Le Cerberus fonctionne selon deux modes : Manual, où les blocs se comportent comme des pédales individuelles ou Preset, où on peut prédéfinir les types d’effets, leur activation et leurs réglages.
Pour un concert avec une liste de morceaux bien définie, les presets sont parfait : on passe de l’un à l’autre au fur et à mesure des morceaux.
Pour de l’improvisation ou de la création, le mode Manual est plus adapté pour allumer ou éteindre un effet selon le moment. Mais comme on a le choix entre plusieurs types d’effets par blocs, il n’est pas aisé de passer de l’un à l’autre sans se baisser et refaire les réglages.
Pour contourner ce problème, on peut enregistrer dans un preset une configuration de pédales, avec les réglages qui nous plaisent, mais en les laissant toutes éteintes. Comme ça, on peut rappeler cette configuration en mode Preset (le son ne change pas puisque tout est éteint), puis on passe en mode édition (appui sur le bouton du preset - ou appui long si on a configuré une autre fonction pour ce bouton), et on peut alors allumer ou éteindre chaque effet à volonté. L'avantage est qu'on conserve les réglages enregistrés dans le preset, même si les boutons du Cerberus ont bougé entre temps.
Un appui long sur « TAP » permet de revenir au mode preset, pour en changer, et recommencer...
De cette façon, avec quelques presets bien choisis, on peut avoir « sous le pied » l’équivalent de plusieurs pedalboards différents, qu’on peut rappeler à volonté, classer par banques et renommer dans l’éditeur pour les retrouver facilement.