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GEM Pro Mega 3
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GEM Pro Mega 3
C'est moi ! C'est moi !
Publié le 28/08/04 à 21:01
Les caractéristiques sont déjà exposées largement. Très accessible même sans manuel. Toutes les manipulations sont évidentes.

UTILISATION

Le clavier est très agréable et précis, la vélocité est réglable ce qui est important. En revanche il n'est pas plus lourd dans els graves que dans les aigus, donc la main gauche ne doit pas brutaliser les basses !
Il pèse déjà je crois 25 kg, alors des poids en plus comme sur le Kawai MP9500 et cela devient vite intransportable. Pour le jeu cela ne me semble pas si important, c'est plutôt une caractéristique marketing. Pour les puristes il reste les pianos accoustiques !

SONORITÉS

Pour les sons il est clair que les deux premières banques consacrées aux claviers sont très réalistes, en revanche le reste (les sons de nappes de cordes, de basses, d'orgues) est plus faible, plutôt destiné à un mixage avec les deux premières banques. Par exemple les basses du son d'orgue d'église ne sont pas à la hauteur. En revanche rien à dire sur les pianos et les pianos électriques genre Rhodes ou Wurli.

AVIS GLOBAL

Depuis 5 mois d'utilisation intensive il répond parfaitement à mon attente : faire du piano ! essentiellement classique et jazz avec le bonus de l'emporter pendant les vacances ! Tout simplement génial, j'estime que cet instrument est déjà un clavier qui fera date ! Son seul concurrent directe me parait être le Kawai MP9500. Le Gem a pour lui d'être moins lourd et plus puissant :320 notes de polyphonie contre 64. En revanche le Kawai parait être plus performant comme clavier de contrôle midi. Mais là je m'avance peut-être trop dans la mesure ou je n'ai pas totalement exploré les fonctionnalités midi du Proméga, avec de tels sons de clavier je ne vois pas pour le moment l'intérêt d'un expandeur.
Vu la qualité et la finition de cet isntrument je trouve le rapport qualité prix pas si mauvais que cela, compte tenu des technologies de productions du sons embarquées dans un tel engin qui supposent des mois de recherche et développement, de surcroit en Europe, en Italie et pas dans un pays du tiers-monde avec des ouvriers exploités.
Update du 28/08/04
: un signe ma nièce pianiste classique me le pique pour s'entrainer au casque, elle qui possède déjà un Pleyel 118...