muscoll
Publié le 02/10/09 à 20:48
Le 2 octobre 2009
3 ans et demi après sa livraison, mon Bechstein A 190 a droit à une remise en forme un peu plus musclée.
Des feutres se sont tassés et j'ai un peu de mal à jouer pianissimo.
Il y a une différence de timbre trop nette lorsque j'utilise la pédale una corda.
Un peu moins de précision dans le toucher.
Certaines notes ont un timbre métallique (elles "zinguent").
On commence par un accord précis, mais après avoir réglé les étouffoirs.
La mécanique retrouve de la précision.
On retouche l'alignement des marteaux sur les cordes: cela ne "zingue" plus.
On harmonise,et l'on peut refaire les pianissimi.
En deux mots, je retrouve un piano neuf: 4 heures de travail quand même.
Il reste à régler la répétition: ce sera dans quelques mois, avec un accord et une vérification de l'harmonisation.
Rappel des avis précédents:
Le 4 mars 2008, j'écrivais
Depuis mon avis du mois de mars 2007, il s'est écoulé un an.
Le Bechstein A 190, âgé maintenant de 20 mois vient d'être harmonisé, juste après un accord très précis.
Le technicien vérifie d'ailleurs systématiquement l'unisson avant de piquer le marteau considéré.
L'instrument me donne toujours entière satisfaction et tient très bien l'accord.
Cependant, peu à peu, j'avais remarqué une baisse de précision dans les nuances: plus de difficulté pour faire les pp.
Une certaine tendance à jouer trop fort, ainsi qu'un manque d'homogénéité.
Etais-je devenu plus exigeant, ou les feutres s'étaient-ils un peu tassés? Certainement un peu des deux.
D'où cette harmonisation qui a permis de remettre les choses en place. Mieux, je n'hésite plus à le jouer maintenant, capot semi-ouvert. Les aigus sont très perlés, permettant beaucoup de nuances.
Les basses sont fidèles à elles-mêmes: profondes, puissantes, sans excès.
Pas grand-chose à dire sur la mécanique, toujours précise. Je continue à essayer des pianos dès que j'en ai l'occasion. A part - dans l'ordre - le Bechstein B 210, le Steingraeber 205, le Bösendorfer 214, et le Steinway B 211, aucun ne m'invite à changer.
J'avais choisi cet instrument pour - entre autres - son côté brillant, mais pas "clinquant".
On peut, également, apprécier sa subtilité.
Si c'était à refaire, je choisirai à nouveau ce Bechstein A 190.
Le 22 mars 2007, j'écrivais
J'utilise, depuis 8 mois, un 1/2 queue Bechstein A 190 qui a remplacé un Gaveau de même longueur.
Cet instrument est neuf et n'a séjourné que trois mois dans le magasin, suffisamment pour ses réglages et ses accords, pas trop pour qu'il n'ait pas été "tripoté" par tout le monde...
Au départ je ne pensais pas à cette marque car elle était trop chère pour moi (MP 192, B 208).
Mais j'ai eu à essayer ce modèle, fabriqué en Allemagne - et pas ailleurs, contrairement à ce que l'on peut lire parfois ici ou là - avec des matériaux de très bonne qualité.
Ce qui m'a attiré le plus est sa sonorité brillante mais jamais agressive, ainsi que sa polyvalence, soulignée avec juste raison par certains vendeurs.
Je pensais d'abord à un Grotrian-Steinweg, mais c'est un piano plutôt exclusivement destiné à la musique romantique.
Les basses du A 190 sont riches et profondes, les medium/aigus bien clairs, l'équilibre est excellent; la réserve de puissance reste étonnante pour cette taille.
La mécanique, parfaitement réglée sur mon modèle, donne entière satisfaction: à chaque fois que je joue sur un autre piano, je me sens terriblement limité, tant est grande la différence dans les possibilités!
Enfin, l'accord reste très stable (la pièce est tempérée, tant au point de vue température qu'au point de vue hygrométrie).
La seule faiblesse réside peut-être, en comparant à un B 211 Steinway, à des aigus moins perlés, mais les basses du Bechstein sont nettement supérieures.
Outre les pianos japonais - Kawaï, Yamaha - de bonne qualité, certes, mais peu intéressants, j'ai essayé d'autres instruments allemands: Schimmel, Seiler et Sauter sont en-dessous, Grotrian trop typé, les Petrof (Tchèquie) semblent en progrès.
Restent les autres grandes marques, Bösendorfer, Steingraeber, Steinway. Pour cette taille de 1m90, je préfère le Bechstein.
En revanche les B 211 Steinway, Steingraeber 205 (peut-être le meilleur) et Bösendorfer (2m14 je crois), ainsi que le Bechstein B 208/210 semblent supérieurs mais ce n'est pas vraiment comparable car ils sont plus longs et nettement plus chers (de 55 à 75000€ environ en 2007).
Le rapport qualité/prix du Bechstein A 190 est donc excellent (35000€ en 2007).
A noter que le A 208 a des basses encores plus profondes, cependant je n'en ai essayé qu'un seul.
Un petit mot aussi pour le Pleyel 190 qui est un très bon instrument, avec un son peut-être un petit peu trop "clinquant" (à cause de l'harmonisation?) et une ébénisterie supérieure aux autres.
Au recul, je ne me séparerai de mon A 190 que pour un Bechstein B208/210 encore plus fin et plus nuancé ou un Steingraeber 205, donc deux instruments plus grands et beaucoup plus chers.
Je ne regrette vraiment pas mon choix.
Je précise néanmoins que j'ai essayé 8 Bechstein A 190 avant de choisir le mien.
3 ans et demi après sa livraison, mon Bechstein A 190 a droit à une remise en forme un peu plus musclée.
Des feutres se sont tassés et j'ai un peu de mal à jouer pianissimo.
Il y a une différence de timbre trop nette lorsque j'utilise la pédale una corda.
Un peu moins de précision dans le toucher.
Certaines notes ont un timbre métallique (elles "zinguent").
On commence par un accord précis, mais après avoir réglé les étouffoirs.
La mécanique retrouve de la précision.
On retouche l'alignement des marteaux sur les cordes: cela ne "zingue" plus.
On harmonise,et l'on peut refaire les pianissimi.
En deux mots, je retrouve un piano neuf: 4 heures de travail quand même.
Il reste à régler la répétition: ce sera dans quelques mois, avec un accord et une vérification de l'harmonisation.
Rappel des avis précédents:
Le 4 mars 2008, j'écrivais
Depuis mon avis du mois de mars 2007, il s'est écoulé un an.
Le Bechstein A 190, âgé maintenant de 20 mois vient d'être harmonisé, juste après un accord très précis.
Le technicien vérifie d'ailleurs systématiquement l'unisson avant de piquer le marteau considéré.
L'instrument me donne toujours entière satisfaction et tient très bien l'accord.
Cependant, peu à peu, j'avais remarqué une baisse de précision dans les nuances: plus de difficulté pour faire les pp.
Une certaine tendance à jouer trop fort, ainsi qu'un manque d'homogénéité.
Etais-je devenu plus exigeant, ou les feutres s'étaient-ils un peu tassés? Certainement un peu des deux.
D'où cette harmonisation qui a permis de remettre les choses en place. Mieux, je n'hésite plus à le jouer maintenant, capot semi-ouvert. Les aigus sont très perlés, permettant beaucoup de nuances.
Les basses sont fidèles à elles-mêmes: profondes, puissantes, sans excès.
Pas grand-chose à dire sur la mécanique, toujours précise. Je continue à essayer des pianos dès que j'en ai l'occasion. A part - dans l'ordre - le Bechstein B 210, le Steingraeber 205, le Bösendorfer 214, et le Steinway B 211, aucun ne m'invite à changer.
J'avais choisi cet instrument pour - entre autres - son côté brillant, mais pas "clinquant".
On peut, également, apprécier sa subtilité.
Si c'était à refaire, je choisirai à nouveau ce Bechstein A 190.
Le 22 mars 2007, j'écrivais
J'utilise, depuis 8 mois, un 1/2 queue Bechstein A 190 qui a remplacé un Gaveau de même longueur.
Cet instrument est neuf et n'a séjourné que trois mois dans le magasin, suffisamment pour ses réglages et ses accords, pas trop pour qu'il n'ait pas été "tripoté" par tout le monde...
Au départ je ne pensais pas à cette marque car elle était trop chère pour moi (MP 192, B 208).
Mais j'ai eu à essayer ce modèle, fabriqué en Allemagne - et pas ailleurs, contrairement à ce que l'on peut lire parfois ici ou là - avec des matériaux de très bonne qualité.
Ce qui m'a attiré le plus est sa sonorité brillante mais jamais agressive, ainsi que sa polyvalence, soulignée avec juste raison par certains vendeurs.
Je pensais d'abord à un Grotrian-Steinweg, mais c'est un piano plutôt exclusivement destiné à la musique romantique.
Les basses du A 190 sont riches et profondes, les medium/aigus bien clairs, l'équilibre est excellent; la réserve de puissance reste étonnante pour cette taille.
La mécanique, parfaitement réglée sur mon modèle, donne entière satisfaction: à chaque fois que je joue sur un autre piano, je me sens terriblement limité, tant est grande la différence dans les possibilités!
Enfin, l'accord reste très stable (la pièce est tempérée, tant au point de vue température qu'au point de vue hygrométrie).
La seule faiblesse réside peut-être, en comparant à un B 211 Steinway, à des aigus moins perlés, mais les basses du Bechstein sont nettement supérieures.
Outre les pianos japonais - Kawaï, Yamaha - de bonne qualité, certes, mais peu intéressants, j'ai essayé d'autres instruments allemands: Schimmel, Seiler et Sauter sont en-dessous, Grotrian trop typé, les Petrof (Tchèquie) semblent en progrès.
Restent les autres grandes marques, Bösendorfer, Steingraeber, Steinway. Pour cette taille de 1m90, je préfère le Bechstein.
En revanche les B 211 Steinway, Steingraeber 205 (peut-être le meilleur) et Bösendorfer (2m14 je crois), ainsi que le Bechstein B 208/210 semblent supérieurs mais ce n'est pas vraiment comparable car ils sont plus longs et nettement plus chers (de 55 à 75000€ environ en 2007).
Le rapport qualité/prix du Bechstein A 190 est donc excellent (35000€ en 2007).
A noter que le A 208 a des basses encores plus profondes, cependant je n'en ai essayé qu'un seul.
Un petit mot aussi pour le Pleyel 190 qui est un très bon instrument, avec un son peut-être un petit peu trop "clinquant" (à cause de l'harmonisation?) et une ébénisterie supérieure aux autres.
Au recul, je ne me séparerai de mon A 190 que pour un Bechstein B208/210 encore plus fin et plus nuancé ou un Steingraeber 205, donc deux instruments plus grands et beaucoup plus chers.
Je ne regrette vraiment pas mon choix.
Je précise néanmoins que j'ai essayé 8 Bechstein A 190 avant de choisir le mien.