Tous les avis sur Benson Custom JM Set

1. Historique d'achat:

Acheté pour une guitare de type american professionnel/standard, retravaillée chez un luthier, à la manière d'une custom shop dans l'esthétisme. Je ne suis pas fan des sons à la SRV, blues texan, typé très hendrixien, un son bien 69, comme beaucoup l'affectionne, je voulais un set qui approche plus des sons à la KWS, Michael Landau ou encore Rory Gallagher, voir John Mayer, Davy Knowles, un son plus début année 1960/1961, voir 1962. Ce set est clairement indiqué pour cette époque de la stratocaster. Un son très proche d'une série L de 1961,62/63, dans ces eaux-là, c'est clairement dans cette période que ce situe de set. Le résultat est assez bluffant et le niveau de sortie global est très élevé, nous sommes pour les 3 micros sur de l'alnico 5, donc niveau de sortie élevé dans l'ampli.

2. Installation:

Tous est déjà câblé, soudé, par John Benson, le luthier ou le vendeur n'a plus qu'à le fixer sur une plaque de strate conventionnelle, et le tour est joué. Bien sûr il faudra blinder les cavités, c'est même conseiller, car sinon le set sera bruyant forcément, nous ne sommes pas sur des alnico en cobalt samarium noiseless, ici c'est du vintage, du vrais, et c'est sacrément bluffant je le redis!

3. Sonorité:

Comme je le disais, fan des son des premières stratocasters des années 60, pré CBS, bienvenue, ce set est clairement dédié à cette période de l'âge d'or de la stratocaster, une tendance qui le rapproche davantage des années 1961,62 et 1963, il n'y a qu'à écouté une strate de la même époque sur Norman's guitar ou une autre source, en bonne état au niveau électronique, pour se rendre compte, que c'est pareil! Comparé en physique avec une vrais série L de 1965, clairement ce set est bien au-dessus en terme de sonorité.

Pour moi ce sont des micros boisés, avec beaucoup de basse, la brillance est présente mais elle n'est pas nasillard, le micro chevalet est plus que exploitable, se comportera davantage comme un P90, vous aurez un son brute, râpeux avec du niveau de sortie, tous en conservant la personnalité stratoïsante du micro. Un micro qui rappelle, beaucoup celui d'un certain Rory Gallagher à la même position.

Le micro manche se veut fort et doux à la fois, velouté, proche même d'une sonorité année 50, on sent que ce set a été vraiment calqué sur un set du début des années 60, on a encore dans le manche, l'impression d'une guitare qui daterait plutôt de 1959, brillant, mais pas trop marqué, assez carillonnant.

Enfin les positions intermédiaires, ne sont pas aussi "pincée" que sur une strate habituelle (fan des direstraits ou de Goldman passé votre chemin), elles apportent un niveau de sortie intermédiaire entre les positions, du plus faible au plus fort, on a 5 sons, avec une progression logique du niveau de sortie vers le micro chevalet qui reste le micro le plus élevé.

Pour terminer, la valeur du condensateur c'est de l'orange sprague 47 nf, autant dire que ce condo, apporte encore des basses à l'ensemble des micros. Ce que j'apprécie ce sont les 3 positions normales, manche, milieu et chevalet, les positions intermédiaires ici sont moins intéressantes, disons qu'elles vont permettre de jouer sur le volume sans toucher au volume, en allant sur des volumes intermédiaires.

4. Bilan:

Rien à dire, sauf l'attente du constructeur John Benson qui est exponentielle, trop d'attente, presque 3 mois, avec la somme déjà transféré au monsieur, certes l'attente vaut largement le coût, mais elle est agaçante pour le client. John Benson répond, quand on lui envoie des messages, dit que les micros sont en phase de préparation qu'ils vont partir, et on finit par les recevoir 2 mois après en définitif, c'est agaçant vraiment, mais le résultat est là! Merci John car il faut le dire c'est de la tuerie ce set!

Enfin, ce set s'adresse à un public avertis fan du début des années 60, et pas de 1964/65 ou 66, c'est vraiment les années 61/63 de la strate, je dirai en définitif plus proche des années 61/62, car on pense tous de suite en écoutant le set à Kenny Wayne Sheppard ou Rory Gallagher.