Ote sa Voix
« Superbe, créatif, bien fourni en options, mais...Aie! le passage d'un preset à l'autre »
Publié le 20/03/22 à 22:52
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
EFX Fragments est un synthétiseur qui transforme en grains le son injecté et qui le retraite par trois moteurs d'effets. Le traitement peut-être séquencé, suivre une fonction, randomisé, inversé, spatialisé, filtré, modulé, bref tout ce qui devient courant dans la synthèse granulaire aujourd'hui.
Pour la synthèse granulaire: tout y est me semble t-il, à voir à l'usage. Capture (échantillonnage) des grains avec quelques options de freeze, capture manuelle par ex., les options de restitution sont bien fournies: densité des grains, leur taille, leur pitch et à chaque fois une randomisation possible des paramètres et synchronisable. Bien sûr on peut doser le volume des grains et le dry mix avec le signal d'entrée.
Il y a trois moteurs d'effets pour le traitement des grains, deux identiques FX1 et FX2 contenant les options classiques comme la reverb, delay, chorus, flanger, multifiltre, disto, compression , mais aussi un pitch-shift delay superbe qui permet d'élargir largement la tessiture des sonorités (quand je ne joue pas ou n'enregistre pas, je laisse l'effet et çà me fait des gazouillis et des flutailleries dans la pièce en continu...) ainsi qu'un tape echo sympa. Par contre je n'ai pas vu d'option de routage de ces deux moteurs, tout çà a l'air en parallèle.
Le troisième moteur porte sur la spatialisation (PAN) avec un pad (virtuel) de chaos physique avec un choix de "trajets" et où la distance variable au point d'écoute apporte un effet 3D, plus quelques options pour l'évolution de l'effet, randomisation, etc... Très bien!
Les sons:
Atmosphères vaporeuses et planantes, ou délicieusement chaotiques (!) et flutées comme on peut en rencontrer sur des pédales maintenant largement utilisées par les joueurs de synthé comme les pédales Blue Sky, Space, BlackHole, Impress , Neunaber, etc.. et maintenant avec les aspects granulaires comme la Microcosme de Hologram.
Sauf que calculateur oblige, les possibilités de réglages et les chemins de la création sont bien plus importants et pourront être enrichis par Arturia au fil des versions.
Difficile de tout décrire, il y a 60 presets pour le moment, l'utilisation d'un séquenceur de modulation et les fonctions d'évolution des effets ouvrent un champ des possibles quasi insondable pour un musico amateur, comme moi.
Ergonomie:
Je retrouve bien sûr, et j'apprécie l'environnement et les représentations graphiques des modulations chères à Pigments par exemple. On est dans le vert pâle cette fois, bon! Cà change du gris et noir (un comble vu le nom) de Pigments... je regrette que l'on ne puisse pas choisir son environnement de couleur général pour le plug-in, mais c'est sans doute un détail.
Les fenêtres de macros (2 possibilités), des fonctions (3) , de l'enveloppe following et du séquenceur d'effets en bas de l'écran sont très claires et fournies. La petite animation graphique au centre c'est ... comment dire euh! c'est là quoi.
Bien vu le bouton pour rendre muet l'effet lorsque le séquenceur du DAW est à l'arrêt, ce qui évite des effets audio parasites.
Emploi:
Dans Live11 je l'utilise indifféremment sur les pistes midi ou audio et dans ce cas pour un rendu précis, il est déconseillé d'utiliser les outils de stereo wide et narrow.
Le gros hic, comme dans tous les plug-ins d'Arturia c'est le changement de preset avec rupture de son, car il y a bien un bouton by-pass mais le basculement sur un autre preset pendant que l'EFX est by-passé me provoque un clic, suivant la saturation du CPU.
On peut essayer de ruser en fermant le dry/wet avant de basculer sur un autre preset, mais le nouveau preset ne conservera pas cette position à "dry" et va afficher son ratio dry/wet ce qui va provoquer un changement brutal de son. Pareil pour le bouton Intensity.
En plus le changement de preset dans Live11 provoque un gros saut de consommation de CPU, même avec un PC récent à 32Go de RAM et un buffer de 512samples, on a un clic et un warning de conso.
C'est bien gênant même si certains presets le supportent, et veut dire qu'on ne peut décemment que rester sur un seul preset lorsqu'on enregistre audio. Ici on voit le gros point fort des machines hardware analogiques.
En tout cas -restons humble- j'ai pas trouvé la parade!
Conclusion: superbe, génial, facile et ludique et quasi illimité, dommage pour ce problème de rupture de son qui me chagrine. Cà vaut quand même un 5 étoiles vu le rapport qualité/prix exceptionnel (je l'ai eu à 50% en promo car client d'Arturia)
Pour la synthèse granulaire: tout y est me semble t-il, à voir à l'usage. Capture (échantillonnage) des grains avec quelques options de freeze, capture manuelle par ex., les options de restitution sont bien fournies: densité des grains, leur taille, leur pitch et à chaque fois une randomisation possible des paramètres et synchronisable. Bien sûr on peut doser le volume des grains et le dry mix avec le signal d'entrée.
Il y a trois moteurs d'effets pour le traitement des grains, deux identiques FX1 et FX2 contenant les options classiques comme la reverb, delay, chorus, flanger, multifiltre, disto, compression , mais aussi un pitch-shift delay superbe qui permet d'élargir largement la tessiture des sonorités (quand je ne joue pas ou n'enregistre pas, je laisse l'effet et çà me fait des gazouillis et des flutailleries dans la pièce en continu...) ainsi qu'un tape echo sympa. Par contre je n'ai pas vu d'option de routage de ces deux moteurs, tout çà a l'air en parallèle.
Le troisième moteur porte sur la spatialisation (PAN) avec un pad (virtuel) de chaos physique avec un choix de "trajets" et où la distance variable au point d'écoute apporte un effet 3D, plus quelques options pour l'évolution de l'effet, randomisation, etc... Très bien!
Les sons:
Atmosphères vaporeuses et planantes, ou délicieusement chaotiques (!) et flutées comme on peut en rencontrer sur des pédales maintenant largement utilisées par les joueurs de synthé comme les pédales Blue Sky, Space, BlackHole, Impress , Neunaber, etc.. et maintenant avec les aspects granulaires comme la Microcosme de Hologram.
Sauf que calculateur oblige, les possibilités de réglages et les chemins de la création sont bien plus importants et pourront être enrichis par Arturia au fil des versions.
Difficile de tout décrire, il y a 60 presets pour le moment, l'utilisation d'un séquenceur de modulation et les fonctions d'évolution des effets ouvrent un champ des possibles quasi insondable pour un musico amateur, comme moi.
Ergonomie:
Je retrouve bien sûr, et j'apprécie l'environnement et les représentations graphiques des modulations chères à Pigments par exemple. On est dans le vert pâle cette fois, bon! Cà change du gris et noir (un comble vu le nom) de Pigments... je regrette que l'on ne puisse pas choisir son environnement de couleur général pour le plug-in, mais c'est sans doute un détail.
Les fenêtres de macros (2 possibilités), des fonctions (3) , de l'enveloppe following et du séquenceur d'effets en bas de l'écran sont très claires et fournies. La petite animation graphique au centre c'est ... comment dire euh! c'est là quoi.
Bien vu le bouton pour rendre muet l'effet lorsque le séquenceur du DAW est à l'arrêt, ce qui évite des effets audio parasites.
Emploi:
Dans Live11 je l'utilise indifféremment sur les pistes midi ou audio et dans ce cas pour un rendu précis, il est déconseillé d'utiliser les outils de stereo wide et narrow.
Le gros hic, comme dans tous les plug-ins d'Arturia c'est le changement de preset avec rupture de son, car il y a bien un bouton by-pass mais le basculement sur un autre preset pendant que l'EFX est by-passé me provoque un clic, suivant la saturation du CPU.
On peut essayer de ruser en fermant le dry/wet avant de basculer sur un autre preset, mais le nouveau preset ne conservera pas cette position à "dry" et va afficher son ratio dry/wet ce qui va provoquer un changement brutal de son. Pareil pour le bouton Intensity.
En plus le changement de preset dans Live11 provoque un gros saut de consommation de CPU, même avec un PC récent à 32Go de RAM et un buffer de 512samples, on a un clic et un warning de conso.
C'est bien gênant même si certains presets le supportent, et veut dire qu'on ne peut décemment que rester sur un seul preset lorsqu'on enregistre audio. Ici on voit le gros point fort des machines hardware analogiques.
En tout cas -restons humble- j'ai pas trouvé la parade!
Conclusion: superbe, génial, facile et ludique et quasi illimité, dommage pour ce problème de rupture de son qui me chagrine. Cà vaut quand même un 5 étoiles vu le rapport qualité/prix exceptionnel (je l'ai eu à 50% en promo car client d'Arturia)
Fichiers audio liés à cet avis
00:0000:45
- EFXFragments_BigWash_CloudyEverest_Dreamytape_BuchlaEaselPad00:45
- EFXFragments_DreamyTape with Meloduende_Guitar00:58
- EFXFragments_GranularGatedDelay_PSR_Fingerbass with Guitar00:30
- EFXFragments_LushPlanet with Meloduende_Guitar01:27
- EFX_Fragments_Alienator+LongestStretch sur AnalogV8 BackToAnalog00:28
- EFX_Fragments_DreamSequence with Meloduende Guitar00:48
- EFX_Fragments_ShimmerEnsemble with Meloduende Guitar00:36