le choix des micros omnidirectionnels est déterminant dans ce rendu, même s'il est plus exigeant pour le placement.
De même, quand nous investissons le lieu, qui est celui pour lequel le compositeur a écrit l'œuvre, nous étudions la manière dont il était habité à l'époque. Ainsi, les nefs des églises accueillaient le cœur qui pouvait remplir l'espace et faire ressortir les solistes.
Pour faire du bon travail, il suffit de réfléchir un peu et d'écouter beaucoup."...
..."Vous utilisez un couple de micros omnidirectionnels. Ajoutez-vous des micros d'appoint ?
Ah non ! Jamais. Une paire de micros, des Bruel & Kjaer 4009, et c'est tout. A nous de trouver le bon emplacement pour les musiciens et les micros. Cette balance peut être stable pour tout un disque (des sonates de Mozart par exemple) ou changer à chaque morceau, comme cela nous arrive souvent avec la musique médiévale. De même nous n'introduisons aucun effet (compresseur, égaliseur ou autre)."
http://www.metiers-du-classique.com/Audio/Interview/Arcana/IntArcana.html
"Vos enregistrements sont à la fois très présents et conservent une acoustique de salle très importante. Comment faites-vous ?
Je souhaite restituer l'écoute du premier rang. Mon premier public est le musicien lui-même. Je dois lui restituer toutes les nuances de son jeu. Et puis, quand la prise est proche, on peut toujours baisser le son ou le monter pour entendre plus de détails. Par contre, avec les prises distantes, on ne monte que l'ambiance. Le choix des micros omnidirectionnels est déterminant dans ce rendu, même s'il est plus exigeant pour le placement.
De même, quand nous investissons le lieu, qui est celui pour lequel le compositeur a écrit l'œuvre, nous étudions la manière dont il était habité à l'époque. Ainsi, les nefs des églises accueillaient le cœur qui pouvait remplir l'espace et faire ressortir les solistes.
Pour faire du bon travail, il suffit de réfléchir un peu et d'écouter beaucoup."...
..."Vous utilisez un couple de micros omnidirectionnels. Ajoutez-vous des micros d'appoint ?
Ah non ! Jamais. Une paire de micros, des Bruel & Kjaer 4009, et c'est tout. A nous de trouver le bon emplacement pour les musiciens et les micros. Cette balance peut être stable pour tout un disque (des sonates de Mozart par exemple) ou changer à chaque morceau, comme cela nous arrive souvent avec la musique médiévale. De même nous n'introduisons aucun effet (compresseur, égaliseur ou autre)."
http://www.metiers-du-classique.com/Audio/Interview/Arcana/IntArcana.html
Jerome51
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Le MD est a proscrire pour autre chose que ton plaisir personnel (dans le metro ou autres...).
Si tu peux avoir un DAT n'hesite pas.
Enfin la je te dis ce qu'il "faut" theoriquement savoir, moi perso je m'en contenterais tres bien du MD pour mes bricolages crados, mais vu que la c'est apparemment une commande...
C'est une commande pro ? Ou un bidouillage "crado" ?
Les MD ne font pas dans la finesse, ils suppriment pas mal de frequences audibles dans les aigus et les graves. Pas top donc.
Si tu peux avoir un DAT n'hesite pas.
Enfin la je te dis ce qu'il "faut" theoriquement savoir, moi perso je m'en contenterais tres bien du MD pour mes bricolages crados, mais vu que la c'est apparemment une commande...
C'est une commande pro ? Ou un bidouillage "crado" ?
Les MD ne font pas dans la finesse, ils suppriment pas mal de frequences audibles dans les aigus et les graves. Pas top donc.
Jerome51
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Ben t'as quelques micros cités plus haut...
Moi si j'avais a tenter l'experience je m'essairai un micro stereo de type casque (ca ressemble a un banal casque de walkman a oreillettes penetrantes) ou bien une tete artificielle type neuman. J'ai deja essayé le micro type casque et la restitution est assez bluffante
Moi si j'avais a tenter l'experience je m'essairai un micro stereo de type casque (ca ressemble a un banal casque de walkman a oreillettes penetrantes) ou bien une tete artificielle type neuman. J'ai deja essayé le micro type casque et la restitution est assez bluffante
Jerome51
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