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< Tous les avis Pulsar Audio Echorec
Coramel Coramel

« Une vrai réussite ! »

Publié le 24/04/20 à 00:54
Rapport qualité/prix : Correct
Cible : Tout public
L’Echorec est la modélisation du Binson Echorec, un écho devenu mythique, qui, plutôt que d’utiliser une bande, utilisait un système de disque pour produire ses répétitions. Il a été utilisé, entre autres, par Syd Barrett et David Gilmour.
Je suis un amoureux des échos et delays de toutes sortes, mais en particulier vintage. J’ai eu la chance de posséder plusieurs échos à bande, mais jamais de Binson. Donc, mon opinion ne porte pas sur la fidélité par rapport à l’original, même s’il possède de toute évidence un grain vintage mais jamais caricatural. Je n’ai pas l’impression d’avoir affaire à un nouvel effet joliment parfumé, mais à quelque chose de très vivant, avec beaucoup de charme, et stimulant pour l’inspiration.
Trois unités différentes sont proposées, allant du plus roots au plus propre.
Le mode swell est fantastique. J’adore également le stereo drift, qui permet aux répétitions de se mouvoir élégamment dans l’espace stéréophonique.
Pour une meilleure intégration dans les productions modernes, des fonctionnalités ont été ajoutées. On peut synchroniser le tempo à celui du logiciel hôte, avec un tap tempo et un contrôle pour mixer le son traité et le son dry.
Plusieurs niveaux d’oversampling sont proposés, le plus élevé étant assez gourmand, ce qui est normal. Le gestionnaire de presets en propose un nombre honorable, mais je ne les ai pas encore beaucoup parcourus. Un undo/redo est également de la partie. Le mode d’emploi, qui détaille chaque paramètre ainsi que le fonctionnement, est disponible en français.
La protection logicielle s’effectue avec iLok/Pace, avec ou sans dongle, et sans connexion internet permanente.
Je possède aussi le T7E d’Audiority. Sans remettre en cause la qualité de ce dernier, qui demeure très intéressant, nous ne sommes pas ici dans le même monde. Je n’ai jamais essayé celui d’Overloud. Je ne l’ai que depuis très récemment, donc mon avis pourra encore évoluer et peut-être suis-je sous l’effet d’un coup de cœur éphémère, mais j’en doute...


Edit, 2 ans plus tard : toujours sous le charme.