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[AES] Native Instruments B4 II

Sorti en 2000, le B4 était une émulation de l'orgue Hammond B3 qui, si elle comptait parmi les plus réussies de Native Instruments, n'en avait pas moins connu de véritable mise à jour depuis. 5 ans plus tard, l'éditeur allemand passe donc son orgue en version 2 et en profite pour améliorer sa versatilité.

Cette version incor­pore ainsi quelques sympa­thiques nouveau­tés du côté des trai­te­ments et effets : outre une émula­tion d’am­pli à tube et de haut-parleurs, le B4 II dispose en effet main­te­nant de modules de réverb Spring & studio.

Côté inter­face, un gestion­naire de patchs permet de navi­guer dans le vaste ensemble de presets livrés avec l’ins­tru­ment. Plus inté­res­sant, une pédale basse legato et une fonc­tion­na­li­tés 'string bass’ font leur appa­ri­tion pour pouvoir réali­ser des walking bass au pied.

Enfin, tout comme avec la première mouture du B4, il est possible, dans le B4 II, de chan­ger les roue phoniques de l’ins­tru­ment, et d’ac­cé­der ainsi à des sons de Farfisa, Vox Conti­nen­tal ou d’har­mo­nium indien. Si ces exten­sions sont désor­mais livrées avec le programme, il est à noter que Native les complète d’un jeu de roues phoniques destiné à modi­fier l’âge du B3 émulé, et donc toutes ses carac­té­ris­tiques sonores (11 jeux sont livrés au total). En plus du B3 clas­sic, vintage comme il faut, vous dispo­se­rez ainsi d’un B3 clean, d’un B3 pure, d’un B3 dirty, d’un B3 filthy et d’un B3 trash, ce dernier émulant le son d’un orgue bon pour la casse. Notons que le cross-talk entre les roues phoniques est para­mé­trable.

La sortie du B4 II est prévue pour novembre 2005 au prix de 199 €. Préci­sons qu’une offre de mise à jour à 99 € est propo­sée à tous les posses­seurs de la première version.
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    Arnaud Cueff(Los Teignos)
    Auteur·rice de l’article

    Si j'ai fait de la guitare et un peu d'harmonica classiques en ENM dans mon enfance, c'est en autodidacte que j'ai fait l'essentiel de ma formation en matière de musique comme d'audio. Après des études de Lettres Modernes, j'ai travaillé pour la presse spécialisée puis web, tant dans le domaine des instruments de musique que dans celui des jeux vidéo (d'où mon pseudo). Je suis monté à bord du bateau Audiofanzine en 2004 en tant que rédacteur en chef, fonction que j'ai laissée quelques années plus tard à Grégoire Nachbauer (Red Led) tout en gardant un pied dans l'éditorial, en conservant notamment la rédaction de l'édito envoyé chaque semaine via la newsletter hebdomadaire du site comme en réalisant des tests, dossiers et contenus vidéo sur mes sujets de prédilection.