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réactions au dossier Comprendre en quoi consiste le mastering

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Sujet de la discussion Comprendre en quoi consiste le mastering
3910.jpg
Los Teignos a deux minutes pour vous expliquer ce qu'est le mastering. C'est parti !


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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21
La lecture des vinyles se fait à vitesse angulaire constante, X tours par minutes. Mais comme l'information y est enregistrée sous forme d'un sillon en spirale, la vitesse de lecture linéaire de la cellule décroit constamment au fil de la lecture.
22
Citation :
Avec moins de place pour les aigus pour les derniers titres d’une face de disque vinyles, le mastering uniformiserait l’ensemble en supprimant les hautes crêtes des premiers titres (puisque remonter ceux des derniers n’est pas possible) .
Finalement il enlève de la définition aux pièces qui pouvaient en avoir plus.
Est-ce bien nécessaire ?

Pas du tout. Ou alors c'est un mauvais mastering.
Déjà, on choisit pour la fin d'une face les morceaux qui ont moins d'aigus naturellement. C'est la première démarche.
Ensuite, le mastering s'il est bien fait doit prendre en compte cette perte d'aigus et définir l'équilibre spectral des morceaux en conséquence. Mais il n'est pas question de dégrader les morceaux.
23
Sujet brûlant s' il en est. En ce qui me concerne et sans exception, arrivé au stade du mastering, donc une piste stéréo ds un projet dédié, il y a toujours des améliorations à effectuer. En premier lieu, rendre les mixes aptes à sonner bien partout... téléphones portables, ordinateurs, casques etc... ds la mesure du possible. On peut faire ce travail au mix déjà mais il y a déjà tant de travail à rendre un mix cohérent en soi au stade du mixage. Certains mettent des plugs sur le bus master d un mix, je préfère ne rien mettre. Et tout vérifier avec non pas 1 mais 2 casques différents, en l' absence de pièce et enceintes de haute performance adaptées. C est simplement mon expérience, je suis toujours prêt à apprendre davanatage, ds ce domaine on a jamais fini.
PS j adore le CD j en achète toujours et vais regretter sa disparition si elle a lieu.

C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente 

24
Citation de Will :
Citation de Storky :
Will, tu penses qu'aujourd'hui on as plus de chances de vendre un vinyle qu'un CD? c'est ouf ça!

Je n'ai pas dit ça, mais on en est peut-être pas loin. Apparemment, aux states, c'est le cas.
Le vinyl, par sa taille et d'autres trucs (dont probablement le mythe du son), garde un côté sexy qui peut justifier la dépense. Un CD, ça reste un objet qui frise l'utilitaire et qui, quand on a la musique à large disposition en streaming, prend de la place pour rien.
En gros, je pense que quelqu'un qui sait qu'il peut écouter un album en streaming ou en grande partie sur Youtube achètera quand même plus volontiers le même album en vinyl qu'en CD.

En ce qui me concerne, la sortie en vinyl est un choix du label. Sinon, je pense qu'on se serait contentés d'une sortie numérique. Mais ça va nous faire du merch à vendre sur les concerts et c'est cool.

Mon hypothèse est que beaucoup de gens ont quand même gardé des platines vinyl ou commencé à en récupérer quand le vinyl a commencé à revenir à la mode. Parce que la platine vinyl, ça reste un objet sentimental et dont on sait qu'il a une merveille de construction mécanique qui rend difficile de foutre à la poubelle un truc qui fonctionne (contrairement à ce qu'on croit, énormément de gens ont du mal à jeter, surtout des trucs fonctionnels).
Un lecteur de CD, c'est nettement moins sexy. Pour les gens, c'est une boîte noire avec de l'électronique dedans. Je parie aussi qu'il en y en eu beaucoup d'entrée de gamme de vendus qui, avec le temps, se sont mis à lire de moins en moins de CD et donc, hop, direction la benne et on ne remplace pas.

Donc, oui, ça ne serait pas tellement étonnant que les ventes de vinyl dépassent déjà (ou bientôt selon les pays) les ventes de CD.



Pour moi, le CD est un bel objet avec sa couverture, ses pochettes qui invitent à l immersion dans la musique d un album.

C´est à cet emplacement que je devrais mettre une citation intelligente 

25
Bonjour,

À 50 secondes de la vidéo on peut voir une page avec plusieurs Noms de supports/plateformes, est-ce un cahier des charges de normes audio?

Pierre
26
Citation de tokassman :
À 50 secondes de la vidéo on peut voir une page avec plusieurs Noms de supports/plateformes, est-ce un cahier des charges de normes audio?


Bonjour Pierre,

Il n'y a pas de normes de sonie pour la musique (il y en a pour l'audiovisuel par contre). Il n'y a que des recommendations, qui a l'heure actuelle s'adressent essentiellement aux plateformes de streaming et autres diffuseurs de contenu. Les artistes et ingés son sont encore libres de leurs choix même si l'uniformisation des niveaux de diffusion peut conduire à ajuster la façon dont on travaille, notamment au mastering.

A l'heure actuelle le document de référence le plus utile et complet est celui de l'AES : Recommendations for Loudness of Internet Audio Streaming and On-Demand Distribution, publié très récemment.

La page que tu as vue dans la vidéo est tirée du blog de Youlean.
27
x
Hors sujet :
Citation de dreamstar :
Pour moi, le CD est un bel objet avec sa couverture, ses pochettes qui invitent à l immersion dans la musique d un album.

Je suis d'accord. J'en ai d'ailleurs encore beaucoup et en achète régulièrement sur les concerts où je vais.

Mais je parlais d'un façon générale. Je ne sais pas quel âge tu as, mais je suis de la génération de la cassette puis du CD. J'ai connu le vinyl, bien sur, mais à part quelques cadeaux reçus, c'était surtout l'objet de la génération de mes parents. Quand, adolescent, j'achetais un album, c'était en K7. Le vinyl impliquait une utilisation statique, de squatter le salon familial pour l'écouter, avec les contraintes de temps et les conflits de jouissance que ça impliquait (tu pouvais être sur que si je voulais écouter un disque, ma frangine voulait forcément en écouter un autre et ma mère bouquiner tranquillement dans le salon).
La K7, je l'écoutais dans ma chambre, je l'emportais pour les soirées avec les copains, je l'écoutais en nomade sur mon walkman... Bref, une toute autre liberté. D'ailleurs, je pense que j'enregistrais mes vinyls sur K7.

Il commence à y avoir une part conséquente des consommateurs de musique qui ont découvert la consommation personnelle de musique après l'avènement du numérique, tous les lecteurs de mp3 portables type iPod et autres. Avec la même liberté que la K7 là où le CD, très malcommode à utiliser avec un baladeur, était ce qu'était le vinyl pour les gens de ma génération : un objet familier, mais essentiellement parental (platine de salon, voiture...)
On peut compter dans cette génération tous ceux qui sont nés après 95-96 et avaient donc 15-16 ans à la sortie de l'iPod (qui avait eu quelques prédécesseurs). C'est à dire les personnes de moins de 25 ans qui sont les plus gros consommateurs de musique et surtout de nouveautés.

Quand à la masse des gens qui "aiment bien" écouter de la musique, mais n'en sont pas de vrai passionnés, le côté pratique prend certainement le pas. Quand le lecteur de CD a commencé à merder et à ne plus lire une partie des disques, ils ne l'ont pas remplacé. Pourquoi racheter cher un lecteur périssable quand on a toute sa musique sous forme de fichiers aisément accessibles, aisément transférables d'un appareil à l'autre, ou dans des services de streaming disponibles à peu près partout pour une somme modeste (au grand dam des artistes qui sont ainsi volés, mais qui s'en soucie ?).

Car en plus, le CD est loin d'être un support sexy : le contact physique avec un CD commence la plupart par le boîtier cristal qui est à mon sens d'ancien designer industriel le pire emballage jamais conçu (bord saillants, difficile à ouvrir, hyper fragile à la cassure comme à la rayure, CD souvent difficile à extraire, en tous cas jusqu'à ce que les picots qui le retiennent ne pètent, livrets difficiles à sortir et qui s'abîment beaucoup quand on le fait souvent). Ensuite, le CD lui-même est nul d'un point de vue sensitif. Son aspect irisé a depuis très longtemps perdu sa fascination de départ et ses bords saillants ne donnent vraiment pas de plaisir tactile. Par ailleurs, on le sait beaucoup plus fragile que ce qui a été clamé à son introduction.

Donc, oui, on peut garder un attachement au CD, trouver que c'est ça un "vrai" album, avec tout ce qu'implique le plaisir de parcourir sa CDthèque, de choisir un album, puis non, finalement l'autre à côté qu'on a pas écouté depuis longtemps, de le sortir de son boîtier (quand celui-ci n'est pas cassé), de le mettre dans la platine et de s'être ainsi préparé à savourer un album. Je ne crois pas que cette approche soit aujourd'hui majoritaire (et de loin) et les chiffres ont tendance à le montrer.
28
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Hors sujet :
Citation :
Quand à la masse des gens qui "aiment bien" écouter de la musique, mais n'en sont pas de vrai passionnés


Je crois que tu tiens la réponse. Si nos parents ou grand-parents avaient eu le streaming à leur époque, il n'est pas certain qu'ils aient acheté des disques, des K7 ou des CD. Aujourd'hui, l'achat de CD distribués uniquement via des labels, ou sur des lieux de concerts relève de la passion là ou l'écoute en stream n'est finalement qu'une consommation passive la plupart du temps (un peu comme l'a été la radio).
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Citation de Will :

On peut compter dans cette génération tous ceux qui sont nés après 95-96 et avaient donc 15-16 ans à la sortie de l'iPod (qui avait eu quelques prédécesseurs). C'est à dire les personnes de moins de 25 ans qui sont les plus gros consommateurs de musique et surtout de nouveautés.


Rapide correction, la sortie de l'Ipod c'est début des années 2000 et pas beaucoup plus tard en France. Les "jeunes" ont pas découvert l'Ipod en 2010, il était même déjà mort à ce moment-là :mrg:.
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Citation de Snowfall :
Citation de Will :

On peut compter dans cette génération tous ceux qui sont nés après 95-96 et avaient donc 15-16 ans à la sortie de l'iPod (qui avait eu quelques prédécesseurs). C'est à dire les personnes de moins de 25 ans qui sont les plus gros consommateurs de musique et surtout de nouveautés.


Rapide correction, la sortie de l'Ipod c'est début des années 2000 et pas beaucoup plus tard en France. Les "jeunes" ont pas découvert l'Ipod en 2010, il était même déjà mort à ce moment-là :mrg:.


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Hors sujet :
Oui, mais ça ne change rien et suis d'accord avec l'analyse de Will. Mon fils est né en 1996 justement. Donc en 2002, lorsqu'il avait 6 ans, c'était l'époque de l'Ipod et autres petits lecteurs mp3 (sans compter l'effervescence de tous les « Napster » de ce monde). Il me voyait donc utiliser les miens (petits lecteurs mp3 portatifs), ainsi que Napster, eMule et consorts et a donc été « immergé », dès l'âge de 6 ans (âge où, justement, l'on commence à se former une « weltanschauung », une représentation du monde), dans un univers où le CD n'était déjà plus d'actualité et où l'exploitation des fichiers numériques sans support physique était en plein essor. Conséquemment, il est bien de l'époque des fichiers numériques sans support physique, même s'il a, bien sûr, déjà vu des CD à la maison ...dont je me servais quasiment plus. Tout comme moi, de l'âge de Will, j'ai aussi vu les vinyles de mes parents, qui ne servaient presque plus à cause des K7.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou