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Sujet Aujourd'hui, j'ai acheté..Le topic de ce que t'as acheté aujourd'hui.

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Sujet de la discussion Aujourd'hui, j'ai acheté..Le topic de ce que t'as acheté aujourd'hui.


Un récuperateur d'eau de pluie, 350 litres, 99 euros chez casto.

[ Dernière édition du message le 20/05/2010 à 13:00:06 ]

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aujourd'hui j'ai pas acheté :

1942977.jpg

Non je ne mettrai pas de pull

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Un car de tour ?  eek

:démarragekoala:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Titi, j'adore ta caisse mais avec 2% je crois malheureusement que t'es optimiste.
T'ain si t'etais dans le nord je te donnerais ma vieille Clio, je vais très certainement la foutre à la casse de toute façon, ça aurait ajouté une valeur d'au moins 100roros sur la balance
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x
Hors sujet :
Il demande 3250 livres pour la MG, une Cortina ça se vend assez cher là-bas (effet de génération, etc). En l'occurence une parfaitement d'origine comme la mienne, pas rouillée, ça peut prétendre à un niveau assez élevé. Donc au final, je suis pas très loin de son niveau de prix, à 5 ou 700 euros près.
Le problème c'est qu'en échange d'une sportive, il voudra sans doute une sportive... Et là je peux rien faire!

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

4135
Faut peindre deux bandes blanches sur la tienne, ça augmente les performances ! :-)

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

4136
C'est une sportive la Tina. 30 minutes de jogging a chaque démarrage.
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9782893775005-fondements-electronique_g.jpg

44€ à la place de 64. J'aime mon libraire. :bave:
4138
:8O: ce titre !!! :bave::bave::bave::bave::bave::bave::bave::bave:
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J'y ai pensé aussi. :-D
4140

Hello,

 

Ce dont nous souffrons a un nom : GAS ou syllogomanie (déjà la moitié de la guérison).

ça ne vaut pas que pour les guitares, pédales  (mon péché mignon) et autres instruments.

 

Article édifiant du Figaro ci-après :

 

Quand accumuler des choses devient pathologique

Mots clés : psychiatrie, TOC, psychologie

Par Pascale Senk pour Le Figaro Santé - le 21/03/2013

Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.

 Est-ce parce qu'elle est emblématique d'une époque qui produit en masse, et vante l'acquisition d'objets tout en ne sachant quoi faire de ses déchets que la syllogomanie - étymologiquement «goût immodéré pour l'accumulation» - est devenue le trouble psychique le plus fascinant du moment? Pour preuves, le succès aux États-Unis de la série de téléréalité Hoarders (traduire les «amasseurs» ou les «engrangeurs») qui montre des thérapies de collectionneurs pathologiques ; la multiplication, sur Internet, des forums et sites spécialisés où s'expriment essentiellement les proches ; enfin, l'intérêt des chercheurs. Il est tel que le DSM-V(1), bible de l'American Psychiatric Association qui sortira en mai prochain, débat actuellement de la nécessité de faire une place entière à cette maladie qui jusque-là était considérée comme une sous-catégorie des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

C'est que le mal est multiforme. Il concernerait actuellement 2,3 à 4,6 % de la population générale, mais il attaque à des degrés variables et se retrouve autant dans des troubles mentaux comme la schizophrénie que dans des cas d'hyperactivité. Sous ses formes les plus légères, il amuse (le dressing de madame plein à ras bord). Mais il peut aussi devenir menaçant, quand peu à peu l'espace vital d'une famille dans sa maison se réduit. Enfin, il dégoûte et horrifie quand il s'est transformé en «syndrome de Diogène», entraînant celui qui en souffre à se retrouver coincé - parfois jusqu'à la mort - sous ses propres détritus, comme le montre un récent DVD pédagogique à usage des soignants produit par l'Afar.

Incapables de renoncer

La syllogomanie génère aussi, actuellement, des créations d'emplois, les «organizers coachs», qui aident des personnes de tous milieux sociaux se sentant «dépassées par leurs possessions» à ranger, trier… et jeter. Anouk Le Guillou, qui à travers sa société Place Nette offre ce type de service, est quotidiennement en prise directe avec ce trouble, qu'elle a appris à repérer… Et à mesurer. «On m'appelle en me disant “Au secours, j'ai un problème de placards”…, et peu à peu, en visitant l'appartement, je découvre qu'il y a trop d'objets partout.» Des vêtements empilés dans une baignoire dont on ne se sert plus, des piles de livres encombrant les escaliers jusqu'à ne laisser qu'un infime passage… «Seules, ces personnes ne savent plus comment s'en sortir, elles ont besoin d'une aide concrète pour oser jeter.»

Car le volet le plus prégnant de la maladie ne réside pas dans la «collectionnite aiguë» et l'obsession d'accumuler, ce qui la rapproche de l'addiction, mais plutôt dans l'incapacité à renoncer: «Tout mérite d'être gardé, observe Anouk le Guillou. Ce bibelot ébréché offert par une tante qu'on ne voit jamais, ces 12 bouteilles de savon liquide en promo au supermarché… Entre leurs attachements affectifs aux objets et leur peur de manquer, ces personnes se retrouvent incapables de faire des choix, et de jeter.» Une récente étude vient d'ailleurs de montrer que les patients atteints de «hoarding disorder» ont une suractivité cérébrale spécifique lorsqu'on les met en situation de choisir de garder ou non un objet qui leur appartient (même s'il s'agit de vieux journaux).

Un trouble qui se transmet

Et puis, latente ou avérée, la dépression n'est jamais loin. Anouk Le Guillou considère que 60 à 65 % des clients qui font appel à ses services ont traversé de grosses périodes de déprime, ou sont en plein dedans. «Ils me le confient: ils se sont laissé envahir au moment où ils allaient mal, observe-t-elle, et n'en sont pas ressortis.»

Au départ, il peut y avoir un trauma déclencheur. Jessie Sholl, écrivain new-yorkaise et fille d'une accumulatrice compulsive, raconte dans son livre Dirty Secret (témoignage de sa propre survie dans un tel contexte) que sa mère avait certes toujours eu tendance à garder des bibelots, photos ou rubans pour, disait-elle, «donner libre cours un jour à sa créativité». Mais c'est au moment où cette artiste en herbe a perdu son compagnon depuis dix ans qu'elle «plongea» dans l'entassement. Pour sa fille, la maladie commence d'ailleurs quand une pièce de la maison familiale est sacrifiée à l'accumulation d'objets inutiles.

L'entourage des accumulateurs compulsifs s'exprime désormais et c'est une avancée parce que jusque-là ceux-ci étaient contraints au silence par la honte. Or, ce sont presque toujours eux qui peuvent diagnostiquer le trouble chez leur proche et prendre des mesures, en mettant des limites à son comportement, pour l'aider. De plus, on sait désormais que la syllogomanie se transmet dans les familles. De nombreux accumulateurs compulsifs, lorsqu'on le leur demande, peuvent parler d'un oncle ou d'un grand-père «ayant tendance à tout garder»…

Le seul traitement connu à ce jour est un retour régulier au tri. Anouk Le Guillou passe ainsi deux heures par mois chez ces anciens clients qui connaissent désormais le mal dont ils souffrent. Tels Sisyphe, ils se remettent régulièrement à l'épreuve de jeter… Car l'envie d'accumuler, elle, ne les lâche pas.

(1) Diagnostic ans Statistical Manual of Mental Disorders