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Daniel30000
« La belle et la bête »
Publié le 18/01/22 à 12:15
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Mon objectif était d’améliorer ma strat en saturation, sans pour autant perdre le caractère d’origine.
LA GUITARE
C’est une strat SSS classique (corps aulne, manche érable/ palissandre, bloc acier full size)
LE CHOIX de MONTAGE
Simple remplacement du micro bridge d’origine, avec en plus un mini switch 3 positions : série/ single coil/ parallèle (selon schéma Seymour Duncan).
Les potentiomètres 250 et condensateurs d’origine sont conservés, ce qui permet de ne pas affecter la sonorité des autres micros simple bobinage, ce qui est vraiment bien.
LE REGLAGE EN HAUTEUR
Etape importante. On a vite tendance à être trop haut, et on obtient alors un son clair hyper compressé, qui s’étouffe dès qu’on essaie d’attaquer plus fort. Le son saturé n’en est pas meilleur.
Il convient donc de placer le micro sous cette limite, quitte à baisser ensuite les 2 autres micros.
PLUG’N’PLAY
Dans tout ce qui suit, c’est la constante : vous vous branchez, et quels que soient vos réglages de tonalité ou de saturation ça joue bien. Puissance, mais aussi équilibre et nuance sont présents. C’est rare pour un micro à haut niveau de sortie.
DES SONS CLEAN TRÈS BONS ou MOINS BONS...
Position « double » (série) : le son typique des doubles bobinages, rond, assez uniforme et équilibré, mais pas dépourvu de dynamique.
Position « simple » : déception. Le niveau de sortie est bas, le son est plat et synthétique.
Position « parrallèle » : intéressant… un son de simple bobinage qui tape vraiment dur, en graves comme en aigus. Plus épais qu’une strat traditionnelle, il va plutot rappeler un P90, voire une méchante 1/2 caisse avec des grosses cordes et un Bigsby. Ça va bien pour la plus grande partie d’un répertoire strat (sauf les sons très très secs).
DES POSITIONS INTERMEDIAIRES EXPLOITABLES
Milieu + Position « double » : pas très utile en clean. En revanche, cette position apprécie les fortes saturations, pour des sonorités typées Queen par exemple, à la fois creusées et qui envoient.
Milieu + Position « simple » : en son clean c’est froid avec peu de dynamique, mais ça correspond à certains répertoires : « new wave » des années 80 ou électro. En saturation, c’est creux.
Milieu + position « parallèle » : plus vivant que la position précédente en son clair. Une saturation légère permet d’attaquer avec dynamique, puissance et sustain, du Clapton ou du Dire Straits.
LES SONS SATURES, BIEN SÛR …
- LA SATURATION DU BLUESMAN : à faible saturation, on ne perd rien par rapport à la guitare d’origine (positions « double » et « parrallèle »). On gagne en puissance, un peu en nuance, mais n’attendez pas le crunch baveux d’un PAF monté sur une Gibson… on reste sur une strat.
En position simple, c’est toujours aussi plat.
- LA SATURATION DU ROCKER : Avec le micro d’origine, votre strat capitulait à partir d’un certain niveau de saturation… Mettez-vous à ce niveau, et laissez parler le JB JR (positions « double » ou « parrallèle). Bizarrement, on ne ressent pas plus de saturation, mais plus de puissance, d’articulation et de projection sonore. Les aigus typiques strat sont toujours là, les basses sont renforcées, et surtout les médiums gagnent en beauté et en richesse tout en restant très contrôlables (ils changent d’intensité selon l’attaque et le travail de la main gauche… très jouissif).
- LA SATURATION AU-DELA… Et PAF ! : c’est tellement contrôlable qu’on a envie de pousser plus… et on amène alors le micro dans sa zone de confort, à cheval entre la fusion et du rock saturé.
Rock parce qu’on conserve un bonne puissance et une bonne articulation de chaque note.
Fusion parce qu’il y a tout ce qu’il faut là où il le faut : les basses sont solides et augmentées, les aigus efficaces en haut du manche, et les médiums s’arrondissent en prenant des accents de PAF survitaminé.
Ce qui est exceptionnel, c’est qu’aucune fréquence ne fonctionne au détriment des autres, tout reste audible et répond à la perfection au jeu du guitariste sur un répertoire varié.
C’est là qu’un bon équaliser devient très intéressant pour un polyvalence absolue : réglez façon strat, et ce sera parfait pour du Van Halen (double) ou du Pink Floyd (parrallèle). Baissez un peu les aigus, vous retrouverez l’équilibre parfait de Toto. Ramenez votre bosse des médiums vers le bas et c’est AC/DC. Favorisez encore plus vos bas médiums et montez un peu vos basses, et la Lespaul saturée de ZZ Top apparaît dans toute sa richesse.
- ET LE METAL ? Saturation à fond, oui ça passe encore très bien. Pour autant, pour les sons les plus creusés, il faudra baisser abusivement les médiums. Ça devient alors moins naturel que des micros spécifiquement conçus pour le métal, et les contrastes hyperbass/aigus sont moins marqués.
AVIS GLOBAL
Très content de cet achat, qui s'adapte à de nombreux types de répertoires et conviendra à tous niveaux de guitaristes.
Par rapport à la strat d’origine, on ne perd pratiquement rien. Juste un peu sur le répertoire utilisant des sons très très secs.
En contrepartie, on gagne sensiblement en propreté, en puissance, en nuance de jeu, et bien-sûr en capacité à jouer en forte saturation. La richesse des médiums et la polyvalence sont alors remarquables.
Enfin, le coté plug’n’play est un aspect pratique appréciable.
LA GUITARE
C’est une strat SSS classique (corps aulne, manche érable/ palissandre, bloc acier full size)
LE CHOIX de MONTAGE
Simple remplacement du micro bridge d’origine, avec en plus un mini switch 3 positions : série/ single coil/ parallèle (selon schéma Seymour Duncan).
Les potentiomètres 250 et condensateurs d’origine sont conservés, ce qui permet de ne pas affecter la sonorité des autres micros simple bobinage, ce qui est vraiment bien.
LE REGLAGE EN HAUTEUR
Etape importante. On a vite tendance à être trop haut, et on obtient alors un son clair hyper compressé, qui s’étouffe dès qu’on essaie d’attaquer plus fort. Le son saturé n’en est pas meilleur.
Il convient donc de placer le micro sous cette limite, quitte à baisser ensuite les 2 autres micros.
PLUG’N’PLAY
Dans tout ce qui suit, c’est la constante : vous vous branchez, et quels que soient vos réglages de tonalité ou de saturation ça joue bien. Puissance, mais aussi équilibre et nuance sont présents. C’est rare pour un micro à haut niveau de sortie.
DES SONS CLEAN TRÈS BONS ou MOINS BONS...
Position « double » (série) : le son typique des doubles bobinages, rond, assez uniforme et équilibré, mais pas dépourvu de dynamique.
Position « simple » : déception. Le niveau de sortie est bas, le son est plat et synthétique.
Position « parrallèle » : intéressant… un son de simple bobinage qui tape vraiment dur, en graves comme en aigus. Plus épais qu’une strat traditionnelle, il va plutot rappeler un P90, voire une méchante 1/2 caisse avec des grosses cordes et un Bigsby. Ça va bien pour la plus grande partie d’un répertoire strat (sauf les sons très très secs).
DES POSITIONS INTERMEDIAIRES EXPLOITABLES
Milieu + Position « double » : pas très utile en clean. En revanche, cette position apprécie les fortes saturations, pour des sonorités typées Queen par exemple, à la fois creusées et qui envoient.
Milieu + Position « simple » : en son clean c’est froid avec peu de dynamique, mais ça correspond à certains répertoires : « new wave » des années 80 ou électro. En saturation, c’est creux.
Milieu + position « parallèle » : plus vivant que la position précédente en son clair. Une saturation légère permet d’attaquer avec dynamique, puissance et sustain, du Clapton ou du Dire Straits.
LES SONS SATURES, BIEN SÛR …
- LA SATURATION DU BLUESMAN : à faible saturation, on ne perd rien par rapport à la guitare d’origine (positions « double » et « parrallèle »). On gagne en puissance, un peu en nuance, mais n’attendez pas le crunch baveux d’un PAF monté sur une Gibson… on reste sur une strat.
En position simple, c’est toujours aussi plat.
- LA SATURATION DU ROCKER : Avec le micro d’origine, votre strat capitulait à partir d’un certain niveau de saturation… Mettez-vous à ce niveau, et laissez parler le JB JR (positions « double » ou « parrallèle). Bizarrement, on ne ressent pas plus de saturation, mais plus de puissance, d’articulation et de projection sonore. Les aigus typiques strat sont toujours là, les basses sont renforcées, et surtout les médiums gagnent en beauté et en richesse tout en restant très contrôlables (ils changent d’intensité selon l’attaque et le travail de la main gauche… très jouissif).
- LA SATURATION AU-DELA… Et PAF ! : c’est tellement contrôlable qu’on a envie de pousser plus… et on amène alors le micro dans sa zone de confort, à cheval entre la fusion et du rock saturé.
Rock parce qu’on conserve un bonne puissance et une bonne articulation de chaque note.
Fusion parce qu’il y a tout ce qu’il faut là où il le faut : les basses sont solides et augmentées, les aigus efficaces en haut du manche, et les médiums s’arrondissent en prenant des accents de PAF survitaminé.
Ce qui est exceptionnel, c’est qu’aucune fréquence ne fonctionne au détriment des autres, tout reste audible et répond à la perfection au jeu du guitariste sur un répertoire varié.
C’est là qu’un bon équaliser devient très intéressant pour un polyvalence absolue : réglez façon strat, et ce sera parfait pour du Van Halen (double) ou du Pink Floyd (parrallèle). Baissez un peu les aigus, vous retrouverez l’équilibre parfait de Toto. Ramenez votre bosse des médiums vers le bas et c’est AC/DC. Favorisez encore plus vos bas médiums et montez un peu vos basses, et la Lespaul saturée de ZZ Top apparaît dans toute sa richesse.
- ET LE METAL ? Saturation à fond, oui ça passe encore très bien. Pour autant, pour les sons les plus creusés, il faudra baisser abusivement les médiums. Ça devient alors moins naturel que des micros spécifiquement conçus pour le métal, et les contrastes hyperbass/aigus sont moins marqués.
AVIS GLOBAL
Très content de cet achat, qui s'adapte à de nombreux types de répertoires et conviendra à tous niveaux de guitaristes.
Par rapport à la strat d’origine, on ne perd pratiquement rien. Juste un peu sur le répertoire utilisant des sons très très secs.
En contrepartie, on gagne sensiblement en propreté, en puissance, en nuance de jeu, et bien-sûr en capacité à jouer en forte saturation. La richesse des médiums et la polyvalence sont alors remarquables.
Enfin, le coté plug’n’play est un aspect pratique appréciable.