** On love you (Le topic des Afiens solidaires) **

Citation de Max_Onhoff :

C'est de plus en plus souvent le cas, fût-ce au détriment du malade, hélas. L'hopital n'est plus l'hôtel, comme ça a pu être le cas voila encore une vingtaine d'années. Et quitte à le voir retourner à l'hopital parce que la sortie a été prématurée.

Tu as des sources ?

Parce qu'on garde effectivement beaucoup moins les gens à l'hôpital, mais c'est parce que la chirurgie a fait d'énormes progrès et est beaucoup moins invasive, donc moins de soins post-opératoires et on met moins de temps à s'en remettre.
Je connais au moins deux personnes qui ont été récemment opérées du cœur sans même qu'on les ouvre, alors qu'avant, c'était assez systématique.

De plus, on renvoie généralement les gens rapidement chez eux parce que c'est là qu'ils sont le mieux, dans leur environnement familier, avec la bouffe qu'ils aiment, avec leurs proches pour celles et ceux qui ne vivent pas seul·e·s et avec nettement moins de risques de maladies nosocomiales.

Et oui, ça coûte moins cher à la sécu, mais ça, tant que ça n'est pas au détriment de la qualité de soin, personne ne peut s'en plaindre.

Que ce soit dans les personnes que mon ex (infirmière libérale) suivait en post-op ou HAD ou dans mes connaissances hospitalisées ces dernières années, je ne connais qu'un cas de personne retournée à l'hôpital pour "sortie prématurée". Et vu qu'il y avait une grosse part de psy dans l'hospitalisation, c'était difficile de savoir (même de sa propre part) si la sortie était ou non prématurée.

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

C'est un copain très isolé qui, craignant un second cancer après un premier il y a quelques années qui avait été très très dur, tournait en rond chez lui depuis une bonne semaine, pratiquement sans s'alimenter et incapable de dormir. On a foncé chez lui dès qu'il nous a appelé en pleine nuit et on l'a convaincu de s'hospitaliser d'une part pour se remettre sur pied et d'affronter la question du second cancer (qui s'est hélas avéré). A l'hôpital, il a été réconforté, nourrit et remis sur pied, mais quelques jours après son retour à la maison, il a fait une rechute d'angoisses qui a nécessité de le ré-hospitaliser pour quelques jours.

Après, tout ça n'est que du vécu personnel, de surcroît de quelqu'un qui n'est pas un soignant, et ne remplace donc pas des stats.

Citation :

Des retours à l'hosto pour voir des trucs qui n'avaient pas été vus, pour traiter des conséquences qui n'avaient pas été envisagées faute d'investigations assez poussées, etc...

Pour moi, c'est un autre problème que les sorties post-opératoires dont il me semblait qu'on parlait. Mais oui, l'insuffisance d'investigation ou les diagnostics faits à la légère, c'est vraiment pas ouf.

J'ai trouvé ça :
https://www.senat.fr/questions/base/2022/qSEQ221204259.html

À la base ça a bien été généralisé pour désengorger les hôpitaux, pas en conséquence de "progrès de la médecine". Le plus gros risque lors d'une opération, après l'infection, c'est l'anesthésie. Raison pour laquelle en principe on garde l'opéré en observation pendant un certain temps.

Dans l'article ils disent que l'hôpital doit téléphoner au patient le lendemain pour s'assurer que tout va bien. Pour ma part j'ai été admis en ambulatoire pour une coloscopie et on ne m'a jamais téléphoné pour me demander si j'étais encore vivant.