gnoulie « Entrée de gamme trop dépouillée »
Publié le 23/06/18 à 14:37
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Indiscutablement bien fini, c'est un beau meuble, y a pas de doute.
C'est bien un piano numérique avec un clavier de 88 notes à mécanique marteaux (certes basique, un simple Graded Hammer, à un seul capteur), mais coté sons de pianos, c'est indigne d'une aussi belle enveloppe extérieure :
il n'y a qu'un piano phare (avec micro-tunning et -juste- 3 velocity layers), qui de plus, comporte des échantillons bouclés, et malgré cela, très courts en sustain, au point que vous pourriez préférer le second son de piano acoustique embarqué, plus beau, moins étouffé, mais aussi techniquement, encore moins élaboré.
Quand on consulte les caractéristiques de ses grands frères (CVP403 à 409), on a vraiment l'impression que le constructeur est parti de l'un d'entre eux pour en faire cette entrée de gamme dépouillée, et qu'il a eu la main un trop lourde dans sa démarche soustractive ; à l'écoute, cela se confirme totalement. Ils sont même allés jusqu'à supprimer les tweeters (il n'y a que deux HP de 16cm large bande, et la qualité sonore s'en ressent également) !
En dehors donc de ces caractéristiques "esthétique meuble de salon" (réussi), "clavier au toucher lourd" (moyen) et "échantillons de piano numérique" (raté), c'est aussi un arrangeur, de performances équivalentes à un PSR 1500.
D'ailleurs, quand on consulte la différence de tarifs existante entre ces deux instruments (du neuf à l'époque, mais surtout et aussi de l'occas), ces caractéristiques précitées n'en valent pas la chandelle, d'autant plus que le PSR 1500 dispose, lui, de tweeters, mais aussi des multi-pads !
Pour information, les multi-pads, au nombre de 4 par performance, sont des mémoires de séquences auxiliaires, que vous pouvez utiliser pour lancer des phrases mélodiques durant votre jeu, mais aussi en tant qu'arpégiateurs harmonisés aux accords plaqués, et c'est totalement programmable/personnalisable, et donc d'une puissance remarquable ! Je n'ai jamais compris pourquoi YAMAHA en a dépossédé toute la gamme des piano arrangeurs CVP !
Bref, revenons aux fonctions d'arrangeur du CVP401 : épaulé par une section d'effet performante, et un savoir faire indiscutable des musiciens programmeurs de YAMAHA, il sonne, mieux même que mon Roland BK7m, je dirais. Mais bien entendu, vous ne l'emporterez pas (plus de 50kg) dans votre jardin au coin du feu, pour en faire profiter vos amis...
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un engin qui a les qualités de ses défauts, puisque ce qu'on attend (authenticité, expressivité) d'un piano numérique, légitimement lourd et encombrant, n'est pas au rendez-vous.
Je l'ai vendu à un Belge, qui l'appréciait pour la beauté de ses arrangements.
C'est bien un piano numérique avec un clavier de 88 notes à mécanique marteaux (certes basique, un simple Graded Hammer, à un seul capteur), mais coté sons de pianos, c'est indigne d'une aussi belle enveloppe extérieure :
il n'y a qu'un piano phare (avec micro-tunning et -juste- 3 velocity layers), qui de plus, comporte des échantillons bouclés, et malgré cela, très courts en sustain, au point que vous pourriez préférer le second son de piano acoustique embarqué, plus beau, moins étouffé, mais aussi techniquement, encore moins élaboré.
Quand on consulte les caractéristiques de ses grands frères (CVP403 à 409), on a vraiment l'impression que le constructeur est parti de l'un d'entre eux pour en faire cette entrée de gamme dépouillée, et qu'il a eu la main un trop lourde dans sa démarche soustractive ; à l'écoute, cela se confirme totalement. Ils sont même allés jusqu'à supprimer les tweeters (il n'y a que deux HP de 16cm large bande, et la qualité sonore s'en ressent également) !
En dehors donc de ces caractéristiques "esthétique meuble de salon" (réussi), "clavier au toucher lourd" (moyen) et "échantillons de piano numérique" (raté), c'est aussi un arrangeur, de performances équivalentes à un PSR 1500.
D'ailleurs, quand on consulte la différence de tarifs existante entre ces deux instruments (du neuf à l'époque, mais surtout et aussi de l'occas), ces caractéristiques précitées n'en valent pas la chandelle, d'autant plus que le PSR 1500 dispose, lui, de tweeters, mais aussi des multi-pads !
Pour information, les multi-pads, au nombre de 4 par performance, sont des mémoires de séquences auxiliaires, que vous pouvez utiliser pour lancer des phrases mélodiques durant votre jeu, mais aussi en tant qu'arpégiateurs harmonisés aux accords plaqués, et c'est totalement programmable/personnalisable, et donc d'une puissance remarquable ! Je n'ai jamais compris pourquoi YAMAHA en a dépossédé toute la gamme des piano arrangeurs CVP !
Bref, revenons aux fonctions d'arrangeur du CVP401 : épaulé par une section d'effet performante, et un savoir faire indiscutable des musiciens programmeurs de YAMAHA, il sonne, mieux même que mon Roland BK7m, je dirais. Mais bien entendu, vous ne l'emporterez pas (plus de 50kg) dans votre jardin au coin du feu, pour en faire profiter vos amis...
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un engin qui a les qualités de ses défauts, puisque ce qu'on attend (authenticité, expressivité) d'un piano numérique, légitimement lourd et encombrant, n'est pas au rendez-vous.
Je l'ai vendu à un Belge, qui l'appréciait pour la beauté de ses arrangements.